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EAN : 9782253050551
283 pages
Le Livre de Poche (01/12/1997)
3.76/5   19 notes
Résumé :
Jean-Claude a épousé Brigitte, après avoir couché avec Adeline, laquelle devient la maîtresse de Laurent (dont les parents sont des anciens de la France Libre), qui la plaque pour Rita. Tandis que Brigitte est effleurée par l'aile de l'Esprit saint dans la cathédrale de Chartres et se jette dans le mysticisme, Adeline tente d'oublier Laurent avec Alain.
Ces jeunes gens sont chercheurs au CNRS et pondent des bouquins sur la Vie sexuelle des artisans plumassier... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Retour de lecture sur "Le séminaire de Bordeaux" écrit par Jean Dutourd et publié en 1987. Un livre qui fait inévitablement penser à une version française de David Lodge, puisqu'il décrit de manière très sarcastique et avec beaucoup de finesse la société, à travers  le monde universitaire. Il relate une histoire qui se passe de 1967 à 1971, et raconte la vie, les amours et disputes de deux couples de trentenaires, intellectuels de gauche et chercheurs en sociologie. On y parle de politique, d'amour, de mariage, d'adultère, de la vie de couple. A travers ce livre Jean Dutourd nous dresse avec beaucoup de perspicacité et d'humour, un portrait très fin de la société post-soixante-huitarde. On aurait tendance à croire que cela ne parle que de la génération de ceux qui ont eu vingt ans dans les années 60-70, et pourtant presque tout dans la vie de ces gens est encore d'actualité, on partage très facilement leurs réflexions, leurs opinions et leurs sentiments. Leurs histoires d'amour seraient encore tout à fait crédibles si cela se passait de nos jours. La description des rapports humains faite par Dutourd, notamment dans le couple, est excellente et sonne particulièrement juste. le contexte et cadre dans lequel vivent les protagonistes a fortement évolué sur certains points depuis, notamment en politique, le général De Gaulle étant de nos jours quelqu'un qui appartient totalement à l'histoire, mais également sur notre positionnement par rapport à la religion et l'importance qu'on lui donne, mais ce qu'il raconte reste finalement très universel et pourrait très bien correspondre à notre époque. On voit donc avec ce roman que les années 60, avec ce mois de mai 68 et la libération sexuelle, ont été socialement un basculement très net entre l'ancienne France de Balzac et Zola et l'époque moderne dans laquelle nous vivons actuellement. On est surpris de constater à quel point ce roman traite des relations humaines avec une justesse encore tout à fait d'actualité en 2023. Il montre donc que la société n'a finalement pas évolué tant que cela depuis ce point de rupture de 1968. Il est également amusant de constater que certains détails comme l'emploi d'anglicismes et de termes scientifiques, qui étaient nouveaux à la fin des années 60, ne choquent plus du tout et sont donc désormais totalement intégrés dans la vie courante. C'est au final un livre extrêmement bien écrit et agréable à lire malgré une présentation un peu austère. Une analyse de la société faite avec beaucoup de finesse, d'intelligence, souvent de philosophie mais également  d'humour. Un livre qui, s'il fait beaucoup penser à David Lodge, tient aussi largement la comparaison, cela pratiquement à tous les niveaux.


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L'auteur dresse le portrait ironique et plein de tendresse d'un groupe de jeunes sociologues et chercheurs du CNRS. Brigitte Simonet la sociologue au caractère trempé dont la rationalité vacille sous l'impact d'une crise mystique, Jean-Claude Simonet son époux conciliant, Adeline la sociologue myope et maladroite qui s'exprime dans un jargon d'intellectuel, Laurent Schwob l'ami et amant sioniste d'Adeline, en quête de maturité et de sérénité affective, les parents de Laurent, M. Schwob, ancien résistant bourru et admirateur du Général de Gaulle, son épouse Madeleine une femme simple, affable et généreuse, et quelques autres personnages secondaires.
Le chapitre concernant un séminaire à Bordeaux où se rendent tous ces chercheurs est très drôle et rappelle l'univers de David Lodge de « Un tout petit monde » publié en Grande Bretagne en 1984 et en 1991 en France, alors que « le séminaire à Bordeaux » est paru en 1987. Coïncidence ?

Le style de Jean Dutourd, amoureux de la langue française, est irréprochable. L'auteur excelle à construire avec une grande précision des personnages attachants et cohérents, surtout il fait preuve d'une grande finesse psychologique pour décrire leurs états d'âme, leurs contradictions, leurs fragilités. L'humour est omniprésent.

J'ai préféré personnellement « Portraits de femmes » parce que de bout en bout les personnages sont cohérents et relativement stables, le réalisme atteint des sommets de crédibilité.

Ici, je n'ai pas totalement adhéré aux options prises par l'auteur. Adeline, la sociologue maladroite et enfermée dans son langage ésotérique est un peu caricaturale. La crise mystique traversée par la sociologue révolutionnaire Brigitte me laisse sceptique, Jean-Claude fait face avec une patience proche du surnaturel à une Brigitte caractérielle qu'on aurait envie d'envoyer balader, autant de ficelles utilisées par l'auteur pour créer des situations cocasses mais parfois tirées par les cheveux ou des événements nouveaux pour étirer le roman.

Cela reste un très bon roman plein d'humour qu'on lit jusqu'au bout avec plaisir, et on admire cette fine psychologie digne De Balzac.

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Regard aiguisé sur la jeune génération (plus très jeune maintenant....) de mai 68, ce livre est un petit bijou d'humour, assez féroce mais non dépourvu de tendresse, sur une jeunesse qui se cherche, en proie à ses contradictions , mais riche d'idéal et d'espérance. L'ayant lu il y a longtemps, je le feuilletais hier en mémoire de Jean Dutourd, et si j' ai moins ri, j'ai été davantage frappée par le décalage entre ma génération et la génération actuelle, à laquelle je souhaite beaucoup de courage. Nous étions jeunes, nous étions heureux, nous avions tout. J' ai peur de ce que nous allons vous laisser, à vous les jeunes, ce n'est pas ce que nous souhaitions pour vous. Un grand merci à Jean Dutourd pour nous rappeler que ce qui fonde une société ce n'est ni l'argent, (même s'il est nécessaire), ni l'idéologie, mais la recherche d'un sens à sa vie, et les liens qui se tissent entre les êtres.
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Pour ceux qui aiment Lodge et ses descriptions du monde universitaire et de la recherche anglais, ils apprécieront la "version française". On y trouve le même humour, la même finesse d'analyse et cela nous permet de mesurer les différences existant entre les deux sociétés. Bien loin des chrétiens anglais terrorisés par la méthode de contrôle de naissance par prise de température (Lodge), on débarque avec Dutour en plein Mai 68 et ses théories de l'amour libre. C'est encore plus drôle que l'on peut rire librement de la génération de nos parents tout en observant que peu de choses ont changé depuis. Les réflexions sur le "pseudo langage scientifique" (qui est aujourd'hui totalement intégré dans le discours quotidien) est hilarante. A lire et relire!
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Alors que les évènements de Mai 68 battent leur plein au Quartier Latin, Brigitte met au monde son bébé en regrettant de ne pas pouvoir participer à cette révolution. Avec Jean-Claude, chercheur au CNRS, ils forment un couple d'intellectuels modernes et complètement libérés. Ils ne se cachent rien de leurs aventures extra-conjugales. Tout va bien quand il s'agit de Brigitte, mais quand Jean-Claude s'offre un petit retour de flamme avec Adeline, sociologue dans le même organisme que lui, Brigitte le prend très mal et, paradoxalement, ne lui pardonne qu'en échange d'une promesse de mariage en bonne et due forme.
« Le séminaire de Bordeaux » est un roman comme on n'en écrit plus. Parfaitement construit, merveilleusement écrit dans une langue riche et détaillée, débordant d'intelligence et d'humour (l'analyse des expressions branchées et leur traduction est déjà un régal à lui tout seul). Les longs développements ne manquent pas, mais jamais ils ne sont verbeux ou pompeux. le confort de lecture est total en dépit d'une sophistication évidente du style. le regretté Jean Dutourd était un maître de la littérature qui méritait amplement son habit et son épée d'académicien. Tous les titulaires actuels de la vénérable institution ne peuvent pas en dire autant. En ce qui concerne le fond, nous sommes dans la droite ligne des « Horreurs de l'amour », mais cette fois dans le cadre bien particulier de la révolution sexuelle de Mai 68. Observateur perspicace et un tantinet caustique de la société, Dutourd analyse tout ce chambardement avec une grande finesse, beaucoup d'humour et pas mal de philosophie. Avec le recul que nous avons aujourd'hui, nous pouvons mieux nous apercevoir à quel point il avait raison et quel extraordinaire visionnaire il était. Lisez Dutourd, vous ne serez jamais déçus.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
...En trois ans, et malgré une infinité de leçons, elle n'était pas arrivée à obtenir son permis de conduire... et il y avait peu d’apparences qu'elle y parvint jamais. Tantôt c'était le code de la route que son esprit rejetait, ne trouvant pas d'aliment spéculatif dans ces énumérations de choses pratiques, tantôt telle précaution qu'elle oubliait, comme d'actionner le clignotant pour indiquer qu'on tournait à droite ou à gauche. Un tremblement nerveux s'emparait d'elle lorsqu'elle s'installait dans la voiture-école, que la tête résignée ou apeurée du moniteur n'était point faite pour calmer. Elle se cramponnait au volant comme un naufragé à une planche, faisait grincer horriblement les vitesses, confondait la pédale de l'accélérateur avec celle du frein, ce qui pouvait être ennuyeux, mais ne l'était pas plus en tout cas que la buée que toute cette émotion projetait sur ses lunettes, ce qui avait pour effet qu'Adeline les enlevait afin de les nettoyer, lâchant le volant, et, de myope, devenait pendant quelques secondes presque aveugle. Au début les moniteurs se seraient battus pour enseigner à cette jolie fille les arcanes de l'embrayage et la symbolique des panneaux routiers; mais l'embarquement pour Cythère tournait si vite à la descente dans le maelström que bientôt... ils rivalisèrent d'ingéniosité pour échapper aux soixante minutes d'épouvante que représentait chaque leçon avec elle.
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Des liaisons peuvent durer longtemps malgré les malentendus qui les dégradent, grâce à la présence des partenaires; elle les dissimule, elle les noie dans le courant de la vie; passant de longs moments ensemble, causant, partageant de petits sentiments ou de petits espoirs, chacun voit en l'autre une quantité de nuances qui attachent et ce qui, dans un être, nourrit l'amour ou l'amitié, c'est la complexité. Le pouvoir destructeur de l'absence tient à ce que l'on cesse d'avoir cette complexité sous les yeux, que peu à peu les traits se simplifient et que l'on ne trouve plus, un jour, dans son souvenir qu'un schéma vulgaire, une caricature où deux où trois caractéristiques sont grossies jusqu'au ridicule ou à la laideur.
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A ces plaisirs intellectuels s’ajoutaient, pour les célibataires ou les gens qui n’avaient pas amené leur conjoint avec eux, les occasions d’aventure avec un collègue également esseulé ; il arrivait que des sociologues femelles, inapprochables à Paris, soit parce qu’elles étaient mariées ou qu’elles avaient une liaison accaparante, soit parce qu’elles ne voulaient pas donner de pâture aux bavardages, s’alanguissent soudain à Lyon ou à Stockholm, loin de leur milieu naturel. C’était là des aubaines à ne point négliger, piquantes comme des amours de vacances. Lorsque les séminaires ne comportaient qu’un nombre restreint de participants et étaient censés traiter de « topiques » (sujets) spécialement profonds, ils prenaient le beau nom de « symposium » (les puristes disaient symposia, au pluriel). Il y avait enfin les congrès, qui avaient aussi leur charme, à cause du grand choix de partenaires qu’ils offraient. Notons, pour être complet, que ces assemblées changeaient de nom dans les hôtels où elles étaient logées : elles s’appelaient alors des « conventions », ce qui, à y regarder de près, n’était pas trop flatteur ; en effet, c’était le mot dont se servaient indifféremment les aubergistes lorsqu’ils logeaient, à prix réduit, une corporation quelconque : convention des quincailliers, des électriciens, des vendeurs de télé, convention des voyageurs de commerce. « Séminaire » même était galvaudé. Il n’était pas de si humble « catégorie socioprofessionnelle » qui ne tînt à honneur d’en organiser. Dieu merci, on avait un mot en réserve qui n’était pas mal, encore qu’un peu vieillot, pour se démarquer de ces primaires : « colloque », qui du reste revenait en force et qui avait l’avantage de donner « colloquants », alors qu’il était difficile de dire « séminaristes ». Etait-ce un colloque ou un séminaire vers quoi Jean-Claude Simonot se rendait au volant de sa deux-chevaux ? Plutôt un colloque, voire un symposium car il ne réunissait pas plus d’une trentaine de chercheurs du CNRS, parmi les plus relevés, et l’on pouvait à peine parler de convention à l’hôtel Panoramic où se retiraient ces pionniers des sciences humaines après leurs travaux, dans des chambres offrant toutes les commodités de la vie moderne et où chaque détail était étudié pour inspirer à l’occupant une noire tristesse, comme si la laideur était une rançon obligée du confort (ce qu’elle est peut-être, après tout).
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* Avec un texte de soixante pages, elle était parvenue, par ses annotations, ses dissertations, ses comparaisons, à produire un volume de trois cents pages dont le moins qu’on pût dire est que la lecture était difficile. Cette difficulté n’avait pas rebuté ses collègues qui jugèrent, non sans dépit, que Mlle Jolivet, pour son coup d’essai, avait réussi un coup de maître. Quant à elle, sa prouesse lui insuffla la vanité des universitaires d’aujourd’hui qui ont une illusion semblable à celle des metteurs en scène de théâtre et des chefs d’orchestre, à savoir que leur interprétation d’une œuvre est plus intéressante que l’œuvre elle-même et qu’il y a autant de « créativité » (c’est leur mot) à expliquer qu’à inventer, surtout si, à force de sollicitations et de gloses, on démontre que l’auteur a dit autre chose que ce qu’il croyait avoir dit. Annoter son propre ouvrage fournissait à Adeline un plaisir supplémentaire, qui était de traiter sa prose comme celle d’un écrivain célèbre, au point que, parfois, il fallait qu’elle se retînt pour ne pas critiquer ou contredire en note ce qu’elle avait affirmé dans le texte.

* Mme Schwob regardait son mari assis en face d’elle avec l’air de supplication de Mme du Barry mendiant au bourreau une minute de vie. Elle voyait les nuages les plus noirs se former sur le front de M. Schwob. « Il faut faire quelque chose, tout de suite, songea-t-elle, sinon c’est l’horreur ! » « Ma petite Adeline, dit-elle avec son sourire le plus mondain, vous permettez que je vous appelle Adeline, n’est-ce pas ? Ma petite Adeline, il y a certains milieux où certains sujets sont sacrés. Dans le nôtre, c’est le Général. Tout le monde a ses faiblesses. Nous sommes, mon mari et moi, ce que les journalistes appellent des gaullistes historiques. A part cela, nous n’avons pas de vices, je vous le jure. N’est-ce pas, chéri ? Je n’ai pas d’amant. Tu n’as pas de maîtresse, du moins je me plais à le croire. En fait, si, tu as une maîtresse : le Général. Dieu merci, tu ne le vois pas tous les jours de cinq à sept dans une garçonnière. Bref, ma petite Adeline, si vous voulez parler du Général dans cette maison, faites-le avec des superlatifs. Au-dessous des superlatifs, mon mari enfile sa combinaison, saute dans son Spitfire et tire sur tout ce qui vole. Chéri, ne tire pas sur Mlle Jolivet, je te le demande. Elle est trop jolie pour être descendue en flammes. Si elle nous fait le plaisir de revenir, ce que j’espère, je l’instruirai, je lui ferai lire les livres saints, c’est-à-dire les Mémoires de guerre, et je suis sûre qu’elle deviendra une adoratrice très convenable. A condition, bien sûr, que Laurent ne défasse pas mon travail derrière mon dos.

* M- Schwob considérait Adeline avec la perplexité d’un touriste qui écoute une femme du Zanzibar s’exprimant en souahéli et qui, grâce à quelques mots d’anglais par-ci par-là, entrevoit le sens général de la harangue.

* Cette pauvre gourde ne connaissait de Paris que le périmètre sorbonnard et les facultés. Dans son genre, elle aussi était une déracinée, mais son déracinement était bien plus complet que celui des Alsaciens-Lorrains après la guerre de 1870 : elle était une déracinée de l’esprit ; elle s’était retranchée de tout ce qui fait l’attrait et la richesse d’une créature humaine, c’est-à-dire son appartenance à une civilisation ; elle avait poussé le déracinement jusqu’à abandonner sa langue maternelle, à l’échanger contre un sabir incompréhensible aux bonnes gens de chez nous, sacrilège majeur pour M. Schwob, qui n’avait pas oublié l’émotion qui les saisissait, lui et sa femme, ni le battement de cœur qui arrêtait leur souffle à Londres au temps de la guerre, quand ils entendaient par hasard parler français dans la rue ou dans une boutique, quand cette divine musique de leur enfance résonnait inopinément à leurs oreilles au milieu du concert anglo-saxon et, plus puissante que l’illustre madeleine de Proust, faisait surgir toute leur vie passée devant eux, tout un monde perdu. Quelle martienne Laurent leur avait-il amenée ? C’était bien la peine de se livrer à tant de momeries, d’aller pieusement à la synagogue, d’embêter la terre entière à cause d’une tranche de jambon, de se conduire en Juif du Moyen Age, pour s’amouracher de quelqu’un qui ne croyait à rien, qui ne tenait à rien, pas même à sa propre essence,qui était ce qu’on peut trouver de pire dans le genre moderne. Il adressa à Mme Schwob un regard si accablé qu’elle ne put s’empêcher de sourire.
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"l'accouchement dura dix sept heures...Non seulement elle souffrait mort et passion à mettre au monde un petit imbécile qui refusait d' y entrer, mais encore on la désolait en lui montrant de manière saisissante ce qu'elle manquait....La vie vous joue parfois de ces tours... N' y avait-il pas quelque chose de bourgeois, c'est à dire d'infâme, alors que Paris traversait des convulsions grandioses, à choisir les servitudes déshonorantes de la femme-esclave plutôt que les responsabilités de la combattante d'aujourd'hui ?
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C : 0:06 - CRÉATION - Paul Bourget 0:17 - CRÉATION DE L'HOMME - Jean Dutourd 0:28 - CROIRE - Comte de Las Cases
D : 0:38 - DÉBAUCHE - Restif de la Bretonne 0:51 - DÉCEPTION - Fréron 1:04 - DÉLUGE - Jean-François Ducis 1:15 - DÉMOCRATE - Georges Clemenceau 1:26 - DERRIÈRE - Montaigne 1:36 - DOCTRINE - Édouard Herriot 1:46 - DOULEUR - Honoré de Balzac 1:58 - DOUTE - Henri Poincaré
E : 2:11 - ÉCHAFAUD - Émile Pontich 2:23 - ÉCOUTER - Rohan-Chabot 2:33 - ÉGALITÉ - Ernest Jaubert 2:43 - ÉGOCENTRISME - René Bruyez 3:00 - ÉGOÏSME - Comte d'Houdetot 3:10 - ÉLECTION - Yves Mirande 3:21 - ENFANT - Remy de Gourmont 3:33 - ENNUI - Emil Cioran 3:41 - ENSEIGNER - Jacques Cazotte 3:53 - ENTENTE - Gilbert Cesbron 4:05 - ENTERREMENT - Jean-Jacques Rousseau 4:14 - ÉPOUSE - André Maurois 4:37 - ÉPOUSER UNE FEMME - Maurice Blondel 4:48 - ESPOIR - Paul Valéry 4:57 - ESPRIT - Vicomte de Freissinet de Valady 5:07 - EXPÉRIENCE - Barbey d'Aurevilly
F : 5:18 - FATALITÉ - Anne-Marie Swetchine 5:27 - FIDÉLITÉ - Rivarol
5:41 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Jean Delacour, Tout l'esprit français, Paris, Albin Michel, 1974.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Paul Bourget : https://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Bourget#/media/File:Paul_Bourget_7.jpg Jean Dutourd : https://www.purepeople.com/media/jean-dutourd-est-mort-a-l-age-de-91_m544292 Comte de Las Cases : https://www.babelio.com/auteur/Emmanuel-de-Las-Cases/169833 Restif de la Bretonne : https://fr.wikiquote.org/wiki/Nicolas_Edme_Restif_de_La_Bretonne#/media/Fichier:NicolasRestifdeLaBretonne.jpg Fréron : https://www.musicologie.org/Biographies/f/freron_elie_catherine.html Jean-François Ducis : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-François_Ducis#/media/Fichier:Jean-François_Ducis_par_le_baron_Gérard.jpg Georges Clemenceau : https://www.lareorthe.fr/Georges-Clemenceau_a58.html Montaigne : https://www.walmart.ca/fr/ip/Michel-Eyquem-De-Montaigne-N-1533-1592-French-Essayist-And-Courtier-Line-Engraving-After-A-Painting-By-An-Unknown-16Th-Century-Artist-Poster-Print-18/1T9RWV8P5A9D Édouard Herriot : https://www.babelio.com/auteur/Edouard-Herriot/78775 Honoré de Balzac : https://www.hachettebnf.fr/sites/default/files/images/intervenants/000000000042_L_Honor%25E9_de_Balzac___%255Bphotographie_%255B...%255DAtelier_Nadar_btv1b53118945v.JPEG Henri Poincaré : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/be/Henri_Poincaré_-_Dernières_pensées%2C_1920_%28page_16_crop%29.jpg René Bruyez : https://aaslan.com/english/gallery/sculpture/Bruyez.html Yves Mirande : https://www.abebooks.com/photographs/Yves-MIRANDE-auteur-superviseur-film-CHANCE/31267933297/bd#&gid=1&pid=1 Remy de Gourmont : https://www.editionsdelherne.com/publication/cahier-gourmont/ Emil Cioran : https://www.penguin.com.au/books/the-trouble-with
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