Le troisième tome amène la conclusion de cette histoire et de la mission de Carmen Mc Callum, qui a pris des proportions bien plus larges que ce qu'elle n'aurait dû être à l'origine. On a un peu l'impression de se faire mener en bateau, à l'image de l'héroïne, qui est catapultée d'une mission à une autre, et qui donne l'impression d'être considérée comme un pion. C'est là la seule grosse faiblesse de cette bd. le personnage principal n'est pas fouillé, il est simplement le faire valoir de cette histoire. Dès lors, il est difficile de s'y attacher, et je comprends le manque d'intérêt de certains lecteurs qui se sont essouflés dès le second tome. L'histoire en elle même est difficilement accocheuse ( même si elle est loin d'être ennuyeuse), pour s'assurer de la fidélité du lectorat. En revanche, le contexte, le background, est parfaitement bien développé et mis en valeur, et permet encore ici de construire un univers solide et déjà riche pour la suite.
Autre point positif, cette histoire tient en 3 tomes et se suffit à elle même. 3 tomes qui sont vite lus et qui constituent une excellente entrée en matière, suffisamment conséquente pour se faire un point de vue sur la série.
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Fin du premier cycle de cette série, qui se laisse lire malgré quelques petits défauts, qui vaut surtout pour l'action, l'ambiance de science fiction d'action, très cinématographique, avec des personnages assez caricaturaux, mais qui collent au contexte, avec un graphisme efficace faute d'être génial. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais le plaisir est au rendez-vous, à condition de le prendre juste pour ce qu'il est : de la science fiction d'action.
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Conclusion dynamique de ce triptyque dédié à l'histoire de Naoko Sonoda.
Si comme les deux tomes précédents, l'action est toujours au rendez-vous, le fond de ce troisième tome est également soigné. La rivalité entre Naoko Sonoda et Carmen Mc Callum, les sentiments de Naoko pour son frère et la relation entre Bugg et Belinda donnent un peu plus de profondeur à l'histoire.
L'action proposée est également un peu plus recherchée et ne se limite plus à des tirs croisés dans tous les sens. Un combat final au sein du réseau mondial plonge cette série un peu plus vers la science-fiction et permet à Gess de se laisser aller graphiquement.
Bref, un rythme toujours aussi endiablé, mais un peu plus de profondeur au niveau du scénario dans un tome qui qualitativement surpasse les deux premiers de cette trilogie.
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"Dans les années 2010, l'homme cessa de faire évoluer la puissance des I.A. non pas par crainte de voir sa création lui échapper , mais simplement parce que nous formulions des propositions qu'aucun être humain, fût-il prix Nobel, n'était capable d'interpréter. L'incommunicabilité était notre limite !