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Critique de ZeroJanvier79


Paris, secteur soviétique est le deuxième volume de la série de bande dessinée Jour J. Dans cet album, le point de départ de cette nouvelle uchronie a lieu en juin 1944 : une tempête fait échouer le débarquement allié en Normandie, qui n'aura finalement lieu que quelques mois plus tard en Provence. L'armée allemande, qui a pu se déployer en raison d'une accalmie sur le front russe, freine considérablement les Alliés à Lyon. Staline en profite pour avancer de nouveau vers l'Ouest, et c'est l'armée soviétique qui libère finalement Paris. A l'issue de la guerre, la France subit le sort que l'Allemagne a connu dans "notre" Histoire : elle est divisée en deux secteurs, l'un soviétique au Nord-Est, l'autre dominé par les Américains, d'autant que le général De Gaulle, mort au-dessus de la Méditerranée, n'est pas là pour faire valoir l'indépendance de la France.

Le récit de cet album débute en 1951. Comme Berlin en son temps, Paris est divisé en deux secteurs. Dans le secteur soviétique, un tueur en série commet des crimes affreux contre des prostituées, à la manière de Jack l'Eventreur dans le Londres de la fin du XIXème siècle. Jacques Saint-Elle, ancien résistant gaulliste et membre des services secrets français, est envoyé en secteur soviétique pour aider les autorités franco-russes à identifier et arrêter le tueur en série. En toile de fond, une histoire d'espionnage et de complot qui peut bouleverser l'équilibre précaire de la guerre froide entre les USA et l'URSS.

Ça commence plutôt doucement, comme un polar classique mêlé de roman d'espionnage. Au début, j'étais même un peu déçu car hormis le cadre uchronique original, cela manquait de quelque chose. Finalement, ça s'emballe un peu sur la fin et ça devient vraiment intéressant. C'est en tout cas un deuxième volume plutôt réussi pour une série qui reste prometteuse !
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