Les scénaristes de Jour J ont laissé aller leur imagination assez loin sur ce tome. Au XVIII éme siècle,
Charles Bonaparte ayant tué
Pascal Paoli est contraint de fuir la Corse, et la vendetta qui s'en suit, et se retrouve aux États-Unis lors la guerre d'Indépendance aux côtés de
George Washington. En remerciement des services rendus,
George Washington adopte son fils Napoléon, qui devient vite un brillant général des forces américaines. Les Anglais sont chassés de la côte est américaine, puis du Canada par l'action de Napoléon, habile stratège, qui reporte son action au début de ce livre sur le Mexique, avec la prise de Veracruz.
De là, abandonné par le Congrès pour des raisons politiques, l'ambitieux militaire va se lancer sur une chimère : la recherche de l'Eldorado.
Ce Napoléon là est plus proche de l' « Ogre », insatiable chef militaire, menant ses hommes à la mort, que d'un homme politique construisant son pouvoir par une administration de ses conquêtes. Fonceur, colérique et plus à la recherche de sa gloire que d'une paix durable pour son nouvel État, le personnage semble constamment voler vers son inévitable destin tragique.
Du coup, cet épisode de Jour J n'est pas le meilleur de la série, en dépit du dessin travaillé et contrasté de
Mr Fab.
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