La série BD Jour J construit ses intrigues autour d'uchronies historiques. Ce 32éme tome envisage la défection tardive du célèbre professeur Oppenheimer, qui dirigeait le laboratoire de Los Alamos chargé de mettre au point l'arme nucléaire à la fin de la seconde guerre mondiale.
Oppenheimer, miné par des cauchemars sur l'usage de son invention, prend la tangente et rencontre par hasard, le soir dans un bar,
Jack Kerouac et ses amis clochards célestes. Sa fuite est l'occasion pour lui d'entrer dans le monde de ces écrivains, déserteurs de l'armée, planant sous l'usage de l'alcool ou des drogues.
Le sujet essentiel de l'histoire est a peine traité : le projet Manhattan aurait-il été à son terme sans
Robert Oppenheimer ? S'est-il rendu compte que le monde après la bombe – le « gadget » qu'il teste – ne serait plus jamais sûr ?
A place les scénaristes refont la route avec Kerouac. C'est un peu moins décisif en terme historique...