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sur 554 notes
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♫Rien n'est jamais acquis à l'homme ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur et quand il croit
Ouvrir ses bras, son ombre est celle d'une croix
Et quand il veux serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux♫
Poème de Louis Aragon, écrit en janvier 1943
Mis en musique -Georges Brassens-1953- qui réutilisa ensuite la même mélodie pour un autre poème, La Prière de Francis Jammes, un écrivain catholique, ce qui offusquera le communiste Louis Aragon !
----♪---♫----🎨---🐸---🎨----♫---♪----
Tout est affaire de décor
Changer de lit, changer de corps
A n'avoir que toits d'horizon
Voir les Nymphéas, à fleur d'eau
J'y vernis, ma vie dans un tableau
Vernis quotidien de résignation
Aimer à perdre la raison...
On est tous nés nus, pas de quoi d'piquer un fard !
Clamait la grenouille dans son nénuphar !
A qui annonce la floraison
Le poète a toujours raison
Le génie emmerde ceux qui n'en ont pas
c'est à dire presque tout le monde...je côaa
pour ce clerc de l'une de Bussi
On n'y voit qu'un peu
On cherche la plume
On cherche la feue
Bergère d'azur, infinie
Voyez
Près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
1:Re-gardez Monet
et 2 Bussi étaient amis
Adaptation BD trés réussie 😎
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À Giverny, les touristes aiment se promener au coeur de ses rues paisibles, de ses jardins aux nymphéas rendus si célèbres grâce à Monet. Un village à la quiétude perturbée par un meurtre. le corps de Jérôme Morval, ophtalmologue originaire du village mais installé à Rouen, a été retrouvé dans la rivière. le crâne défoncé et un coup porté au coeur. Alors qu'elle se promène avec son chien Neptune, la vieille dame passe pourtant son chemin, certaine qu'un promeneur ou un joggeur le verra bientôt. Et c'est ce qui arrive très vite. Aussitôt, l'inspecteur Laurenç Sérénac et son adjoint, Sylvio Bénavidès, se rendent sur les lieux. Il s'agirait d'un triple meurtre : coup de couteau dans le coeur, crâne défoncé par une pierre et noyade. Pourquoi le meurtrier s'est-il donné autant de peine ? Une carte d'anniversaire est alors découverte dans une poche. L'enquête de voisinage commence alors, notamment auprès de l'institutrice Stéphanie Dupain, de la veuve Patricia Morval dont la réputation de son mari volage n'est plus à faire... La vieille dame, elle, surveille, de loin en loin, ce qui se passe...

Trois femmes, trois destins et un lien qui les unit au-delà du temps... Dépêché à Giverny, pays de Monet, où un meurtre a eu lieu, le lieutenant Laurenç Sérénac va devoir mener l'enquête et de ce fait, se rapprocher de Stéphanie Dupain, l'institutrice et l'une des maîtresses de Jérôme Morval. Outre cette trame policière, l'on suit le destin de trois femmes : Fanette, la troisième et la plus jeune, adorant peindre ; Stéphanie Dupain, la deuxième, qui cherchait l'amour ; et la première, la vieille dame qui sait des choses sur les deux premières. Fred Duval s'empare parfaitement du roman éponyme de Michel Bussi : une mécanique parfaitement huilée, des faux-semblants, une voix-off qui nous plonge dans une ambiance à la fois mystérieuse et énigmatique et un final renversant. Graphiquement, le travail de Didier Cassegrain est de toute beauté. Les aquarelles lumineuses se fondent parfaitement dans le paysage de Monet.
Une adaptation remarquable !
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C'est la première fois que je découvre une adaptation graphique d'un roman sans avoir auparavant lu ledit roman.
L'expérience est réjouissante !

La construction happe le lecteur immédiatement car il y a de l'intrigue en instantané ! On veut savoir quid des trois personnages a fait quoi !

Si cette bande dessinée nous emporte dès les premières pages dans une jolie fresque villageoise, elle nous surprend par la qualité des dessins. Cassegrain se dépasse avec une profusion de magnifiques dessins des jardins de Giverny qui ont tant inspiré Monet. le scénario bouscule nos habitudes de lecteurs, grâce à une construction déroutante et originale.

Alternant situations cocasses et tension dramatique, avec un graphisme extrêmement expressif et léché, Frédéric Duval et Didier Cassegrain nous offrent une oeuvre délicate et juste, l'analyse d'une vie ponctuée de compromis et de ces petits aléas du quotidien qui éloignent et séparent.

La construction est solide, rien n'est laissé au hasard et les pièces du puzzle viennent par s'imbriquer savamment.

Fidèle à son habitude, Michel Bussi se plaît à perdre le lecteur dans un labyrinthe entre rêve et réalité. Mais au-delà de sa peinture au vitriol du petit village de Giverny, il renvoie chacun à ses propres rêves et au prix qu'il est prêt à payer pour les réaliser.

Pari plus que réussi pour cette adaptation qui a su garder la moelle épinière du récit tout en lui apportant la couleur qui manquait aux nymphéas noirs.


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J'étais ravie de recevoir en cadeau cette BD car même si je ne suis pas très fėrue de ce type de livre, l'adaptation du merveilleux roman de Michel Bussi ( mon préféré de lui) me tentait!

J'ai retrouvé avec plaisir la trame de cette intrigue, bien respectée. Michel Bussi écrit d'ailleurs:" Mes Nympheas noirs étaient réputés inadaptables en images. Le scénario subtil de Fred Duval , le dessin délicat de Didier Cassegrain prouvent le contraire." Pourtant, effectivement, au regard des distorsions temporelles, ce n'était pas évident de les transcrire en images. Les différentes époques s'entrelacent, d'une planche à l'autre. C est parfois un peu confus, brutal, pour qui ne connaît pas le roman. Mais l'ensemble en restitue judicieusement l'ambiance. De même que le texte , très proche de l'original.

Le dessin est tout en contrastes de couleurs. Lumineux , un peu flou comme des taches impressionnistes, lorsqu'il présente Giverny, le village, le jardin de Monet. Et très exact aussi, car j'ai reconnu les endroits où je me suis promenée il y a quelques années. Sombre pour les scènes intimistes ou inquiétantes.

Les femmes sont sensuelles, pulpeuses, mention spéciale à Stéphanie, aux robes décolletées affriolantes! L'inspecteur Laurenç a une tête de jeune premier de cinéma. Je ne le voyais pas vraiment ainsi... Et la vieille dame narratrice, comme dans le roman, a un air machiavélique...

Après lecture, je suis agréablement surprise par cette adaptation. L'atmosphère mystérieuse, le jeu sur le temps s'y retrouvent. Mais bien sûr je reste imprégnée par le roman avant tout...

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Bussi et ses nymphéas noirs m'avaient subjugué.
Difficile d'imaginer son pendant à bulles parvenir à se hisser au même niveau de satisfaction client, et pourtant...

Giverny est devenu indissociable de Claude Monet.
C'est dans ce petit village pittoresque qu'allait se jouer une pièce en trois actes.
Une dramaturgie initiée par l'assassinat de Jérôme Morval, notable influent du coin et de ses environs. Une fois la thèse du suicide préalablement écartée, faut dire que le gars buvait la tasse, le crâne défoncé, une plaie en plein coeur, c'est à l'inspecteur Laurenç qu'il échut d'apaiser le malaise ambiant.

Autant le dire tout de go, on évolue en terrain conquis.
Le scénario initialement diabolique colle à son modèle comme une moule à son rocher, et là, j'ai comme un doute de la taille d'un bouchot sur la métaphore.
Mais là où je m'ébaubis sans faillir, c'est en découvrant la grâce éthérée des pastels gras de Didier Cassegrain passé maître dans l'art de la mise en boîte. Mais attention, classieux l'écrin. de ceux qui vous hypnotisent la rétine, vous caressent l'iris, plus-value éclatante de ce polar rural sur fond de billard à trois bandes.

Dire que ces Nymphéas Noirs est un réussite relève de l'euphémisme.
Il s'avère parfait en tout point et vous laissera sur le cul une fois la dernière planche dévorée.


Réussite sur tous les tableaux.
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J'avais beaucoup aimé le roman de Michel Bussi et la critique de Crossroads n'a fait qu'aiguiser mon envie de lire cette BD. Connaissant déjà l'intrigue, je me suis particulièrement attachée aux dessins que j'ai beaucoup appréciés. Apaisants comme le dit Crossroads mais aussi très expressifs. Les larmes dans les yeux sont extrêmement bien rendues et les visages sont beaux, doux.
Même si j'ai été moins attentive à l'histoire, je salue Duval qui a su respecter le scénario de Michel Bussi, ce qui me semblait très compliqué. le duo Duval/Cassegrain fonctionne super bien.
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Magnifique adaptation du roman qui ne m'avait pas plus enthousiasmé que ça par ailleurs.
J'ai trouvé la construction de la bande dessinée très intéressante. On suit en parallèle trois femmes : une petite fille qui aime peindre, une institutrice un peu frivole et une dame âgée qui semble espionner tout le monde dans le village.
L'intrigue se déroule à Giverny, le village connu grâce à Claude Monet et à son célèbre jardin.
Plusieurs meurtres vont entacher ce village pourtant si paisible d'apparence.
Les dessins et les couleurs utilisés sont sublimes, tout à fait en adéquation avec le thème de la peinture impressionniste, l'histoire vous happe complètement jusqu'à la révélation finale qu'on n'avait pas forcément vu venir (sauf si bien sûr, on avait lu le roman auparavant !).
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C'est l'adaptation d'un polar de Michel Bussi, que je n'ai pas lu, et ce n'est pas plus mal parce que le dénouement m'a vraiment surpris, très agréablement surpris. Cette histoire se passe à Giverny, là où Claude Monet a peint ses fameuses Nymphéas, du coup la peinture est au coeur du récit. Il faut noter le travail soigné de la couleur dans cette bande dessinée, en référence à l'auguste maître. le polar est aussi bien construit, avec des personnages touchants, bien campés et des caractères affirmés. le déroulement du récit accroche, l'ambiance nous envoûte, j'étais ferré. Je reprocherais juste une petit détail qui m'a chagriné, si la couleur de Didier Cassegrain rend un bel hommage à Monet, le récit, lui, n'aborde la peinture que d'un point de vue spéculatif, sur sa valeur, qu'elle soit financière ou sentimentale, mais n'entre jamais dans la problématique de la création, la peinture de Monet, sa spécificité n'apporte rien de particulier au récit, c'est plus Giverny en tant que lieu d'adoration et de vénération d'un nom qui entre en compte, et c'est un peu dommage. Mais la qualité de l'intrigue policière, servie par une atmosphère dense et riche font qu'il s'agit là d'une bande dessinée de grande qualité, passionnante et belle.
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A la bibliothèque, j'ai emprunté la bande dessinée : Nymphéas noirs, adaptée du roman de Michel Bussi.
Dans le village de Giverny, où Claude Monet peint quelques-unes de ses plus belles toiles, la quiétude est brusquement troublée par un meurtre inexpliqué. Tandis qu'un enquêteur est envoyé sur place pour résoudre l'affaire, trois femmes croisent son parcours.
Mais qui, de la fillette passionnée de peinture, de la séduisante institutrice ou de la vieille dame calfeutrée chez elle pour espionner ses voisins, en sait le plus sur ce crime ?
D'autant qu'une rumeur court selon laquelle des tableaux d'une immense valeur, au nombre desquels les fameux Nymphéas noirs, auraient été dérobés ou bien perdus.
Nymphéas Noirs est une bonne adaptation dont j'ai beaucoup aimé les illustrations. Elles vont parfaitement avec l'ambiance du roman, tout comme la colorisation.
C'est un bel objet avec une couverture et des pages épaisses, une bonne idée de cadeau pour les amoureux de Monet et Giverny :)
Nymphéas Noirs est mon roman préféré de Michel Bussi, autant vous dire que la barre était haute pour moi. J'attendais beaucoup de cette BD et je n'ai absolument pas été déçue.
Je n'ai évidemment pas eu l'effet de surprises sur certains passages, notamment par rapport au dénouement.
Mais cela ne m'a pas dérange outre mesure et j'ai pris plaisir à relire cet ouvrage.
Les voix de ces trois femmes se mêlent bien, l'histoire tient parfaitement la route. L'auteur nous emmène avec elles dans un polar fascinant, en mêlant plusieurs époques..
L'ambiance m'a charmée. On reconnaît bien Giverny, avec Monet qui veille, bien présent même s'il n'est pas là physiquement.
Je trouve que cette bande dessinée est une réussite, une bonne idée de cadeau avec Noël qui approche.
Ma note : cinq étoiles.
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J'avais beaucoup aimé le roman de Bussi dont la fin m'avait vraiment étonnée.
J'ai tout autant aimé cette Bd. Pas tout à fait pour les mêmes raisons car je connaissais déjà le procédé de l'auteur.

je l'ai aimé pour son ambiance à la Giverny, sa lumière, ses couleurs pastel. Mais je l'ai surtout aimé pour le beau portrait des trois femmes de cette histoire : la petite Fanette si douée pour la peinture, la jeune et sexy institutrice Stéphanie Dupain, et la narratrice, vieille dame mystérieuse...Elles sont toutes les trois dans un genre différent très attachantes et très charismatiques.

Il en va de même pour l' inspecteur Sérénac : si perspicace et si charmant...

Pour ceux qui n'ont pas lu le roman, cette version graphique est tout aussi bluffante. L'enquête proposée par Michel Bussi prend toute son ampleur dans ce décor impressionniste. Nos yeux y sont flattés...il n'y a plus qu'à se laisser prendre une nouvelle fois au piège !

Il est rare qu'une adaptation d'un roman en BD trouve grâce à mes yeux à ce point là alors bravo messieurs Duval et Cassegrain !
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