Tony Duvert était un grand malade, pédocriminel revendiqué. Son écriture est la plupart du temps confuse, volontairement à coup sûr. Type Nouveau Roman sans doute. Violés et violeurs se confondent à la première personne, souvent dans la même phrase. L'invraisemblable à des allures de confession. Jamais d'érotisme. Encore moins d'humour. le malsain côtoie l'immonde pour ensuite faire place à l'abject. C'est long parfois, ça revient toujours au même, mais la lecture, hachée forcément, est agrémentée de quelques phrases terriblement bien écrites, voire d'un paragraphe ou deux, fluides, ultralucides, tous les quinze ou vingt pages. On ne peut pas dire qu'il n'avait pas de talent. A 22 ans, il étalait déjà sans fard toute la crasse qui le composait. Dommage que l'écriture ne lui ai pas servi de thérapie.