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EAN : 9782756085418
128 pages
Delcourt (09/11/2016)
4.09/5   23 notes
Résumé :
A la cour du sultan Malik Shah, le poète, astronome et mathématicien Omar Khayyâm est tantôt acclamé pour son éloquente érudition, tantôt menacé pour sa philosophie jugée impie. Ce libre penseur qui aime évoquer avec ironie son scepticisme devant les croyances religieuses est dérouté par une confrontation marquante et brillante avec Hassan ibn Sabbah, pour qui la fin religieuse justifie tous les moyens
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Cette bande dessinée m'a laissé sur ma faim. J'ai trouvé cette histoire un peu courte. J'ai eu l'impression qu'il me manquait certains éléments pour l'apprécier davantage. Malgré cela j'ai tout de même apprécié ma lecture et surtout la réflexion qu'elle m'a conduite à mener sur la religion. J'ai aimé le parallèle qui est fait avec l'actualité à la fin de cette BD.
J'ai particulièrement apprécié les dessins de l'auteur mais aussi la colorisation que je n'ai pu qu'admirer pendant ma lecture .
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Jean Dytar est l'auteur que j'ai découvert et qui me semble être le plus prometteur pour l'avenir. J'avoue avoir totalement été subjugué par La Vision de Bacchus qui a été un véritable coup de coeur ainsi qu'une grande découverte pour ne pas dire un coup de maître.

Cinq ans auparavant, il avait produit le prometteur sourire des marionnettes. Il est vrai que le style graphique ainsi que la structure du scénario ont complètement évolué en mieux. Pour autant, on sentait déjà l'ambition de produire quelque chose de puissant philosophiquement et d'inventif.

J'ai juste un peu été déçu par une fin que je n'arrive pas vraiment à comprendre dans les motivations du personnage principal à savoir un ingénieux astrologue iranien. Pour le reste, cela va plus loin qu'un simple conte persan. On remonte aux sources même du mouvement des assassins et du fanatisme religieux.
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Le Sourire des Marionnettes de Jean Dytar conte un épisode de l'histoire iranienne à travers la destinée d'un sage perse nommé Omar Khayyām (qui a réellement existé - notre ami Wikipedia vous en dira plus par ici), devin en charge de l'établissement des horoscopes des puissants, dont la vie flotte au cours du XIème siècle au gré des mouvements religieux. Alors que la population iranienne est majoritairement chiite, les sultans turcs qui règnent sur ce territoire décident d'instaurer l'islam sunnite en tant que religion officielle. Certains chiites s'opposent à cet ordre, notamment un certain Hassan Ibn Sabbah qui fonde la secte des Assassins. Entre ces deux courants de l'islam, l'indépendance et le non-conformisme du malicieux Omar Khayyām sont alors mis à rude épreuve.

Surprenant tant sur le fond que sur la forme, le Sourire des Marionnettes se distingue par son originalité. le contraste annoncé dès la couverture ornée d'une contradiction entre le calme d'un jardin doré luxuriant et l'âpreté d'une intrigante tête coupée se confirme au fil des pages tournées. le raffinement des traits et la composition étonnante des perspectives tranchent avec la violence et l'érotisme parfois cru de certaines scènes. Similaires à des miniatures persanes, certaines planches sont une véritable ode à l'art islamique, l'oeil étant sans cesse attiré par les détails géométriques des décors. le choix d'une introduction et d'une conclusion silencieuses renforcent la singularité de cet album, qui permet de se plonger dans un chapitre de l'histoire de l'islam, qu'on ne peut s'empêcher de rapprocher des déchirements actuels qui affectent cette religion.

Presque trop court, et à ne pas placer entre toutes les mains, cette bande dessinée rassemble tous les ingrédients qui font la réussite d'un conte des 1001 nuits : intrigues, amour, magie, trahisons, légendes et, bien sûr, poésie.
Lien : https://www.chezlaurette.org..
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Très sympathique BD, avec un véritable coup de coeur pour les dessins de l'auteur. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas attardé sur les planches pour le pur plaisir visuel en lisant une BD. Et ce n'est pas uniquement le résultat du trait, mais également la colorisation et la composition des planches, qui est parfaitement propice à la contemplation. Rien que pour ce magnifique dessin, la BD vaut le coup.

L'histoire n'est pas en reste, bien que je n'ai pas eu de sensation d'une histoire inoubliable. le mélange entre le conte et l'histoire, avec la petite touche de réflexion autour de la religion m'a bien plu. C'est dosé finement, aucun aspect ne prenant particulièrement le pas sur un autre. Cependant, j'ai trouvé que l'ensemble n'était au final pas si fourni que ça. C'est rapidement conclu, et j'aurais aimé un peu plus d'histoire. le fait d'avoir ce dialogue à la fin, très intéressant par ailleurs sur les problèmes encore d'actualité autour de la foi et de la religion, coupe l'histoire et j'aurais bien aimé quelque chose ensuite.
Mais l'histoire prend le temps de parler de son propos sur la religion et l'idée que chacun peut en développer. Notamment lorsqu'on choisit de développer le mensonge ou l'endoctrinement. C'est bien mené, et j'ai adoré la façon truculente de répondre de Omar Khayyam. le propos développé n'est cependant pas à sens unique, bien que l'on sente l'auteur prendre parti pour Khayyam.

En fin de compte, je pense que je relirais plus cette BD pour les extraordinaires planches qu'elle nous livre plutôt que pour son histoire, qui contient de jolis passages dialogués, mais qui m'a paru trop rapide. En tout cas, je recommande la lecture, qui a été un réel plaisir pour moi !
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Nous sommes en 1092 de notre ère en Iran. le sultan Malik Shah et son grand Vizir Nizam al Mulk sont assassinés, ce dernier par un tout jeune homme rayonnant d'un sourire maintenu après sa décapitation. Hassan ibn Sabbah est soupçonné d'avoir initié ces meurtres. Ce sera Omar Khaygan, astronome épris de liberté, qui sera conduit malgré lui auprès d'Hassan Ibn Sabbah. Ce dernier révélera à son ami de longue date Omar, comment il recrute des jeunes hommes prêts à assassiner sourire aux lèvres. Cette bande dessinée qui attire par son dessin naïf et précis très coloré fait penser à des miniatures précieuses. La couleur or intensifie cette impression, comme le soin apporté aux décors extérieurs ou intérieurs, et les frises aux formes géométriques qui entourent les cases comme des écrins. Mais derrière ces dessins colorés, l'auteur Jean Dytar, pose la question de la liberté de pensée, du pouvoir, et de la manipulation par la foi, sujets d'une grande actualité.
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critiques presse (1)
Sceneario
28 février 2017
En plus d'être intéressante pour son dessin, cette oeuvre l'est pour le regard original qu'elle porte sur l'Iran médiéval, ses gens haut placés et les coutumes qui font leur quotidien.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L'homme est une marionnette consciente qui a l'illusion de la liberté.
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Ainsi le livre de votre existence n'est écrit que par vous-mêmes. Et personne, pas même Allah ne sait à l'avance quand s’achèvera la dernière page.
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Sina nous dit que la vie et l'intelligence sont des dons d'Allah qui permettent à ce monde d'être autonome. (Avicene)
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Tu veux donc dire que Dieu n'est pas infaillible.
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