Docteur, tome 1 : Le docteur

J'avais un grand apriori en commençant cette saga, car les avis étaient assez mitigés. Et à ma grande surprise, je me suis laissée entrainer dans cette lecture.

L'histoire est originale. En effet, je n'ai encore jamais lu de roman évoquant ce sujet et je trouve qu'il reste assez intéressant. Le fait d'avoir le point de vue de Colton et Pepper me semble être un choix judicieux car il permet d'exploiter le ressenti de chacun face à une situation commune et pourtant bien différente selon le point de vue. Cela me convient parfaitement que le point de vue de Finn ne soit pas abordé dans ce tome car entre les réactions de Pepper et de Colton, on arrive à se faire une idée précise de sa manière d'être ou de penser.

Certains passages sont tout de même un peu cliché. J'aurai aimé par exemple, que tout les personnages ne soient pas incroyablement beaux. Ce n'est pas gênant pour la lecture, mais c'est un peu répétitif.

Je trouve cependant qu'il y a un manque de rythme dans ce roman. Je ne me suis pas ennuyée, mais certains passages me semblaient un peu trop long, sans intérêt ou redondants. De plus, même si l'écriture est simple et fluide, je n'ai pas été fan de la manière dont sont amenés certains passages.

Ce livre est plus une curiosité qu'un coup de cœur. Car même si au début, je pensais que j'allais vite abandonner, je suis assez curieuse de savoir comment la situation et les personnages vont évolués dans les autres tomes. Et mine de rien, réussir à attiser la curiosité du lecteur est une réussite, car je vais lire la suite.

. Tu es à nouveau disponible. Il est grand-temps que tu en profites ! Que tu n’aies pas peur d’inviter des hommes à sortir, même s’ils te répondent non ! Que tu te retrouves dans le lit d’un parfait inconnu, merde ! Que tu enfiles de la lingerie et que tu te tortilles comme la petite nana sexy que tu es. Tu ne crois pas qu’il aurait été flatté de recevoir les avances d’une déesse comme toi ?
Même quand j’étais au fond du gouffre, Stella parvenait à me donner le sourire. À me rappeler ma juste valeur. À me faire me sentir aimée.

Personnellement, ce mariage m’avait comblée. J’avais épousé l’homme parfait, et j’aurais voulu que jamais ça ne se termine. Je devais pourtant tourner la page. Mais le perdre ? C’était au-dessus de mes forces. Il comptait bien trop pour moi.

Je n’eus aucun mal à imaginer ses lèvres pleines contre ma bouche. À tel point que j’en devinai déjà la douceur gourmande sans même les avoir effleurées. Impossible de me concentrer. Mon esprit vadrouillait déjà dans des contrées lointaines. J’étais clairement en manque. Ça faisait des plombes que je n’avais pas couché, et ma dernière fois avait été, disons… moyenne. Mes hormones étaient en folie.

Malgré son charisme et sa facilité à convaincre les gens, il ne paraissait pas pour autant taillé pour le métier d’avocat. C’était son père qui l’avait orienté vers le droit, puis le piège s’était refermé sur lui, le condamnant à pratiquer une activité qui ne l’enchantait pas.