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EAN : 9782492596056
220 pages
DALVA (06/05/2021)
3.35/5   20 notes
Résumé :
Tokyo se prépare à l’arrivée de la flamme olympique. Mais de loin en loin, depuis quelques temps, on assiste à un étrange phénomène. Les anciens, hommes et femmes, mus par une force magnétique, amènent dans des lieux publics des pierres radioactives. Et dans cette mégapole en proie à cette étrange menace terroriste, une quadragénaire assiste au déclin de sa mère, chaque jour plus mystérieuse. Le travail envahit son quotidien. Les amours se font virtuelles. Sa fille ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Trinity, Trinity, Trinity est un roman très particulier écrit par l'autrice japonaise Erika Kobayashi. Véritable incursion dans un Japon moderne, Erika Kobayashi nous charme avec une plume envoutante.

Alors que Tokyo se prépare à accueillir la flamme olympique, nous suivons le quotidien de trois femmes. Coincée dans son quotidien d'employé et de mère célibataire, nous découvrons le quotidien d'une femme emprisonnée par le déclin psychologique de sa mère et par l'éloignement de sa fille adolescente. Alors que Tokyo vibre au rythme des Jeux Olympiques, une menace terroriste se précise. En effet, de nombreuses personnes âgées se mettent à se promener avec des pierres radioactives entre les bras...

Avec une plume originale, percutante et pleine de sarcasme, Erika Kobayashi nous offre avec son premier roman, une réflexion autour de son pays, un pays marqué par son histoire et ses nombreux traumatismes.

Le roman est particulier et est une véritable expérience de lecture. J'ai rencontré peu de romans qui bouscule autant son lectorat. L'autrice a une plume très précise tout en étant métaphorique et extrêmement travaillée (bravo à la traductrice). Chaque phrase est pesée et le tout en fait un roman d'une grande qualité. le parti pris sur le traitement de ses nombreuses thématiques ainsi que le rebondissement final explique facilement que le roman ne pourra pas plaire aux plus grands nombres, mais j'ai été notamment très touchée par la justesse du traitement de la folie (le premier chapitre est fabuleux).

L'autrice tente de nous expliquer les traumatismes encore palpables des différents événements radioactifs qu'a pu subir le Japon tout en nous parlant des effets néfastes de la société japonaise sur l'importance de l'image dans cette société et également plus globalement sur la féminité et sur la maternité. le roman est rempli de réflexions mises en miroir avec des anecdotes historiques ce qui le rend encore plus enrichissant !

Trinity, Trinity, Trinity est un roman très particulier que j'ai pris énormément de plaisir à découvrir et qui vaut le coup de redécouvrir tant les métaphores sont présentes et mériteraient une relecture pour une meilleure compréhension des messages de l'autrice. La plume d'Erika Kobayashi chamboule et marque.
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Trinity, Trinity, Trinity…Comme une incantation, un mantra, une psalmodie. Ce livre est un peu un ovni littéraire, s'inscrivant dans un univers artistique global porté par son auteure, qui décline le thème de ses oeuvres écrites dans des installations, qu'elle met en place dans différents lieux d'expositions dans le monde.
Le récit s'inscrit complètement dans le temps présent, et se projetait même quelques mois après sa publication au Japon en 2019, au moment de l'ouverture prévue des jeux olympiques, à l'origine à l'été 2020. le narrateur principal est une femme d'âge moyen, mère célibataire et active, qui doit rapidement faire placer sa mère qui commence à souffrir de démence sénile. Sa fille lui cause aussi quelques inquiétudes, de part son côté rebelle, et leurs difficultés à communiquer. Il faudrait encore ajouter la soeur de la narratrice…Un univers entièrement féminin donc, l'homme n'étant présent que virtuellement à travers un pseudo électronique, Cerbère, notre chère mère de famille ayant l'habitude de se connecter à un site de rencontre coquin, ce qui donne lieu régulièrement à de courts dials croustillants, généralement aux toilettes. Mais les vrais personnages principaux sont peut-être, collectivement, les vieux. Ces vieux japonais, qui se mettent à être frappés nombreux par une étrange maladie, la Trinity, qui leur fait porter et parfois brandir en s'agitant devant les caméras, qui suivent le trajet de la flamme olympique, une pierre noire, la « pierre de l'infortune », dans ce qui ressemble à de mini-attaques terroristes de type sectaire. En sourire ? Pas tant que ça, quand il s'agit d'une pechblende, qui n'est autre que du minerai d'uranium, pierre découverte jadis dans les mines d'argent de Bohème, à Saint Joachimsthal. Dès lors, l'auteur va revisiter à travers ce que raconte la pierre, les origines et l'histoire du cauchemar nucléaire : l'exploitation de cette mine européenne désormais épuisée, la découverte de la radioactivité, du polonium et du radium par Marie Curie, le projet avorté de développement de la bombe atomique par le Japon via leur allié nazi, et évidemment la suite, ce Japon martyrisé en 1945, après d'ultimes essais de la bombe du côté de Trinity aux Etats-unis, et puis Fukushima en 2011…

Décidément ce nucléaire reste la hantise japonaise, dans un passé qui ne passe pas et des contestataires peu nombreux à s'exprimer mais qui ne lâchent pas. Les vieux démons de l'archipel sont là, ses faiblesses structurelles, les fractures et inquiétudes au sein d'une société qui vieillit rapidement, vieux qu'il faudra soigner, au sens propre mais aussi au figuré, alors qu'il se sentent de plus en plus marginalisés…La condition de la femme aussi, les mères célibataires, la virtualisation du sexe (phénomène pour le coup non spécifiquement japonais), les phénomènes sectaires (le Japon est le pays des sectes bouddhistes, généralement inoffensives, mais le pays reste marqué par l'attentat au gaz sarin dans le métro en 1995 commis par la secte Aum).

L'ambiance est brumeuse dans la tête de l'héroïne, la pierre noire ne la quitte pratiquement jamais et lui « parle » comme si elle prenait possession de son esprit, nous racontant l'histoire de l'atome, tel un tourbillon. Un roman parfois nébuleux donc, mais riche de nombreuses thématiques sur le Japon d'aujourd'hui et ses problèmes, qu'il ne fait souvent que suggérer. C'est pourtant précieux, car les romans japonais sont souvent traduits avec de nombreuses années de retard, même si cela tend à s'améliorer. Ici au moins, le lecteur peut sentir le pouls du pays quasi en direct, et ce n'est pas tout rose. Cette vision est intéressante, car minoritaire, il n'est pas politiquement correct de pointer les faiblesses du pays. En outre, nous apprenons énormément sur l'histoire du nucléaire et de la radioactivité, l'auteure est passionnée et s'est sérieusement documentée, les références de fin d'ouvrage en témoignent.

En conclusion, un roman qui se mérite, mais un ton et une réalité modernes, roman riche de thématiques diverses fort instructives sur l'état du Japon, qui donnent envie au lecteur d'en savoir plus encore.
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Suite à la chronique de Ichirin-No-Hana je me suis offert : Trinity, trinity, trinity de Erika Kobayashi.
Tokyo se prépare à l'arrivée de la flamme olympique.
Mais de loin en loin, depuis quelques temps, on assiste à un étrange phénomène.
Les anciens, hommes et femmes, mus par une force magnétique, amènent dans des lieux publics des pierres radioactives.
Et dans cette mégapole en proie à cette étrange menace terroriste, une quadragénaire assiste au déclin de sa mère, chaque jour plus mystérieuse.
Le travail envahit son quotidien. Les amours se font virtuelles. Sa fille adolescente devient étrangère. Les souvenirs sont voués à l'oubli...
Trinity, trinity, trinity est un roman très particulier. Tellement que je ne sais pas trop quoi en penser et surtout.. comment le chroniquer ? Ai je aimé un peu, beaucoup.. pas du tout ?? Difficile à dire lol
Nous découvrons trois femmes : la grand-mère, la fille et la petite-fille. L'aînée voit ses souvenirs se faire la malle, la fille travaille beaucoup et la petite-fille fuit elle aussi à sa manière, elle est ado et a son caractère. La fille est un personnage très complexe, difficile à cerner. Elle s'est inscrite sur Trinity et pratique le sexe de façon virtuelle. Elle est troublée par l'arrivée de ses menstruations (oui car le sang menstruel est assez présent dans ce roman). Elle travaille beaucoup et elle s'inquiète pour sa mère. Celle ci serait t-elle atteinte de la démence et de la maladie qui touche les anciens, et les fait transporter des pierres radioactives ? Maladie portant le nom de Trinity..
La radioactivité est très présente dans ce roman, comme dans la vie des japonais. Elle est là, dans leur vie de tous les jours, dans le sol. Invisible mais bien là...
Ce n'est pas parce que c'est invisible que ce n'est pas présent dans l'histoire, dans les souvenirs..
J'ai été troublé par cette histoire parfois un peu perchée toutefois je ne peux pas dire que je n'ai pas apprécié ce roman. Il m'a troublé, il est surprenant et je ne suis pas prête de l'oublier même si j'ai du digérer un peu pour pouvoir vous le présenter.
J'ai apprécié de me retrouver à Tokyo, où je rêve de retourner même s'il est différent de mes souvenirs et de ce que j'ai vu. Ce roman ci ne nous fait pas découvrir la ville, mais plutôt des réminiscences de la radioactivité au Japon. Celle ci est ancrée dans le pays et l'autrice nous le rappelle d'une façon très originale.
Trinity, trinity, trinity est un roman que je vous invite à découvrir, malgré un avis mitigé car c'est un OLNI (Objet Littéraire Non Identifié à et il est intéressant à lire.
Ma note : 3,5 étoiles.
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Je suis assez dubitaive à la fin de cette lecture où je ne crois pas avoir compris grand chose.

J'étais très intriguée de savoir ce qui se cachait derrière ce livre enigmatique. La Sainte Trinité ? le fait qu'il y ait trois générations de femmes ?
Non, pas tout à fait. C'est ici l'acronyme pour une maladie donnant des hallucinations auditives, faisant délirer et dont les sujets sont obsédés par des matériaux à forte radiation.
C'est aussi le nom de code du premier essai nucléaire au monde (à White Sands).
Mais c'est également dans le roman une plateforme de cybersexe.
Oui, rien que tout ça.

Bref, après ce tour d'horizon du titre et de la signification du mot, venons-en à l'histoire que je n'ai pas trouvé fluide et limpide. Elle nous dépeind la journée du lancement des JO à Tokyo. Hormis cela, il y à une tripotée de personnes âgées brandissant des pierres radio-actives, et il est aussi beaucoup question (je trouve) du sang menstruel. Voilà mettez tout ça dans le même panier et vous avez un semblant de trame de l'histoire.

Je suis désolée pour l'auteure d'être complètement passé à côté de son livre. Je ne doute pas un instant qu'il doit y avoir des messages cachés que je n'ai pas su décrypter, hormis cette obsession pour tout ce qui touche à la radioactivité. Je serai ravie si certains lecteurs pouvaient m'éclairer et me donner leur vision du roman.
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Expérience littéraire !

Ce récit est atypique et ne ravira probablement pas tous les lecteurs.
Le style est particulier et la trame de l'histoire témoigne d'un traumatisme encore bien présent au Japon, celui de la menace nucléaire et ses conséquences.

C'est une lecture que je qualifierais de dense malgré le peu de pages (216). Beaucoup de sujets y sont abordés, mais y sont surtout suggérés. Erika Kobayashi explore ici les thèmes de l'Histoire, de la mémoire, des traces oubliées du passé, mais aussi de l'évolution des générations et du terrorisme.

Des liens invisibles – comme des radiations – sont parsemés tout au long du récit et établissent un parallèle entre le Japon moderne et celui du passé, à chaque fois confrontés à la menace nucléaire. C'est habilement fait et documenté, mais je dois bien avouer que c'est parfois déconcertant. Je ne suis d'ailleurs pas certaine d'avoir saisie toutes les références tant la culture nippone est éloignée de la notre.

Le tout premier chapitre donne le ton et nous immerge dans l'esprit d'une personne âgée qui perd la mémoire. Les impressions et les sentiments sont parfaitement décrits, gage d'un excellent travail de traduction. Même si je suis parfois restée dubitative quant à l'intérêt de certains éléments, j'avais très envie de connaitre la suite de l'histoire. le coté brut, limite cru du récit le rend percutant, addictif, mais aussi déstabilisant.

Ce livre est le premier ouvrage traduit en français d'Erika Kobayashi et inaugure le catalogue d'une nouvelle maison édition (Dalva Editions) qui a l'audace de se lancer dans une ligne éditoriale 100% féminine, avec des ouvrages aux couvertures magnifiques.

Si vous n'avez pas peur de vous perdre (car c'est quand même un peu perché) et que vous êtes curieux, c'est une expérience dépaysante qui mérite d'être tentée.
Lien : https://livrite.fr/trinity-t..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ma fille prend l'iPad sur la table et se met à tapoter dessus.
Je ne sais plus de quoi elle est en train de parler, au juste.
Mais cette incapacité à me regarder dans les yeux m'amuse un peu.
Je contemple son visage baissé.
Que puis-je voir de plus dans cette fille née de mon ventre ?
Dès l'instant où je suis née du ventre de ma mère s'est formé dans mes ovaires un ovule, un follicule qui allait devenir ma fille. J'ai vécu avec la présence de ma future progéniture pendant plus d'un quart de siècle, avant de la côtoyer tous les jours pendant plus de dix ans, jusqu'à saturation.
Quelle blague.
Elle jette l'iPad sur le lit devant moi. Avant d'attraper son sac, sans un mot, et de quitter la pièce sans se retourner.
Je tente de la retenir, mais ne parviens qu'à émettre un grognement.
Je vois sa silhouette disparaître dans le couloir.
On a beau être en été, elle est vêtue en noir de la tête aux pieds et porte un sac à dos tout tordu de la même couleur, orné d'un écusson Death Be Not Proud et dont j'ignore le contenu. La moitié du couloir est plongée dans l'ombre. L'espace d'un instant, pourtant, j'aperçois ses yeux baignés de larmes, ses courts cheveux noirs ébouriffés et son gilet de dentelle blanche, frappés par la lumière du soleil, éblouissante, puis elle disparaît complètement.
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Autrefois, sur le campus de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi exploitée par TEPCO, se trouvait une vaste forêt, appelée "le bois aux oiseaux sauvages".

Plusieurs fois par an, elle ouvrait ses portes au public, et de nombreuses familles venaient s'y promener.
Enfants et personnes âgées tous ensemble
Installés sur un drap de plastique déployé sur la pelouse
Ils contemplaient les cerisiers prostrés en fleur.
Dans les boîtes à bentô, c'étaient sandwiches au thon, aux oeufs ou à la confiture, onigiri au saumon et à la prune, poulet frit et boulettes de viande.
On cueillait des fleurs de trèfle blanc pour en tresser quantités de couronnes.
Les azalées du Japon fleurissaient d'un rouge éclatant, et à côté du houx à feuilles entières, les andromèdes du Japon se paraient de bottes blanches.
De l'été à l'automne, partout, les roseaux à plumes et les égirons se couvraient de pompons cotonneux. A l'ombre des arbres se cachaient les cloches violet pâle des Tripterospermum japonicum.
Tant de glands et de châtaignes jonchaient le sol qu'on était bien en peine de tout ramasser.
Et quelle que soit la saison, on entendait toujours chanter les oiseaux.

Sans doute est-ce pour cela qu'on l'appelait "le bois aux oiseaux sauvages".
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Il n'y avait rien de plus terrifiant que de voir un expert aussi chevronné que M. Tani atteint de Trinity.
Il serait capable de pirater le système de la centrale afin de provoquer la fusion du réacteur, ou de répandre des matières radioactives dans l'eau ou la nourriture.
Avec le peu de temps qu'il lui restait à vivre, il n'avait rien à perdre à commettre un attentat suicide, disait-on. Une partie des propos postés par Tani sur Facebook juste avant l'incident avait été tweetée et retweetée des dizaines de milliers de fois.

" La perte de souvenirs provoquée par la démence me tourmente. Cependant, ce n'est pas moi qui, en ce moment, souffre d'amnésie. Ne sont-ce pas plutôt les gens qui ne ressentent pas la moindre douleur alors qu'ils oublient le passé et ce qui est invisible pour les yeux ?
Si on appelle terrorisme les actes servant à exprimer de façon visible la colère et la tristesse de ce qui ne peut être vu...
Alors peut-être s'agit-il de mon acte de terrorisme à moi.
Qu'ainsi débute la riposte des invisibles."

La riposte des invisibles avait commencé.
Désormais, les personnes âgées étaient considérées comme les êtres les plus dangereux.
Les plus de soixante-cinq ans pouvaient bénéficier, s'ils le souhaitaient, d'un examen clinique gratuit afin de dépister les symptômes de Trinity. La proposition avait soulevé une forte opposition, au motif que de nos jours on était encore jeune à soixante-cinq ans, et qu'on ne devait pas être traité comme un vieillard ; protestations qui, à leur tour, avaient provoqué une levée de boucliers.
La télévision s'était mise à diffuser des spots mettant en scène des seniors de tous milieux, actifs et en bonne santé, et partout dans le pays, les écoles à afficher les poèmes gagnants d'un "concours de haïku promouvant le respect de nos anciens".
Quant à moi, quant à nous, un frisson nous parcourait chaque fois que retentissait le bruit d'avertissement du compteur Geiger.
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Mais seul un gémissement s'échappe de ma bouche.
Que débute la riposte des invisibles.
Un bruit s'élève.
Celui de la terre qu'on creuse.
De la terre qu'on creuse toujours plus profond.
Le passé, toutes ces choses enfouies dans les ténèbres, les choses invisibles, seront maintenant illuminés.
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Arrivée près de la gare, j’aperçois un échafaudage dressé au milieu d’un rond-point.

Est-ce l’effet de la lumière aveuglante ? Les lanternes en papier rose fluorescente suspendues tout autour de l’édifice semblent terriblement tape-à-l’oeil.

Avec l’échappement de la chaleur contenue dans le macadam, l’après-midi promet d’être encore plus cuisant. Les enfants dont déjà en vacances d’été, mais la fanfare du collège de ma fille doit venir jouer la chanson officielle des Jeux à 13 heures. Certains de ses camarades devaient même y participer. Bien sûr, avec les risques d’insolation, la discussion a fait rage lors de la réunion des parents d’élèves, mais le passage à proximité de la flamme olympique étant considéré comme une occasion unique, on a finalement décidé d’ériger une tente, sous laquelle jouerait la fanfare, à l’ombre.
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