Les garçons ne tricotent pas (en public)

Un livre tendre, drôle et très plaisant emprunté à la médiathèque. J'ai eu peur au début de la lecture que le principe - un adolescent est forcé de suivre un stage de tricot et y prend goût - soit un peu trop cliché mais même si certains personnages représentent ces préjugés et ce sexisme "le tricot c'est un truc de filles" c'est traité intelligemment.
Ben Fletcher a écopé d'une mise à l'épreuve qui va le confronter d'une part à la vieille dame à qui il a fait du tort et à qui il doit désormais rendre service mais aussi l'obliger à suivre un cours de tricot...
Or à la fin du premier cours, l'adolescent se rend compte qu'il est plutôt doué pour faire ça et il se prend de passion pour cette technique.
J'ai aimé voir comment Ben conçoit très sérieusement son activité en réfléchissant aux matières, techniques et modèles, comment il intègre aussi la communauté créative des tricoteuses.
Il y a aussi des intrigues sentimentales et amicales et le rapprochement de Ben avec Mme Frensham dont le regard change aussi sur "les jeunes".
Un excellent moment de lecture.
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Tout d'abord attirée par cette couverture très flashy et pleine d'humour, Les Garçons ne tricotent pas (en public) est un roman qui m'a énormément plu et qui s'est lu très rapidement.

Ben est un jeune garçon très attachant et sympathique qui se prend de passion pour le tricot, activité considérée comme une activité de « mamie » par la plupart des personnes. Vraiment pas facile de parler de sa nouvelle passion à ses copains et sa famille (surtout avec un papa mécanicien), Ben sera faire preuve d'une grande maturité pour son âge. En plus d'aimer cela, Ben est plutôt fort dans ce nouveau hobby au point de devenir participant au concours régional (où il aura d'ailleurs comme adversaire une certaine Katniss Everdeen).

T.S. Easton nous montre que le tricot n'est pas si ennuyeux que cela à l'air et nous offre un roman avec beaucoup d'actions et de rebondissements (eh oui !). L'auteur a su me surprendre et j'ai passé un super moment de lecture où le sourire était souvent au rendez-vous.

Obligé de suivre un cours de tricot, Ben se découvre une véritable passion et du talent pour ce loisir. Gêné par cette occupation "féminine", il va tout faire pour cacher son passe-temps à son entourage. A travers son journal intime, il va se confier sur son quotidien.
Ce livre est une véritable bouffée d'air frais ! C'est drôle et léger, un bon livre pour se changer les idées.

Ben est un ado. Il est gauche, ses copains sont des boulets première catégorie, il a du mal à communiquer avec son père, il flirte avec maladresse avec les filles. En gros la vie n'est pas facile pour lui.
Après avoir eu quelques soucis avec la justice, Ben doit faire ses preuves. le voilà embarquer dans un cours de tricot. Aurait-il enfin trouvé son truc ?
Les personnages sont tous attachants. Ses potes sont plutôt encombrants mais tellement drôles et loyaux. L'assistance sociale malgré des hauts et des bas professionnels reste optimiste et fier de Ben. Ben et sa victime s'apprivoisent …..
Il y a de belles trouvailles : la mère magicienne, un remake de 50 nuances de Grey style ado.
L'histoire est écrite à la première personne façon journal intime. C'est bien construit, j'ai beaucoup souri et ri en lisant les aventures de Ben.

Je n'ai qu'une hâte me replonger dans le tricot. Bon je suis moins ambitieuse que Ben je ne fais que des écharpes mais ça m'a donné envie de m'y remettre.
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J'ai acheté ce livre parce que je suis une "accro" au tricot.
L'histoire de Ben m'a beaucoup plu. Un peu malgré lui, il se met au tricot et découvre qu'il aime vraiment ça! Mais n'arrivant pas à assumer sa passion au grand jour, il se cache pour tricoter, ce qui fait qu'il se met dans des situations assez amusantes. Jusqu'au moment qu'il ne peut plus cacher cette passion et ses grands talents.
Le moral de l'histoire c'est qu'en osant affronter les "paradigmes" comme : le tricot c'est pour les grands-mères ou les filles, le regard de son père, Ben prend confiance en lui et démontre que tant que nous faisons quelque chose qui nous plaît et qui nous fait du bien, il n'y a pas de mal et tant pis si cela ne plaît pas aux autres.
J'ai bien aimé le style et l'humour employés dans ce livre.

Peut-être pas la lecture de l'année mais un très bon moment tout de même. Ben est un jeune adolescent qui se laisse un jour entraîner par ses amis, et se retrouve par manque de chance à percuter une vieille dame à vélo. Condamné à effectuer de menus travaux chez ladite victime, Ben se voit contraint de choisir un cour manuel prévu dans son programme de probation. En choisissant le tricot, il ne s'attendait à rien de plus qu'à la honte et l'ennui, et pourtant ! Le jeune homme va se découvrir une passion dévorante pour la laine et les aiguilles. C'est assez drôle et j'ai aimé suivre le développement de cette passion inattendue, et d'être le témoin de son investissement. De jolies valeurs sont mises en avant dans ce roman, ce qui ne gâche rien.

Ben Fletcher est un lycéen qui n'a pas vraiment choisi ses amis si bien qu'il n'a pas grand chose en commun avec eux. Lui qui est plutôt un enfant sage se retrouve souvent embrigader dans des situations improbables. Cette fois, il s'agit de voler des bouteilles d'alcool qui serviront de droit d'entrer à l'une des fêtes les plus prometteuses de l'été. Malgré les appréhensions de Ben le vol se passe sans encombre. Malheureusement sur le chemin du retour, la bande fait encore des siennes : sur un passage piéton bien précis, Mme Frensham s'occupe de faire traverses les plus jeunes et arrête donc la circulation, mais les amis de Ben ne sont pas décidé à l'écouter. Ils forcent donc le passage et Ben les suit mais contrairement à eux, il se fait attraper par Mme Frensham. Un enchaînement de rebondissements fait qu'il y en a pour treize mille livres de dégâts, sans oublier que Mme Frensham a été blessée, et Ben est désormais sous contrôle judiciaire. Il doit rédiger un journal, faire quelques tâches pour la femme qu'il a soi-disant agressée, mais surtout participer à un atelier parmi : mécanique automobile, tricot, poterie, informatique. N'aimant pas particulièrement la mécanique et s'y connaissant déjà en informatique, il n'a plus que deux options devant lui. Et puisque Mlle Swallow, la prof d'anglais sexy, anime le cours de tricot, Ben opte pour celui-là malgré ses réticences et ses préjugés concernant cette activité. Sauf que le personnel du service de probation s'est encore trompé et que Mlle Swallow n'anime absolument pas le cours de tricot. Dommage pour Ben, il est trop tard pour changer, d'autant plus qu'il se surprend à apprécier cette activité finalement. Il se découvre même un certain talent, au point que sa prof l'inscrive à un concours national.

Les garçons ne tricotent pas (en public) est présenté sous la forme d'un journal, celui-là même que doit rédiger Ben. Toute l'histoire se passe dont de son point de vue mais pour une fois cela ne m'a pas dérangé. Il faut dire que j'étais tellement plongée dans son récit que je n'ai pas eu le temps de me poser beaucoup de questions ! Si je l'ai entamé avec un chouille de scepticisme (notamment à cause de la couverture) et avec une bonne dose de curiosité, je me suis laissée embarquer sans même m'en rendre compte. J'ai suivi Ben dans ses mésaventures sans la moindre arrière pensée. J'ai eu honte avec lui, j'ai ri avec lui, j'ai stressé avec lui, j'ai espéré avec lui, … Bref, j'ai tourné les pages sans le réaliser et j'ai passé un super moment !

Ben est un garçon vraiment simple et gentil, qui a du mal à parler aux filles et qui parfois se demande ce qu'il fait avec Gex, Joz et Freddie. Il n'est pas populaire, pas plus intelligent qu'un autre (même s'il a clairement un esprit scientifique, ce qui fait que certaines de ses analyses m'ont laissé de marbre), bref il est très, très facile de s'identifier à lui. Même s'il a certains tocs qui font qu'on se demande parfois s'il n'est pas très, très légèrement autiste (je ne pourrais pas vous dire pourquoi exactement. C'est plus une impression, un ressenti, mais je me suis poser la question plusieurs fois). Sa bande d'amis est spécialisée dans les plans foireux à la limite du légal (quand ils ne sont pas clairement illégaux) mais ils ont au moins le mérite de faire sortir Ben de sa coquille et de son quotidien, lui offrant des expériences qu'il n'aurait jamais tenté seul (comme aller à la fête de Anaya ou s'incruster dans une boîte de nuit alors qu'il est mineur). Et c'est exactement pour ça que je les aime ! Ils sont tantôt bizarre tantôt lourd mais ils apprécient vraiment Ben. Sa famille est un peu plus … disons un peu moins commune. Sa petite soeur Molly ne fait que de brèves apparitions, sa mère est une magicienne souvent en tournée, et son père un mécanicien qui n'a clairement pas inventé la poudre (fan de foot et bourré de préjugés, comme le fait que les garçons héréto ne tricotent pas). Même s'il ne les comprend pas toujours, Ben s'entend bien avec sa famille. J'ai aimé la complicité qu'il a avec sa mère. Sa relation avec son père est un peu différente. Comme il ne veut pas le décevoir, Ben n'ose pas lui dire qu'il n'aime pas les voitures ou le sport, et encore moins qu'il aime faire du tricot.

C'est d'ailleurs l'un des points central du livre. Comment assumer sa passion pour le tricot dans une société comme la nôtre ? Autour de lui, tous pensent que les aiguilles ne vont qu'aux femmes ou aux gays. Sauf que Ben n'est ni l'un ni l'autre, alors pourquoi est-ce qu'il adore le tricot ? Parce que ça lui permet de ne plus penser à rien, de décrocher de tous ses soucis, de faire un break. Et puis surtout c'est tellement gratifiant de réaliser quelque chose de ses mains ! Au tout début, Ben fait tout pour que cela reste un secret. Il prétend participer au cours de poterie et demande au professeur qui anime le cours de n'en parler à personne. Bien entendu le lecteur sait d'avance que cela ne pourra pas rester ainsi. Ben le sait aussi, d'ailleurs, il n'est pas assez naïf pour croire que tout cela restera secret bien longtemps. Et pourtant malgré tout il continue d'y croire et repousse sans cesse le moment où il devra en parler à son père. Je pense que si c'est cette histoire m'a autant touché c'est parce que malgré moi j'y ai fait un parallèle avec le fait de faire un coming-out. le secret n'est pas aussi « important » et pourtant la peur que ressent Ben est exactement la même. Il sait qu'on va le juger, peut-être même le rejeter. Tout ça pour quoi ? Parce qu'il aime quelque chose qui ne devrait pas l'intéresser. J'ai toujours trouvé ridicule cette manie de coller des poupées dans les mains des petites filles et des voitures dans celles des garçons. le tricot n'est pas seulement un truc de fille tout comme il n'est pas seulement un truc de « vieille ». J'ai vraiment eu peur pour Ben lorsque son secret éclate au grand jour. D'abord dans son lycée, ce qui m'a fait appréhender la réaction de ses amis, puis ensuite chez lui, surtout en ce qui concerne son père. Évidemment je savais que tout ne pourrait pas bien se passer donc la réaction du père n'a pas été une réelle surprise. Je dirais même que j'aurais été déçue qu'il en soit autrement. J'ai été blessée en même temps que Ben et j'ai espéré avec lui pour que les choses s'arrangent enfin.

Ce livre est vraiment une grande réussite et une très bonne lecture. le récit est léger et drôle tout en abordant mine de rien des thématiques sérieuses et parfois complexes comme l'affirmation de soi, l'acceptation de la différence, le regard des autres, la violence à l'école, les préjugés, les introspections classiques de l'adolescence (l'amitié, l'amour, la famille, …). Il y des moments parfois un peu durs, notamment face à ces personnes qui restent positionnées sur leur retranchement et ne veulent pas admettre qu'ils puissent potentiellement avoir une vision des choses étriquée. Certes Ben réussit finalement tout ce qu'il a entrepris et l'histoire frôle le non-crédible mais au final ça n'a pas la moindre importance parce qu'on est heureux pour lui.

Finalement le seul reproche que je puisse faire sur Les garçons ne tricotent pas (en public) concerne toutes les références à la culture populaire que l'on peut y trouver. Je préfère quand un livre est intemporel parce que tout le monde ne peut pas avoir la totalité de ces références. Un exemple tout bête : il est ici beaucoup question de Hunger Games. J'ai failli ne pas lire cette saga donc j'ai failli passer à côté d'énormément de références, ce qui aurait gêné ma compréhension du livre. Ah si, autre point négatif : la couverture ! Merlin qu'elle est moche et pas du tout représentative de l'histoire. Mais à part, j'ai vraiment passé un très, très bon moment !
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Ce livre raconte l'histoire de Ben, un adolescent de 17 ans sans histoire. Pour être invité à une fête, lui et ses amis décident d'aller voler de l'alcool dans un supermarché. Tout se passe pour le mieux jusqu'à ce que Ben provoque un carrambolage en rentrant chez lui et renverse une vielle dame. Après cet incident, Ben se voit obligé de suivre un programme de mise à l'épreuve pour jeunes delinquants. Il doit rédiger un journal intime de chaque jour de sa mise à l'épreuve et choisir une activité à laquelle il devra assister une fois par semaine. Ben choisit le tricot. Il y prend très vite goût et cela devient une véritable passion, qu'il essayera de cacher à ses amis et à sa famille par tous les moyens.

J'ai vraiment apprécié ce livre ! le seul défaut que je pourrais lui donner c'est qu'il est assez long. Mais quand on est plongé dedans, il se lit vraiment vite. Je conseille vraiment ce livre. le personnage de Ben reflète parfaitement la plupart des adolescents d'aujourd'hui. Si bien qu'a certains moments, je me reconnais !
Vers le début du récit, on voit bien que Ben n'apprécie pas du tout sa passion pour le tricot. Une phrase m'a d'ailleurs beaucoup marqué : « de toute façon, je suis bien parti pour être un loser, alors autant rester sur la ligne jusqu'au terminus. » En lisant cette phrase, on voit bien que Ben pense qu'il est un « loser » comme il le dit, probablement car il imagine que c'est ce que ses amis penseraient de lui si ils connaissaient sa passion.
Puis au fil du récit, on se rend compte que Ben apprécie de plus en plus sa passion, il va même jusqu'à faire des allusions au tricot an parlant de choses de la vie de tout les jours. Par exemple : « … qu'on aurait dit qu'un géant y avait fait du tricot ».
Ben regrette également par la suite d'avoir menti à ses proches, notamment à son père. Encore une fois il fait des allusions au tricot : « Quel foutu sac de mensonges à noeud je me suis fabriqué… ou tricoté. ».
Loïc

Rédigé sous la forme d'un journal, l'auteur nous fait partager le quotidien d'un jeune adolescent étudiant. Quelque peu gaffeur, désabusé, doutant de lui, aux copains mauvais conseilleurs, vivant au sein d'une famille unie et originale, il fait la rencontre brutale de Mme Frensham, suite au plan foireux imaginé par sa bande de copains..... Contraint d'effectuer un programme de rattrapage, il s'inscrit à l'atelier tricot pour lequel il se découvre une vraie passion et un réel talent.
Même si le lecteur anticipe facilement les événements, n'est pas épargné par tous les clichés de cette activité, l'auteur s'attache à montrer l'intérêt de cette pratique qui nécessite une grande concentration dès que les modèles deviennent un peu complexes. Dès lors tout le reste est secondaire....mais les préjugés sont ancrés : un loisir ringard, pratiqué par des femmes plutôt....pas jeunes ! Ben ne peut donc pas d'emblée révéler, partager son intérêt pour la laine et la création. Anecdotes, quiproquos, rivalités, convoitises, complicité, mensonges...les ingrédients sont réunis pour une histoire joyeuse et pleine de rebondissements.
Le titre et la couverture m'ont «accrochée»....étant tricoteuse à certaines heures. Je n'ai pas été déçue par cette lecture facile, de détente et pour autant bien documentée sur cet «art du fil».

Ce livre bien tricoté raconte la métamorphose d'un adolescent anglais par le biais d'une passion dévorante.
Ce garçon qui n'aime pas le football et perd pieds en publique, sera propulsé au devant de la scène par sa nouvelle occupation, le tricot.
Un roman un peu cliché pour dénoncer les clichés, mais traité avec humour et fraîcheur.
Un roman à lire pour le plaisir et à faire lire à ceux qui pensent que certaines activité sont réservées aux filles, et d'autres aux garçons.