Sex/Life, tome 1

Çà commençait pourtant bien, sur une bonne idée : une femme frustrée écrit un journal avec ses frasques sexuelles pré-maritales sur lequel tombe son mari, mari qui va s'en inspirer pour pimenter leur vie sexuelle.
Sauf que le résultat final ressemble plus au journal intime tenu par une ado de 15 ans qui fantasme sur un prof. C'est sans imagination avec des fantasmes ras la casquette. Les scènes un peu osées se comptent sur les doigts d'une seule main. Et comme le livre ne repose que sur çà, le temps fini vraiment par être long. Et en plus, plus le livre avance, moins ces scènes sont décrites, jusqu'à ce qu'elle nous raconte que sa meilleure expérience sexuelle s'est passée dans un lit miteux entouré de rockers endormis. Vous voulez en savoir plus ? Tant pis pour vous les explications s'arrêtent là.
BB est un personnage immature dont le plus grand fantasme est que son mari se fasse tatouer son nom... Franchement, pauvre Ken. Ce n'est pas à une psy qu'on devrait expliquer que la réussite d'une relation tient à la communication. Alors si elle veut pimenter sa vie sexuelle, elle peut aussi en parler à son mari, plutôt que d'attendre que çà tombe du ciel...
Je m'arrête là, il n'y a pas grand-chose à sauver dans ce livre.