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EAN : 9782813210432
Guy Trédaniel éditeur (01/01/2013)
3.44/5   120 notes
Résumé :
Y-a-t-il une vie après la mort? Ou plus exactement, est-ce que le Paradis existe? Eben Alexander, neurochirurgien à l'esprit rationnel, nous en donne la preuve, après avoir vécu une NDE (expérience de mort imminente). Cet homme de 52 ans atteste de l'existence du Paradis dans ce livre témoignage, aussi extraordinaire que bouleversant. L'auteur nous invite à partager son voyage dans une autre dimension, là où il a rencontré des êtres de lumière, très différents de to... >Voir plus
Que lire après La preuve du paradis - Voyage d'un neurochirurgien dans l'après-vie...Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Ce n'est pas un témoignage, c'est un roman. Lorsque vous témoignez, vous rapportez ce que vous avez directement perçu : vous y étiez, vous avez vu, entendu – éventuellement vous avez aussi ressenti, pris peur, anticipé. Vous pouvez aussi rapporter ce que vous avez fait et comment dans la situation dont il est question, vous êtes intervenu. A aucun moment, il ne convient que vous ne fassiez le récit de ce que d'autres ont fait en votre absence – ce qui relève de leur témoignage à eux. Or l'auteur passe son temps à faire cela : rapporter ce que les autres ont fait, dit, et même, c'est extraordinaire, pensé. Les dialogues sont rapportés « comme si vous y étiez », les intentions sont là, les sentiments ; c'est une véritable vision panoptique – mais que l'on ne croie pas qu'elle fasse partie de l'EMI, comme il semblerait que l'effet s'y fasse ressentir : il s'agit pour l'auteur, d'une manière très chronologique de rapporter les évènements qui se sont déroulés pendant qu'il était dans le coma, enfermé dans son « voyage spirituel » - puisqu'à aucun moment, contrairement, semble-t-il à de nombreux témoignages d'EMI, il n'entre en contact, lors de son EMI, avec ceux et ce qui entoure(nt) son corps. Il se prête donc, dans une forme de décentrement depuis un lieu « de nulle part » à raconter des faits a posteriori (Phyllis s'est garée, Jean a pris la sortie, Bond avait imaginé son père, Holley a rencontré notre amie Sylvia, Holley n'avait pas manqué de remarquer à quel point les médecins….) - un point de vue hétérodiégétique comme on dit. Comme il n'est nulle part indiqué que la connaissance de tous ces événements provient de l'EMI, la narration est donc intentionnellement biaisée : il s'agit donc d'un roman.

Pour s'en convaincre, il suffit de se rendre compte que les chapitres qui portent sur la relation de l'EMI ne sont que sept (les 5, 7, 9, 12, 18, 20, 22) sur les trente-cinq du livre, et comme ce sont les plus courts, cela ne fait que trente-cinq pages sur 245 (14%). Des chiffres, comme les estimations de mortalité, voilà qui fait scientifique. Maintenant si l'on considère que dans ces 35 pages, il n'est pas non plus question de témoignage « pur », mais de la relation de prétendus souvenirs mêlée à des considérations diverses mettant à distance la cohérence de ces mêmes souvenirs (des oiseaux ? des ange ? je me suis demandé si les êtres ailés le produisaient, j'aurais alors pu l'appeler « primordiale », Combien de temps suis-je resté dans ce monde ? je n'en ai aucune idée), on conviendra qu'en matière de témoignage, le commissaire aurait à y redire (tenez-vous en aux faits, je vous prie). Il se peut, il est vrai, que l'auteur n'ait jamais eu affaire aux gendarmes. On conserve donc la méthode romanesque d'un narrateur « qui n'y est pas », mais raconte ce qu'il voit – ou imagine - comme dans une boule à neige : il parle toujours d'un endroit derrière la conscience.

Et c'est là que le texte fait s'éloigner d'un propos confus, naïf, mal construit ou exagérément séducteur (adjectifs qui le maintiennent toutefois dans l'éloignement d'une perfection du genre dont il est question) et fait plutôt verser du côté de la supercherie : comment dans un état de conscience soi-disant « directe » le très sérieux docteur pourrait-il encore réfléchir sur ce qui lui arrive ? Y aurait-il encore une conscience derrière la conscience, une capacité réflexive sur « ce qui vous arrive » quand vous vivez une situation de « pleine conscience », d' « ultra-conscience », pour reprendre des sens qui semblent évoqués dans les EMI ? de deux choses l'une, soit en effet la capacité réflexive se maintient et alors… le témoignage n'a aucun intérêt puisque, finalement, il ne se produit rien d'autre que cette impression que l'on a dans un pays étranger : comme tout est étrange, surprenant, étonnant… et formidablement proche de ce que l'on connaît (on « voit » les riantes prairies, on « rencontre » des gens gentils sous le ciel étoilé,… quelle originalité) ; soit ce n'est pas le cas – et le récit… est une fantaisie ; un roman.

Et, de fait, le récit est bien articulé, bien chronologique – qui semble suivre les journées les unes après les autres comme si rien, de l'espace et du temps n'était modifié dans ce soi-disant lieu « hors du monde »… Cette version du paradis ressemble aux Enfers des Grecs ou aux vitraux des Eglises, des enluminures des parchemins et des images pour enfants : c'est comme ici, mais arrangé différemment : dans cette EMI, rien de bien surprenant – et Dante raconte mieux.

Ensuite, outre la construction par chapitres (un qui concerne l'EMI sur deux au plus fort de l'expérience, alterné avec la vie de papa-maman) et le lieu uniforme du narrateur « hors de l'histoire », se trouve tous les éléments des topoï de l'écriture romanesque : mon histoire est fantastique et vous devez la lire, mais plus encore c'est mon histoire à moi qui doit vous impressionner parce que je suis quelqu'un de peu ordinaire : orphelin (j'ai été abandonné à la naissance par une mère-fille et un père post-adolescent), très compétent et intelligent (je suis neurochirurgien), très grand (je fais deux mètres), je pratique les sports extrêmes (sauts en parachute et ascension de hauts sommets), il m'est arrivé une chose rare (un coma) provoqué par une maladie rare chez les adultes (une méningite), elle-même provoqué de manière rarissime (une bactérie pour enfants) qui plus est dont on a soupçonné qu'elle aurait pu avoir la virulence d'une autre bactérie assez peu commune et ravageuse (la peste) qui m'a fait vivre une expérience étonnante (une EMI), mais plus encore « une EMI particulière » (chapitre 14). Moi qui suis spécialiste du cerveau, je promets encore de vous en conter sur le sujet, cet organe extraordinaire dont les performances vous ont épaté dans l'introduction – sans que l'on sache si c'est du cerveau en général que je parlais ou du mien – ce qui vous invite discrètement à vous assimiler à moi, car quand je parle des capacités de mon cerveau, c'est tout autant le vôtre que je célèbre, votre cerveau ou le mien, nous parlons toujours de la même chose, n'est-ce pas ? - opération très efficace pour faciliter la lecture, cela, l'identification. C'est vous dire, au-delà de la banale EMI que j'ai à vous dire, si mon histoire vaut la peine d'être lue et vous promet du sensationnel. Lisez, quoi qu'il arrive, vous ne serez pas déçu, vous en aurez pour votre argent. On comprend qu'il faille 210 pages autour du témoignage pour l'enrober de tout cela.

Mais ce qui est plus extraordinaire encore – et donc d'autant plus susceptible de véracité – c'est que tout cela est pour moi parfaitement normal. Mon excellence ne me fait ni chaud ni froid parce que je suis très organisé et stable dans mon existence : scientifique, je discrimine très vite les idées folles (et ma femme qui a fait les beaux-arts et se dit médium m'évite au passage des conversations difficiles), j'ai aussi un milieu social extrêmement stable : j'ai idolâtré mon père au point de vouloir faire son métier – et mon fils (Eben IV, j'ai dû relire plusieurs fois pour comprendre ce « IV ») veut me ressembler – ma femme (que j'ai piquée sans effort – mon charisme sans doute – à mon colloc' – qui d'ailleurs ne m'en a pas voulu) m'adore, et, pour montrer à quel point je suis bien sous tous rapports, en plus, je suis catholique pratiquant. C'est bien simple, vous n'aurez rien à me reprocher. Tout se déroule dans ma vie dans les sommets (que je gravis) comme sur du papier à musique. C'est donc vous dire si je vous dis la vérité quand je vous dis qu'il m'est arrivé quelque chose d'étonnant, mon Voyage au Paradis, comme Orphée est revenu des Enfers, Prométhée de l'Olympe ou plutôt comme Jésus du royaume des cieux, qui, comme moi, et contrairement aux deux autres, avait un message à vous transmettre, puisque j'ai jugé que c'était, dans ma vie pourtant si solide, à moi si fort, un événement déstabilisant: c'était peut-être le premier.

Bon soit. Personne ne pourra dire que ce n'est pas vrai. Personne ne pourra dire non plus que ce n'est pas éminemment romanesque. Et alors, ce qui est dans les romans est forcément faux peut-être ? Je n'ai pas le droit de raconter mon EMI parce que je suis parfait ? Que nenni, que nenni, mais disons que cela commence à faire beaucoup d'écarts à ce qui conviendrait pour un récit « authentique » et, surtout, une source « scientifique » - d'autant que le romanesque est plus puissant encore, car à qui lit bien, en fait, non, en guise d'événements déstabilisants dans ma vie, c'était le second. le premier est survenu quand j'ai découvert que mes parents biologiques, en fait, se sont aimés ; que – preuve d'amour – ils se sont mariés ; et plus encore, que malgré tout cet amour, j'ai été abandonné ; et que ma famille biologique, après toutes ces années, m'a opposé un refus net de me voir. Tout s'est effondré. Qui suis-je, où vais-je et dans quelle étagère (non pas celle à niveaux, de bas en haut, de l'EMI). Maintenant je fais mal mon travail, je doute, et, pire que tout, je ne crois plus en Dieu. C'est la dépression, comme quand je saute en parachute. Alors croyez-le bien, si je vous dis que j'ai vu Dieu, que j'ai baigné dans sa lumière et qu'il m'a transmis un message pour vous (trois en fait), sous forme de mots quand j'étais dans un état où les mots n'existaient plus, ce n'est pas que je me prends pour Mahomet, sacrilège que vous êtes !, c'est, tout simplement, il faut bien se l'avouer malgré l'étonnante surprise de cette conclusion fantastique, que j'ai vu Dieu et que j'ai baigné dans sa lumière. de toute façon, ce n'est pas vous qui allez me contredire : vous y étiez, vous ? Et vous allez me dire que Dieu n'existe pas quand je vous dis que je l'ai vu ? Ah non, vraiment, c'est trop fort ! Je l'ai vu, de mes yeux vus ; alors il est évident que ce que je dis est vrai et tout le monde comprendra donc que je me sois remis à croire en Dieu, non pas parce que je tiens mordicus à dire que c'était Dieu, en qui je ne croyais plus (vous ne me lisez pas ou vous faites exprès ?), mais parce que c'était lui. Dans ma vie organisée, la vérité est celle de la déstabilisation de mon EMI et de ma foi retrouvée en Dieu. Voilà. Croire en Dieu, c'est la vérité. Cette ancre (chap 6) dont vous avez besoin, vous aussi, parfaitement, dans l'existence, comme pour moi, c'est de croire (j'ai mis les références du site internet de mon association en fin d'ouvrage pour vous faciliter le parcours de votre chemin de croix). Point barre. La preuve du paradis est apportée.

Comment ? Ah oui, pourquoi alors j'ai crié « Dieu, aide-moi ! » avant de sombrer sept jours dans le coma si, à ce moment, comme je vous l'ai dit, je ne croyais plus en Dieu ? Ah, oui, non, je ne sais plus, enfin, vous savez, c'est compliqué ces choses-là.

Bon alors si nous ne sommes toujours pas convaincus d'avoir lu un roman « qui fait du bien », c'est-à-dire parle aux douleurs cachées, aux trahisons profondes, aux amours refusées et tous ces regrets que nous avons et que nous voudrions effacer en nous disant que nous aussi nous sommes quelqu'un de bien, qui n'a fait de mal à personne mais que nous aurions bien besoin là, maintenant d'une ou deux explications sur ces béances qui nous fragilisent, quitte, dans l'esseulement, qu'on nous fasse lire que quelqu'un quelque part nous accueille dans son infinie bonté et que ce sentiment qui est bien humain et bien compréhensible n'a pas besoin de se donner le crédit de la science pour s'exprimer dans un récit chronologique et savamment structuré qui finit naturellement en « Happy end », eh bien qu'il suffise de se dire que, personnellement, quand j'ai mal aux lombaires, je ne me dis pas que j'ai la grippe et que, pour la guérir, ce serait une bonne idée que d'aller prendre un bain chaud. Mais il est vrai que je ne suis ni médecin ni chirurgien, ni neuro-chirurgien, et encore moins américain. Donc, je vous l'accorde, tout est possible.
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Un livre intéressant, du point de vue "scientifique", effectivement, puisque la partie "néocorticale" du cerveau de ce neurochirurgien (ça ne s'invente pas !), était éteinte lors de cette surprenante EMI. La partie la plus frappante pour moi est l'espèce de stade "bactérien" qu'il traverse régulièrement, genre "tu vas très haut mais vois, tu vas aussi très bas", et j'ai dans l'impression que ce va et vient entre haut et bas était nécessaire afin qu'il prenne pas le melon à son retour... Mdr !

Le vocabulaire est effectivement très "religieux", mais il faut se rappeler qu'on est aux US. L'auteur utilise ses références culturelles, ce qui est normal. Il faut savoir que beaucoup "d'athées" font le même genre d'expérience, et que, une fois revenus, ils ne le sont plus. Mais avoir une spiritualité ne signifie pas forcément "entrer dans une religion".
Enfin perso on pourrait dire que je suis dans toutes les religions et dans aucune, mdr ! Entre le Tao, La religion hindoue sur laquelle je me penche, les religions chrétiennes, le bouddhisme, les chamanismes de partout, on peut dire que je syncrétise à mort ! Seul l'Islam, pour l'instant, ne m'attire absolument pas (quoi que, le soufisme me fait un peu de l'oeil, mais je manque de temps).

Fin bref, c'est un livre intéressant (mais aussi une énième redite), pour qui connait déjà le sujet, inintéressant pour ceux qui n'y croient pas, c'est pas lui qui les convaincra de quoi que ce soit. Je les plains, c'est dommage pour eux...

Einstein a dit : "L'homme qui considère sa propre vie et celle de ses semblables comme dépourvues de sens n'est pas seulement malheureux, mais difficilement apte à la vie."
Ce qui est très vrai... :)

Là d'ailleurs, je viens de recevoir "Comment je vois le monde", d'Einstein, je me plongerai dedans aussitôt que j'aurai fini mon bouquin "Masse Critique"...
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Il s'agit là du témoignage d'un neurochirurgien sur une expérience de mort imminente au cours d'une méningite bactérienne. Il nous raconte ce qu'il a vu, ressenti, son interprétation des évènements, et enfin les enseignements qu'il en retire. Je ne mentirai pas, j'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre, comme l'indique le titre, il est très axé religion. N'étant pas croyante, c'était très difficile de rester concentrée, ce qui ne m'empêche pas de respecter les croyances de l'auteur, bien au contraire.

La deuxième chose qui m'a marquée, c'est la fin du prologue : "et c'est la vérité"... D'un seul coup, je me suis vue en train de dire une énième fois à ma nièce "il suffit que tu me dises ça pour que je n'y crois pas...". Pour autant ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : je ne dis pas que l'auteur ment. Je ne doute pas qu'il a vécu ce qu'il relate mais quant à l'interprétation qu'il en fait, je suis beaucoup plus sceptique. Selon moi l'inconscient de chaque personne réagira de façon différente selon son propre système de croyance et/ou de valeur, si bien que ce qui peut être vécu dans une situation comme celle-ci peut-être radicalement différente d'une personne à une autre, même si les différents témoignages qui existent gardent des bases communes que sont le tunnel et la grande lumière. Il en va de même pour l'interprétation qui en est faite bien entendu.

Du reste, ce qui me chiffonne dans ces histoires de morts imminentes, c'est qu'on ne peut pas savoir à quel moment se produisent les évènements : pendant le coma ? pendant le réveil ? Ainsi je ne vois pas comment je pourrais me raccrocher à cette idée qu'il y a bel et bien quelque chose après la mort. J'aimerai croire en quelque chose, mais ce ne sont pas ces témoignages de mort imminente qui me convaincront de quoi que ce soit...

Enfin, je me trompe peut-être sur ce point mais il me semble que l'auteur ne manque pas d'ego : dire que parce que ça lui est arrivé à lui, neurochirurgien, et pas au citoyen lambda, ça change toute la donne. Non seulement c'est une insulte au-dit citoyen lambda, mais ce n'est pas parce que c'est arrivé à un neurochirurgien que je vais m'incliner et dire que oui c'est vrai, c'est sûr, il n'y a aucun doute, il a raison...
Lien : http://labulleasylla.blogspo..
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alors quoi vous dire sur ce témoignage superbement poignant..
un extrait qui m'a beaucoup troublé
"Beaucoup d'autres ont observé la stupéfiante clarté d'esprit que retrouvent parfois les personnes agées atteintes de démence juste avant de s'éteindre,tout comme john l'avait observée chez son pére(un phénoméne appelé"lucidité terminale")Il n'existait aucune explication neuroscientifique à cela."
Dans cette extrait il parle que souvent au seuil de sa mort la personne agée démente ou alzeimer a un moment de lucidité et nous parle et parle a une personne,ou sa maman,un pére...un etre cher,qui est pret d'elle et qu elle va mourir
Dans le cadre de mon métier,j'ai très souvent était amenée a accompagnait des gens dans leur dernier souffle...
et mon équipe et moi avont souvent assister a des choses troublantes..
ce témoignage ne m'a pas fait pensé a un religion en particulier,l'auteur parle de dieu mais l'appelle aussi "om"
il est surtout question de sa propre expérience en "EMI"..
pour moi ça reste toujours troublant ce genre d'histoire ,car plus le temps passe et plus pour moi,je suis sur de ce monde spirituelle,que la vie ne s'arrete pas à la mort...
je remercie le DR Eben alexander pour son magnifique témoignage..et remplie d'espoir...
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De culture scientifique, comme l'auteur mais plus modestement, j'aime les choses tangibles, démontrables et vérifiées. Je ne réfute pas les expériences individuelles mais je pense qu'il est difficile d'en tirer des généralités et surtout de les faire admettre à un large public. Pourtant, je me souviens m'être étonnée des discours de ma grand-mère sur son lit d'hôpital quelques jours avant sa mort. Elle parlait effectivement d'autres membres de la famille décédés réunis autour d'elle et a vu une personne qui allait entrer dans notre famille sans pourtant la connaître. Par contre, ce type de vision me semble logique. Penser aux morts que l'on va rejoindre jusqu'à les voir réunis, imaginer des images à partir des discours que l'on entend peut-être en semi-conscience, me semblent normal pour un cerveau léthargique.
Le docteur Eben Alexander estime de manière très professionnelle que ses visions hyper-réalistes n'étaient pas scientifiquement possibles avec un cerveau ( cortex) anéanti par sa méningite fatale. Noyée dans le vocabulaire scientifique, je suis incapable d'en vérifier l'exactitude.
Curieusement, l'auteur me donne des clés pour comprendre ses sensations. Adepte du parachutisme, Eben Alexander a exécuté de nombreux sauts en chute libre. Frôlant parfois la mort, son corps a ressenti cette sensation de se mouvoir dans des atmosphères particulières à proximité des nuages.
Enfant adopté, Eben a un besoin immense d'être reconnu et aimé. Cette recherche de l'amour inconditionnel dans ce nouveau monde correspond à son voeu le plus cher sur terre.
Inconscient, Le Professeur nous décrit ses errements dans le "Monde vu du Ver de Terre" puis dans le Passage qui mène au Coeur, zone d'amour équivalente au Paradis. Il me semble logique qu'en état de coma, l'auteur revive des états largement connus et vécus : flottement du corps, recherche de l'amour.
Bien que les mots soient insuffisants pour transcrire une telle expérience, Eben parvient à faire ressentir la lumière du Passage, l'attirance vers le coeur où le bien-être atteint son apogée. Et là aussi son expérience de la chute libre doit l'aider. Les sensations ne sont guère différentes d'une expérience experte et réussie d'une séance de méditation.
Si je peux comprendre et admettre ce qu'a pu vivre ce neurochirurgien, je suis plus réservée sur son lien rapide avec le Divin. Fort heureusement, l'auteur n'insiste pas trop sur l'influence des prières sur ce miracle. Je ne réfute pas ce pouvoir mais je n'apprécie pas qu'on le galvaude en propos commerciaux. Avec quelques phrases de plus, j'aurais pu sentir le discours d'un recrutement sectaire. Certes, comme le signale l'auteur, nous ne connaissons qu'une infime partie de l'univers et tant de choses peuvent se cacher dans les trous noirs.
Toutefois, l'auteur parvient à diversifier ses approches d'une part en nous donnant des clés sur sa vie personnelle et familiale et d'autre part avec des notions intéressantes comme la pensée préphysique ou le "moi spirituel dont nous nous approchons en manifestant de l'amour et de la compassion."
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Brillant, vibrant, extatique, stupéfiant… Je pourrais aligner les adjectifs les uns après les autres pour décrire ce à quoi ce monde ressemblait et ce qu’on y éprouvait, mais aucun n’y parviendrait. J’avais l’impression que je venais de naître. Je n’étais pas re-né ou né de nouveau. Seulement… né.
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Mon expérience m’a montré que la mort du corps et du cerveau n’est pas la fin de la conscience, que l’expérience humaine continue au-delà de la tombe. Plus important encore, elle continue sous le regard d’un Dieu qui aime et chérit chacun d’entre nous et vers lequel convergent au bout du compte l’univers lui-même et tous les êtres qui s’y trouvent.
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Il me faudra le reste de ma vie, et plus encore, pour redécouvrir ce que j’ai appris là-haut. La connaissance qui m’a été donnée n’a pas été « enseignée » comme le seraient une leçon d’histoire ou un théorème de mathématiques. Les intuitions se produisent directement, sans avoir besoin d’être ajustées et absorbées. Cette connaissance a été stockée sans mémorisation, instantanément et une fois pour toutes.
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lorsque quelqu'un dort,on peut le regarder et se dire qu'il y a toujours un personne qui habite ce corps.Il y a une présence.Mais la plupart des médecins vous diront qu'il en va autrement pour une personne dans le coma.Le corps est là,mais on ressent une sensation étrange,presque physique,que la personne est absente.Que son essence,inexplicablement,est ailleurs
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Prendre les bonnes décisions à l'aide du libre arbitre face au mal et à l'injustice sur terre signifierait bien moins si nous nous souvenions,pendant que nous sommes ici,de la beauté et de la magnificence de ce qui nous attend
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Eben Alexander, neurochirurgien à l'esprit rationnel, nous en donne la preuve, après avoir vécu une NDE (expérience de mort imminente).
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