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EAN : 9782841119318
528 pages
Editions Nil (01/06/2017)
3.87/5   61 notes
Résumé :
« Si un couple devait exister, c’est celui de Tess et Gus. » Sophie Kinsella
À mettre dans toutes les valises cet été.
« C’est le premier jour du reste de ta vie », voilà une phrase que Tess a vue des centaines de fois sur une de ses assiettes, chez elle, dans le sud de l’Angleterre. En cet été 1997, la jeune fille ne peut s’empêcher d’y songer, tandis qu’elle savoure la fin de ses vacances idylliques à Florence avec sa meilleure amie Doll. Car sa vie ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre m'aurait à coup sûr fait fuir à grandes enjambées, s'il ne m'avait été offert par une amie Babeliote dont je connais l'exigence en matière de littérature.
C'est donc tout à fait confiante que j'ai entrepris cette lecture.

Tout débute en 1997, lorsque Tess savoure la fin de ses vacances à Florence avec Doll sa meilleure amie. Toutes les deux s'apprêtent à vivre de grands changements puisque l'entrée à l'université approche. de plus Tess doit prendre en charge sa soeur handicapée pour soulager leur mère en fin de vie.
Gus, au même moment, est en vacances au même endroit avec ses parents. La vie de cette famille a elle aussi été touchée par le destin et Gus doit faire le deuil de son frère.
Sans se connaître, ils admirent tous les deux l'église San Miniato al Monte. Puis ils se revoient par hasard sur le Ponte Vecchio. Pendant 16 ans, leurs destins vont se croiser et se recroiser, jusqu'à ce qu'ils aient la chance de faire connaissance.

Dit comme ça, on peut penser à un roman gentiment naïf, voire cucul la praline. En fait, il n'en est rien, Kate Eberlen évoque à travers le parcours de ses personnages des sujets douloureux tels le handicap, la dépendance, la fin de vie, la place du hasard dans nos vies.

L'écriture est fluide et agréable, la double narration donne du peps au récit. Il serait exagéré de parler de coup de coeur, mais de belle surprise, absolument.

Merci Gwen
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L'été est là, bien installé, chaud et orageux, un été comme on n'en a pas eu depuis longtemps et après lequel on soupirait - même si on se plaint continuellement de la chaleur sur le refrain "Y a plus de saison ma bonne dame !". Avec ce bel été, revoici les incontournables envies de lectures légères et sucrées, alors quand l'éditeur Nil m'a envoyé "Miss you", le premier roman d'une certaine Kate Eberlen, je n'ai pas hésité longtemps avant de m'y plonger.

Avant tout, voyons un peu ce qui me fait habituellement fuir dans une romance :
- un incipit du genre "Aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie."
- une couverture tarte avec un gros coeur et deux personnages qui se tournent le dos
- un récit qui aborde tous les sujets tendance du genre : deuil, cancer, syndrôme d'Asperger, etc.
- les ficelles éculées dudit genre : première soirée à l'opéra, drague à coup de poésie, héroïne férue d'art et de littérature, pas très à l'aise dans son milieu d'origine, héros père malgré lui, infidèle malgré lui, paumé malgré lui...

"Miss you" réunit tout ça, y compris l'incipit tant redouté. Et pourtant... ça marche. J'ai vraiment beaucoup apprécié ma lecture, j'ai eu du mal à la lâcher et je crois me souvenir que je n'avais pas autant apprécié une romance depuis "Avant toi" de Jojo Moyes et ça remonte déjà à quelques années. "Miss you" n'est pas à proprement parler un coup de coeur mais définitivement une belle lecture estivale.

Qu'est-ce qui fait nous fait aimer une romance ?
Certainement quand le récit nous interpelle et nous émeut, quand on s'identifie à un ou plusieurs de ses personnages, quand on y trouve les décors qui nous sont chers par dessus tout, quand on ressent intimement les sentiments des protagonistes pour les avoir déjà vécus... Alors forcément c'est totalement subjectif, mais en ce qui me concerne, le fait qu'une partie de l'histoire se déroule à Florence, une ville que j'adore et où j'ai vécu des moments forts, m'a vraiment permis de m'évader de mon quotidien. C'est bien ce qu'on demande à un roman, non ?

Ainsi, bien que présentant tous les signes extérieurs de la romance la plus mièvre qu'une plage puisse accueillir sur son sable, "Miss you" n'est en réalité pas du tout une romance, c'est même un récit assez sombre par bien des aspects. Simplement, c'est un beau roman, bien écrit et très humain, qui donne vie entre ses pages à des hommes et des femmes qui s'aiment, ne s'aiment plus, s'aiment à nouveau, et déploient la palette classique mais terriblement naturelle des relations sentimentales. Une fois de plus donc, ne pas se fier aux apparences.

L'auteur - pas une minette mais une femme mature - semble vouloir illustrer qu'un couple, ce ne sont pas seulement deux solitudes qui se sont trouvées et qui acceptent de vivre ensemble pour se rassurer, mais bien deux personnalités ayant les mêmes aspirations, les mêmes ressentis et désireuses de construire ensemble des projets, grands ou insignifiants. Je trouve qu'elle y réussit très bien, avec sensibilité et doigté. Les deux protagonistes, Gus et Tess, vont se croiser pendant presque vingt ans sans jamais se rencontrer. Et Kate Eberlen joue subtilement au chat et à la souris avec son lecteur, feignant de lui faire deviner quelle circonstance pourrait bien les rapprocher ou les éloigner. Gus et Tess sont deux personnes plutôt banales que rien ne distingue vraiment mais comme presque toujours, derrière la banalité des existences, se cachent des talents, des dons et des comportements qui fragilisent ou rendent fort.

"Miss you", aux accents Nichollsiens assumés - la mièvrerie en moins -, m'a ainsi réconciliée avec le genre, d'autant qu'il m'a épargné le très gros défaut que j'attribue à "Un jour", à savoir 300 pages de trop !


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Une romance bien loin des clichés!!! C'est beau dans une romance, une rencontre qui fait boum, puis un peu de désagrément, et au finish, on sait que l'amour viendra nous consoler. Mais avec Miss you, l'auteure nous épuise, elle nous déroute de cette voie classique, on y reste longtemps dans ce livre, on s'en fiche du temps, pas parce que c'est lassant, c'est simplement qu'il n'y a pas que la romance qui nous intéresse, on est d'ailleurs loin d'y penser. Les pages qui tournent nous racontent la vie de Tess et celle de Gus, un point c'est tout. On côtoie leur vie comme si elle pouvait être la notre, on les découvre sans chercher à repérer leur premier baiser...et on s'attache à eux à un point que quand vient la romance, on n'est pas loin de l'évanouissement...
A lire absolument!
Merci à Gwen21 de m'avoir envoyé ce livre!!!
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J'ai entamé ma lecture hier soir et j'ai juste eu le temps de lire un chapitre (une jeune femme apprend en rentrant de vacances que sa mère est atteinte d'un cancer) et de lire les premières lignes du deuxième (un jeune homme qui a perdu son frère). Pas très gai comme démarrage...
Du coup, pour me motiver un peu, je suis allée jeter un oeil sur la dernière page comme je le fais souvent. Et là, je me rends compte que le dénouement s'annonce aussi triste que le début de la lecture (de jolis sentiments, mais trop de tristesse quand même).
Voilà pourquoi j'ai déclaré forfait si vite : j'avais besoin d'une lecture plus légère…
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Les histoires d'amour sont, très souvent, un peu répétitives. Un homme et une femme – ou toute autre combinaison – se rencontrent et l'un tombe amoureux de l'autre – parfois c'est réciproque dès le début, parfois c'est plus compliqué. Naturellement, cet amour n'est pas sans obstacle – l'autre qu'il faut conquérir, la famille qui n'approuve pas, un ancien partenaire qui revient, un enlèvement ou que sais-je encore – mais il finit par tout conquérir à la fin. N'oublions pas non plus les classiques du genre : déclaration passionnée, premier baiser sous la pluie ou devant un coucher de soleil, hésitations et coups de folie…

Si c'est ce que vous espériez lire, vous avez choisi le mauvais roman. Ici, tout va de travers dès le début.

Tess et Gus passent leurs vacances – séparément – à Florence. La première est avec sa meilleure amie, Doll ; l'autre accompagne ses parents. Ils vont se croiser plusieurs fois dans la même journée mais ce qui aurait pu être une histoire d'amour classique ne commence pas parce qu'aucun des deux n'osent se lancer. A la fin des vacances, chacun retourne à sa propre vie.
Si l'histoire finissait ici, il n'y aurait pas de roman. Mais nos deux héros vont continuer à se croiser, plus ou moins brièvement, au cours des années suivantes. Finiront-ils par faire enfin connaissance ?

Je me suis lancée dans ce livre en me basant sur les critiques de Babelio et je ne l'ai absolument pas regretté. Avec Miss you, on sort des clichés du genre et on entre dans la vraie vie. Les pages tournent sans qu'on s'en rende compte, les années passent avec leurs joies et leurs peines. On découvre les vies de Tess et Gus, qui sont finalement très ordinaires. Ce qui les rend exceptionnelles est le fait qu'elle se croise plusieurs fois sans qu'ils s'en rendent compte. Après tout, peut-être cela peut-il aussi nous arriver.

Merci à Gwen21 pour m‘avoir fait découvrir cet excellent roman !
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
18 septembre 2017
Miss You raconte l’histoire d’un homme et d’une femme dont les chemins vont se croiser et se recroiser sans cesse, jusqu’à ce qu’un jour, le destin leur donne un petit coup de pouce pour qu’ils aient enfin l’occasion de faire connaissance.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Nous avons trinqué.
Il s’est penché au-dessus de la table.
- Tu te rends compte que ça fait trois ans ?
Les gens prétendent que ce sont les femmes qui poussent l’homme à s’engager, mais c’était plutôt le contraire dans notre relation. J’étais toujours un peu gênée quand il se mettait à parler de nous parce que, s’il était mon premier vrai petit ami et le seul homme avec qui j’avais fait l’amour, je n’étais pas convaincue qu’il était l’âme sœur avec qui je voulais partager ma vie. Mon éducation romantique venait de mes lectures et toutes mes héroïnes préférées avaient souffert mille incompréhensions et tourments dans leur poursuite du grand amour : Bathsheva Everdene et Gabriel Oak, Dorothea Brooke et Will Ladislaw, Meggie et Ralph de Bricassart, aucune de leur relation n’avait été facile comme la mienne et celle de Dave. Mais n’allez pas vous méprendre : je l’aimais vraiment, nous étions heureux ensemble. Il était séduisant, généreux et, à l’occasion, comme ce week-end, il me surprenait par des attentions inattendues. Cependant, je n’étais pas sûre d’être prête à franchir le pas, alors que je le soupçonnais de le souhaiter.
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J’ai passé mentalement en revue les grands couples romantiques de la littérature. S’étaient-ils rencontrés parce qu’ils étaient faits l’un pour l’autre ou simplement parce qu’ils vivaient à proximité ? Cathy et Heathcliff logeaient dans la même maison, Roméo et Juliette habitaient tous les deux Vérone. Cette notion de l’âme sœur ne venait-elle pas de ce sentiment appelé amour, que je n’avais encore jamais éprouvé, puissant au point de nous faire croire que l’être aimé était la seule personne au monde faite pour nous ? N’était-ce pas plus une question de définition qu’une question de destin ?
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Une des questions que je lui ai posées [...] était la suivante : s’il y avait une vie après la mort, pourrait-elle m’envoyer un signe pour me le faire savoir d’une façon ou d’une autre ?
Ça l’a fait rire.
- Je ne peux pas te donner la foi, Tess. C’est à toi de la trouver et le reste suivra.
- Mais tu pourras essayer ? Juste un petit signe ?
- Si tu utilisais la même énergie à croire que celle que tu gaspilles à douter..., me répondait-elle à sa façon un peu exaspérante de faire sonner une critique comme un compliment.
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Y avait-il une date de péremption pour le chagrin ? Trois mois ? Six ? Même Doll ne patienterait pas éternellement. N’était-il pas temps que je « m’y fasse » ? Ou que je « me remette » ? Ou s’agissait-il seulement de phrases toutes faites auxquelles s’accrochaient ceux qui n’avaient jamais perdu personne ?
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Nous nous sentions tous épuisés d’être restés enfermés si longtemps à respirer l’air de l’hôpital, à s’entendre dire des choses qui affectaient profondément notre vie par des gens qui ne nous connaissaient pas du tout. Ni papa ni moi ne disions quoi que ce soit, mais on pouvait presque entendre grincer les rouages de notre cerveau tandis que nous tentions d’assimiler tout ce que cela impliquait.
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