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EAN : 9782369140139
544 pages
Libretto (14/03/2013)
4.09/5   65 notes
Résumé :
À Copenhague en 1925 Einar Wegener et Greta Wauld, son épouse, forment un couple original. Lui est petit, discret, peintre délicat et reconnu. Elle, peintre également mais de moindre talent, est une grande Américaine, blonde fortunée que l'on remarque. Tous deux mènent une vie confortable jusqu'au jour où Greta, en manque de son modèle féminin, demande à Einar de bien vouloir enfiler une paire de bas et d'escarpins pour qu'elle finisse son tableau.
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Ce qu'il faut savoir avant tout c'est que David Ebershoff, qui s'est imprégné de l'histoire d'Einar Wegener/Lili Elbe entre autres grâce au livre « Man into woman » ( regroupant les écrits personnels du peintre – malheureusement non traduit en français ), nous livre avec « Danish Girl » une vision romancée des faits. Il n'a à aucun moment la prétention de se poser en biographe. En note de fin de livre il précise d'ailleurs qu'il n'a fait qu'imaginer ce qui avait pu se passer en arrière-plan de l'aspect médiatique des choses; il s'est intéressé à la psychologie des personnes impliquées, Greta et Einar en tête bien sûr, et à la perception très personnelle qu'elles ont pu avoir de tout ces évènements.
Il pénètre au coeur de l'histoire du couple par le biais d'une plume précise et subtile à la fois, livrant à son lecteur les pensées les plus intimes de ses personnages sans pour autant se montrer intrusif, avec beaucoup de douceur et de pudeur, beaucoup de tact aussi.
Le livre se divise en 4 parties, chacune étant consacrée à une période chronologique marquant une étape importante dans le cheminement d'Einar vers la liberté: on le découvre d'abord à Copenhague dans les années 20, peintre reconnu et époux à la fois présent et distant qui prend conscience par accident de sa vraie nature, puis à Paris à la toute fin de la décennie, ayant fui le Danemark sur les conseils de sa femme pour donner à Lili la possibilité d'être elle-même, en Allemagne ensuite, en 1930, après avoir pris la décision de donner corps à son intime conviction et, pour finir, de retour à Copenhague, en 1931, pour débuter une nouvelle vie faite de promesses et d'espoirs.

Einar et Greta, tous deux peintres, forment un couple à la fois fusionnel et improbable. Elle est issue d'une famille riche, expatriée aux Etats-Unis, lui a grandi dans un marais danois inhospitalier et, quand ils se rencontrent à l'école d'Art de Copenhague, c'est elle qui prend les devants pour que leur histoire voit le jour. Elle est aussi grande et solide qu'il est mince, petit et d'une constitution fragile, mais c'est lui qu'elle veut pour mari.
En 1925, ils sont mariés depuis plusieurs années déjà et leur couple fonctionne bien malgré l'absence d'enfant et le désintérêt grandissant d'Einar pour les choses de l'amour. Ils peignent ensemble dans leur appartement baigné de lumière, chacun dans son atelier, lui des paysages mornes, elle des portraits, et coulent des jours heureux.
Un jour où son amie et modèle lui fait faux bond, Greta demande à son mari d'enfiler une paire de bas et des chaussures de femme pour qu'elle puisse finir son tableau. Bien que frileux au départ, il finit par accepter devant l'insistance de sa moitié. Cet acte, anodin en apparence, marque le début d'une nouvelle vie qu'aucun d'eux n'aurait pu imaginer.
Bien que des indices aient été disséminés de-ci de-là sur leur chemin, ni l'un ni l'autre n'avait envisager qu'un tel raz-de-marée puisse s'abattre sur leur couple. Cette séance de pose réveille en effet en Einar des sensations enfouies au plus profond de lui, étouffées depuis longtemps, depuis toujours, et amorce en lui un changement contre lequel il ne peut pas lutter. Saisi par le contact des vêtements féminins contre sa peau, il lui semble retrouver enfin ce qu'il n'avait pas vraiment conscience d'avoir perdu. Ses jours se partagent désormais entre les moments où, habillé en homme, il est Einar et passe le plus clair de son temps à peindre et où, habillée en femme, il est Lili et flâne dans l'appartement .
Et là où n'importe quelle femme aurait pris peur, Greta, qui a indirectement et involontairement participé à l'émergence de cette nouvelle facette de son mari, entre de plein pied dans le « jeu » et l'alimente. Fascinée par la femme qu'elle découvre dans l'homme avec lequel elle vit depuis presque 10 ans déjà, elle trouve en elle, désormais troisième composante de leur couple, la muse parfaite. Sa peinture évolue et elle devient enfin l'artiste qu'elle a toujours rêvé d'être. Prise dans un piège qu'elle a contribué malgré elle à construire, elle se retrouve l'otage consentante d'une relation à trois qui la rend tout à la fois heureuse et inquiète. Ne sachant comment réagit à la présence de plus en plus pressante de Lili au sein de son foyer, ne voulant pas non plus brusquer Einar et le blesser ( souhaitant plus que tout au monde son bonheur), elle cache ses angoisses et devient pleinement actrice de l'épanouissement de la nouvelle venue. C'est notamment elle qui lui offre son entrée dans le monde, sans s'imaginer un seul instant qu'en gagnant une amie elle perd peu à peu son mari.
Greta accompagne donc Einar à chaque étape de sa transformation, des premières sorties en ville aux opérations décisives, c'est elle qui présente Lili à la société danoise puis parisienne, elle encore qui la conseille dans ses tenues et lui offre des bijoux… elle est sa meilleure alliée.
A partir du moment où Einar prend conscience de sa différence, les changements s'opèrent finalement assez vite. de quelques heures passées en femme au tout début il en vient rapidement à passer l'essentiel de sa journée, de ses nuits même, en Lili. Elle prend de plus en plus de place dans sa vie et passer d'une identité à l'autre devient rapidement épuisant moralement pour lui. Bientôt, en quelques années, il n'a plus d'autre choix que de tirer définitivement un trait sur celui qu'il a été pour être enfin celle qui a finalement toujours voulu être.

On se fait donc le témoin de ce cheminement semé d'embûches et on comprend assez vite que Lili apporte autant à Einar qu'à Greta. Bien loin de ne traiter que de la métamorphose d'une seule personne, « Danish Girl » est le récit de la transformation d'un couple.
On est évidemment curieux de savoir comment les choses s'enchaînent et comment un homme, peintre respecté et mari aimant et aimé, en vient à s'appeler Lili et à adopter officiellement son identité, mais le plus intéressant ne sont pas les détails techniques de l'histoire mais bien le cheminement psychologique de chacun des personnages.
Il est touchant de voir qu'Einar, qui en fait savait depuis toujours, a posé un voile épais sur tout ce qui lui disait, qui lui hurlait même, qu'il était une femme. Il a refoulé ses souvenirs d'enfance, ses premières impressions et sensations féminines, au point que ceux-ci sont absents de la mémoire de Lili. Lui et elle ne sont qu'une seule et même personne mais c'est tellement violent à admettre, même et surtout pour lui, que son esprit les dissocie.
Il est également émouvant de constater que, malgré ses peurs, ses tâtonnements et son envie de rester la femme d'Einar, Greta plonge tête la première dans la transformation de son mari. Elle n'essaie à aucun moment de le stopper dans sa course vers la liberté et le bonheur et devient au contraire son aide la plus précieuse. Elle l'accompagne dans ses premiers pas en ville, prend pour lui la décision d'aller vivre à Paris, où Lili peut vivre sans le poids du regard des gens, l'écoute, le soutient, s'inquiète de sa santé ( de ses mystérieux saignements notamment ) et l'emmène voir des médecins dans le seul but de trouver une solution à son mal-être – et le rassure quand certains mettent en doute sa santé mentale, mettant son propre intérêt au second plan. C'est elle encore qui le convainc de rencontrer le chirurgien capable de faire de lui une « vraie » femme ( je mets des guillemets parce qu'être une femme ne tient évidemment pas qu'à l'apparence ) et qui reste à ses côté lors de ses premières opérations. Et c'est elle enfin qui coupe le lien qui les unissait pour donner à Lili sa liberté et reprendre la sienne.

C'est donc bien sûr un roman sur l'identité, mais c'est surtout un roman sur l'amour et l'acceptation de l'autre.
C'est un livre riche et qui, même s'il est en très grande partie une fiction, nous permet d'avoir un petit aperçu de ce qu'à peu être le destin de celui qui a subi la toute première opération de réattribution sexuelle. Décédée des suites d'une tentative de greffe d'utérus, Lili, qui voulait plus que tout être mère pour se sentir enfin et définitivement femme, n'a malheureusement pas pu vivre la vie à laquelle elle aspirait et pour laquelle elle s'est battue.
« Danish Girl » est, pour finir, un roman qui marque par son humanité. le point de vue de l'auteur n'est à aucun moment voyeuriste ou sensationnel mais pétri de respect et d'humilité. Je n'ai aucun mal à comprendre qu'on ai voulu en faire un film, et je ne peux que m'en réjouir dans le sens où il y a des chances qu'il soit vu par le plus grand nombre et qu'il concourt à faire avancer les mentalités.
Lien : https://mllejuin.wordpress.c..
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J'ai refermé ce roman il y a seulement quelques minutes et j'ai vraiment eu envie de le partager avec vous, car il s'agit l'un d'une petite perle, un truc assez rare que pour qu'on ait envie de le montrer au monde entier, et comme je me vois mal porter le bouquin de 370 pages autour du cou, je préfère vous en parler ici.

Einar Wegener est un peintre danois qui a épousé une de ses étudiantes, Greta Wauld héritière californienne passionnée par la peinture. Ce couple atypique fait son petit bout de chemin, sans enfant, et sans encombre. Un jour alors qu'une de ses modèles lui pose un lapin, Greta demande à Einar d'enfiler des bas et des hauts talons afin que son épouse puisse terminer le portait en cours. Mal à l'aise dans les premières minutes, Einar fini par se prendre au jeu et ne s'offusque pas lorsque sa compagne l'appelle Lili. A partir de ce jour-là, tout bascule dans la vie du jeune peintre, et les questions sur son identité profonde voient le jour.

Lili et Einar partagent un seul corps, l'auteur présente cette relation intérieure très conflictuelle par le biais d'une schizophrénie mal assumée. On suit le parcours de ces deux moitiés d'identité perdues au milieu de ce corps parfois encombrant. Mais le lecteur, lui, ne s'y perd pas, on sait toujours très exactement à qui on a à faire, Einar ne s'exprime pas comme Lili, qui elle n'adopte pas le même comportement ni la même gestuelle que son pendant masculin. Je ne rentrerai pas dans les détails de l'histoire, je pense que chaque lecteur aura une lecture très particulière, très personnelle de « Danish Girl ».

Ce roman est très bien écrit (traduit ?) l'auteur trouve les bonne descriptions, les bons termes pour nous emmener à travers une histoire délicate, et un petit peu parfumée. Je me suis sentie comme dans un musée, à observer un tableau sur la complexité de l'être humain, ses relations, et les moeurs d'une époque que je n'ai pas connue. L'écriture m'a permis de visualiser les lieux, sentir l'étoffe des vêtements et l'ambiance des rues de villes que je n'ai jamais vues, et tout cela était sacrément joli.
J'ai refermé ce roman il y a quelques minutes et je l'ai tenu simplement dans mes mains parce que je savourais l'instant présent.
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Einar Wegener est un peintre danois reconnu, marié à Gerda Wegener également peintre. En l'absence de ses sujets, Gerda demande à Einar de poser pour elle en vêtements féminins. de là, Einar commence à s'interroger sur son identité. Après plusieurs recherches, il trouve la personne qui libère Lili Elbe de Einar. Il subit alors une des premières chirurgie afin de devenir la femme nommée Lili Elbe. Pendant une période de plus ou moins deux ans, on croit qu'elle est opérée de quatre à cinq fois. La première opération a lieu à Berlin en 1930, par Dr. Magnus Hirschfeld. Les autres opérations ont lieu à Dresden sous la supervision du docteur Kurt Warnekros. En juin 1931, elle subit sa dernière opération, la transplantation d'un utérus et la construction d'un canal de naissance. Malheureusement, après la chirurgie, Lili développe une infection et décède d'un arrêt cardiaque le 13 septembre 1931. Sa femme Gerda est restée aux côté de Lili pendant presque toute sa transformation. Ce roman raconte cette histoire qui a bien eu lieu. le film “The Danish Girl” sorti en 2015 s'inspire de cette histoire.
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Danish Girl est un titre de film murmurant un passé lointain où l'acteur Eddie Redmayne, éclabousse par son talent le rôle de Lili Elbe, cette artiste danoise du siècle dernier, avec beaucoup de pudeur et de tendresse, nous sommes bercés par la vie romanesque et tragique de ce couple oxymoron, j'en garde un doux souvenir, j'aimerais pouvoir retrouver cette émotion avec le roman dont le film est inspiré, lui l'est d'une autobiographie pas encore traduite en France, Man Into Woman : The First Sex Change, publié en janvier 1931, à titre posthume, de Lili Elbe et de Niels Hoyer.

David Ebershoff tente avec ce roman d'aciduler, dans une romance personnelle, la vie de Lili Elbe, la première femme à devenir femme par une opération chirurgicale, étant né dans corps d'homme, un peintre danois apprécié sous le patronyme Einar Magnus Andreas, par le professeur Magnus Hirschfeld, fondateur des mouvements de libération homosexuelle en Allemagne. Au-delà de la réalité historique de cette histoire, l'auteur a décidé de s'autoriser quelques retouches personnelles et inventer certains personnages pour un intérêt purement romanesque, délaissant la réalité pour une fiction en créant deux personnages comme Hans et Henrik.

Pour être franc, le roman fût un chemin de croix interminable, sans fin, une écriture laborieuse, des comparaisons usantes et excessives, des retours en arrière comme les roulis d'une mer agitée, essorant la substance des émotions.

Ce roman commence par l'événement déclencheur qui va bouleverser ce couple, Einar et Greta vivent à Copenhague dans l'appartement de la maison des Veuves, lui discret, assez distant, une forme de timidité maladive, elle plus entreprenante, d'origine américaine, assez grande, tous deux artistes peintres, Einar peint des reproductions de paysages pittoresques, celle de son enfance, des teintes sombres, au contraire de sa femme, aimant faire des portraits de taille assez grande, lui expose et a une certaine notoriété, elle n'a pas encore cette reconnaissance de ces pères, lors d'une séance Greta demande à son mari de remplacer son modèle et d'enfiler des bas, de cette demande, Lili va naitre du contact à fleur de peau de ce collant sur la peau sensible Einar, cet instant précis sera la chute d'Einar en tant qu'homme, Lili lui prendra sa place et au fil du livre David Ebershoff créera un monde chloroformé autour l'enfantement de Lili et se permettra d'inventer une histoire édulcorée en inventant certains personnages et évitant l'approche sexuelle et le parcours chirurgical que subira Einar pour devenir physiquement Lili et devenir une future mère, une femme pouvant enfanter, le Graal ultime de Lili.

Le roman est fade, laissant le lecteur prisonnier d'un romanesque voulu par l'auteur, Greta va flirter entre son mari et la vie que va lui inventer David Ebershoff, délaissant Einar et Lili dans ce jeu de miroir où la réalité s'évapore dans un prisme où la lumière ne se diffracte pas tel un trou noir.

Laissez-vous tenter par les tableaux de Greta, pour découvrir Lili sous le regard de sa femme, et chercher ces peintures comme un baume apaisant et fidèle à la réalité.
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« Danish girl » de David Ebershoff (544p)
Ed. Libretto

Bonjour les fous de lectures ....

Ce roman est inspiré de la vie d'Einar wegender, artiste peintre danois et devenu Lili Elbe

Copenhague, 1925, Einar et son épouse Greta, sont deux peintres différents autant que possible.
Lui, petit, réservé, délicat et montrant un talent certain.
Elle, grande américaine fortunée et sûre d'elle, à plus de mal à se faire reconnaître par ses paires et les amateurs d'art.
Ce couple étrange est cependant fusionnel.
Un jour Greta demande à son époux d'endosser ses vêtements féminins pour terminer une de ses toiles, dont modèle lui a fait faux bond.
Cette demande anodine va tout déclencher et révéler le double d'Einar
Lili est née.
Greta et Einar vont tout mettre en oeuvre pour que celui-ci s'épanouisse et retrouve une certaine sérénité.
Nous suivons cet étrange couple à Copenhague, ensuite à Paris où le talent de Greta se révèle pendant qu'Einar, le peintre,s'endort et Lili se révèle de plus en plus.
Einar se rendra ensuite à Dresde pour y subir différentes opérations le transformant en femme
Après force leur sera de retrouver un semblant de vie «normale »

L'auteur non seulement retrace la vie du premier transgenre connu ayant subit une métamorphose physique:
Il évoque ses sentiments, ses espoirs, ses doutes, sa quête d'identité.
Considéré pas les uns comme homosexuel, par d'autres comme schizophrène,il n'est pas facile de s'imposer transgenre à une époque où ce terme n'est même pas connu,
Mais il nous parle également de Greta, cette épouse plus que présente, dotée d'une empathie sans borne et qui n'aura de cesse que d'aider son époux à trouver sa voie, son épanouissement mettant son bonheur entre parenthèses.

Récit passionnant à l'écriture fluide.
Belle découverte non seulement de la vie hors norme de ce couple mais de leurs toiles

Il a été adapté un film de la vie du couple wegender

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Elle avait du mal à comprendre comment on pouvait passer son temps à créer puis s'arrêter brutalement. Elle supposait que cette envie- ce besoin de se planter devant une toile blanche la tête bourrée d'idées et de craintes- s'était transférée sur Lili.
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A l'hôtel, ils avaient loué deux chambres, tapissées de rouge, dont l'une avec une alcôve fermée par un rideau. Le garçon de l'hôtel leur avait déclaré fièrement qu'Oscar Wilde avait vécu ici ses derniers jours.
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Mais, à l'intérieur du crâne, c'était comme s'il y avait deux cerveaux, deux moitiés de noix: elle et lui.
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The Danish Girl, film 2015 - Official Trailer
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