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EAN : 9782361838188
464 pages
Les Moutons Electriques (19/08/2022)
4.05/5   19 notes
Résumé :
Amis à la vie à la mort, la fée Orégane et le magicien Marcus quitteront ensemble un jeune XXe siècle étriqué pour vivre leur quête sur les terres des fées. Mais le Sidh renaissant, libéré des ténèbres et de la tyrannie des dieux, les accueillera-t-il à bras ouverts ? Les deux exilés, embauchés comme précepteurs, découvriront une magie en berne, des créatures méfiantes et des spectres en colère et, surtout, le mystérieux roi-fée.

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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Cette année, Les Moutons électriques mettent de la féerie dans la rentrée de la fantasy en conviant la sublime plume d'Élisabeth Ebory.

Comme en témoigne son premier roman, La Fée, la pie et le printemps, le monde des fées est un univers de prédilection où elle excelle. Alors la découvrir à l'affiche de cette rentrée des Indes de l'imaginaire porte déjà le goût d'une merveilleuse retrouvaille.

Orégane et Marcus sont liés par une belle amitié. Alors qu'elle est une fée exilée sur la terre des hommes, lui est un simple humain rejeté par les siens, à commencer par sa propre famille. Tous deux se mettent en quête du Sidh pour notamment y retrouver un mystérieux héros qui visite les rêves de Marcus. Arrivés sur les lieux, ils sont vite pris dans le tumulte des événements qui bousculent la paix du territoire des fées. En effet, un être se faisant appeler le brouillard-qui-rit accompagné d'une horde de spectres sèment la panique dans les rues tout en critiquant le pouvoir du Roi-Fée. Pourront-ils aider à clarifier la situation, tout en affrontant leurs propres démons du passé ?

La Famille de l'Hiver et le Roi-Fée nous immerge dans un cadre fabuleux inspiré particulièrement par la mythologie irlandaise. En effet, Elisabeth Ebory nous entraîne dans l'Autre-Monde, communément appelé Sidh, où naguère les Tuatha de Danann ont trouvé refuge après que l'Irlande ait été conquise par les Milésiens. C'est ainsi que ces dieux déchus sont devenus des fées régnant sur de vastes royaumes sous la terre.

L'autrice s'est donc nourrie de différents mythes pour construire son propre univers comme lorsqu'elle emprunte à la mythologie slave une certaine déesse associée à l'hiver du nom de Morana ou encore du folklore breton à travers la figure de l'Ankou, pour ne citer que ces deux références.

En outre, si elle a conservé des éléments notables tirés de la mythologie celtique comme le fait que le Sidh ne soit accessible que sur invitation d'une Bansidh, Élisabeth Ebory a surtout imaginé ici un Sidh meurtri par le lourd tribut payé aux dieux qui ont traqué les fées et même tué leurs enfants. Or, sous l'impulsion du Roi-Fée qui, à coup de manigances et d'omissions, tente de guérir son peuple de ses traumatismes et recherche même par tous les moyens à faire renaître leur puissante magie disparue. Seulement, on n'efface pas de profondes blessures aussi facilement et les fantômes de ces vies volées sont de retour pour demander des comptes.

Ainsi, la plume d'Élisabeth Ebory donne ici vie à une féerie toute en clair obscur qui émerveille autant qu'elle rend triste. Emprunte d'ombre et de lumière, l'intrigue de la Famille de l'Hiver et le Roi-Fée confronte finalement les fées à des drames très actuels comme la montée de la haine entre les peuples, l'instauration d'une vive intolérance, l'escalade de la violence allant jusqu'à des représailles sanglantes et mortelles. Tourmenté par ces mêmes affres, le peuple des fées réclame justice sous peine de laisser l'ire collective s'emparer de leur coeur et de s'abattre sur le monde. A travers son roman, Élisabeth Ebory met clairement en exergue les failles de notre société qui emprisonne les gens dans un modèle sociale étouffant tout en les empêchant d'être eux-mêmes dans toutes leurs différences.

Mais La Famille de l'Hiver et le Roi-Fée nous parle aussi d'amour et d'amitié, d'homosexualité et d'identité, ainsi que de rédemption et de sacrifice.

C'est un texte magnifique porté par une écriture toute en finesse qui traite avec beaucoup de subtilité ces thématiques.

Entre ces lignes, les sentiments et les émotions se parent d'une certaine noblesse qui vient les faire rayonner dans toute leur beauté et nous en faire même ressentir leur pleine magie.

Avec La Famille de l'hiver et le Roi-Fée, Élisabeth Ebory nous gratifie d'un nouveau roman teinté de merveilleux et auréolé de mystères et de passions. En proposant ce roman pour la rentrée de la fantasy, Les Moutons électriques m'ont offert un très beau coup de coeur... plus sur Fantasy à la Carte.


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Orégane, fée de son état, et Marcus, vivent en Angleterre, au début du XXème siècle, ou plutôt s'y morfondent, jusqu'au jour où ils parviennent à être accueillis dans le Sidh, le monde des fées, qui se remet à peine de la guerre d'indépendance qui lui a permis de se libérer des Dieux. Pour l'une, qui redécouvre son monde, qu'elle a quitté dans d'étranges circonstances, et pour l'autre, qui est attiré par ce monde suite à des rêves / cauchemars envahissants, c'est le début d'une quête dont ils ne se doutaient que bien peu des tenants et aboutissants, tant pour eux, que pour le Sidh tout entier.

Comme cela m'arrive plutôt rarement en ce moment, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman fantasy - certes, ce n'est pas ce que je lis le plus. Il m'a fallu en effet une bonne centaine de pages pour m'intéresser au Sidh, et à ses protagonistes, que j'ai trouvé manquant d'épaisseur. Il m'a fallu, en fait, le temps que l'ensemble se mette bien en place, tant l'univers que les personnages, qu'il s'étoffe, se complexifie, prenne corps et sens, et j'ai alors, au contraire, dévoré le reste de l'histoire, happée tant par les péripéties en cascade qui perturbent le mince équilibre du Sidh qui avait été obtenu par le roi-fée, que par l'histoire du lieu, de son passé qui explique ce qui se passe sous nos yeux.

Histoire de soif de pouvoir, de désir de liberté, de leur difficile conciliation dans le rapport entre Créateur et Créature, entre Puissant et Faible, c'est ce qui nous est dépeint à travers le Sidh, qui lui-même, nous dépeint, à travers fééries et fantasy, notre propre monde, en somme.

Une lecture finalement intéressante, après un démarrage laborieux.
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En premier lieu, je remercie très chaleureusement les Éditions Les Moutons Électriques pour leur confiance concernant l'envoi ce service presse ! Élisabeth Ebory est une autrice dont je suis les publications de très près, et son dernier est l'une des sorties livresques que j'attendais le plus cette année (oui, rien que ça ^^).

Avec La Famille de l'Hiver et le Roi-Fée, Élisabeth marque un retour féerique, au seuil de la rentrée littéraire qui envahit les librairies. Vous recherchez un souffle de fraîcheur ? Ce roman regorge de dépaysement, des beautés de la nature, les fées vont vous éblouir, vous laissez perplexes ou encore vous agacer, mais la chaleur du foyer de Madame fleure bon la verveine. Alors, installez-vous, le chat de Cheshire sur les genoux, et laissez-vous emporter par cette histoire épique, emplie de passion, de magie perdue, d'amitié et d'amour !
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Plongeon dans l'univers de la féerie !

Quelle joie de m'être plongée dans le dernier roman d'Élisabeth Ebory ! le monde féerique lui sied si bien et, ici, elle nous gâte avec un joli pavé. Nous faisons la connaissance d'Orégane et de Marcus, liés par une intime amitié. La première est une fée qui ignore ses racines et le second, un trentenaire homosexuel rejeté par le XXème siècle. Grâce à la réussite d'un sort lancé par Orégane, apprentie sorcière, voilà les amis qui trouvent une employeuse dans le Sidh, le royaume des fées. Si Marcus y voit là l'occasion de fuir la haine à son encontre en même temps que trouver le héros qui le sauve dans ses rêves, Orégane quant à elle compte renouer avec ses racines et découvrir son peuple.
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Un Sidh instable au sombre passé

C'est ainsi que le duo entre au service de Madame, une Banshee qui ouvre des chemins entre les mondes. Ils deviennent les précepteurs de son fils aîné, Joseph, tandis que la nourrice, Juno, s'occupe du petit dernier, Frantz. À l'issue d'une escapade hors de la demeure, Marcus va se rendre compte de l'instabilité qui règne parmi les fées. Entre Sean LeavesOfAlder alias le Roi-Fée récrié, la menace du brouillard-qui-rit et la figure du Marchand de sable, c'est tout un passé terrible qui ne cicatrice pas dans les coeurs et les esprits.

De plus, l'on découvre un système monétaire en berne. Celui-ci est basé sur les coques des fleurs de pastel desquelles est extraite l'encre magique, or cette magie est perdue, malgré les efforts des sorciers pour y remédier. En parallèle, le Marchand de sable fait apparaître des étoiles colorées, et certains en récoltent dans le but de les utiliser comme monnaie.

Sean n'est pas aimé, il est même présenté comme le meilleur ennemi de Madame, et pourtant ne bâtit-il pas un équilibre dans le monde instable dans lequel cohabitent les fées ? Il a créé la deuxième loi, qui interdit le cannibalisme, pour plus de sécurité et d'entente. Il semble avoir de bonnes intentions, mais alors pourquoi ment-il ?
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Le monde des fées selon Élisabeth

S'inspirant de plusieurs mythologies et folklores (bretons, slaves, irlandais, celtiques), Élisabeth Ebory tisse son Sidh sur un passé sombre et tortionnaire qui a conduit les fées à s'exiler sous terre, dans un tertre, en outre de leur avoir arraché nombre de leurs enfants. Aussi demeure cette latence haineuse, méfiante. L'on sent les préjugés des fées à l'encontre des sorciers, qui dressent les dragons et cherchent à retrouver la magie de l'encre.

Toutefois, lorsque Marcus s'aventure dans le Tertre, il découvre une joyeuse populace : tavernes, boutiques, marchands… Corifaè montre son Hall gigantesque, ses maisons en bordure de mer, aux toits de coquillages. Et que dire des plaines bleues non loin de la demeure de Madame ? D'ailleurs celle-ci propose aussi ses étrangetés et mystères : de Piotr, le domovoï qui s'occupe de chauffer le foyer, au jardin entretenu par Juno, la porcelaine-fée qui se répare d'elle-même côtoie un chat Cheshire.
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Séjour tumultueux

Ne pensez pas prendre trop rapidement vos aises dans la routine de nos deux amis, bien qu'elle soit ponctuée de découvertes féeriques ! Entre les révélations que révèle à Orégane le testament de son infâme grand-père, la promesse que les deux précepteurs ont faite à Joseph, le combat du Marchand de sable et le chaos que sème le brouillard-qui-rit, leur séjour sera plus que tumultueux.

La colère et les blessures intérieures de Marcus se rappellent constamment à lui, animant les miroirs, quant à Orégane, elle est bouleversée par le testament de son grand-père, qui révèle des parts sombres du passé qui a conduit les fées à l'exil. L'on comprend pourquoi Sean ment pour établir l'équilibre. Et pourtant la guéguerre du Roi-Fée avec le Marchand de sable va précipiter les choses. du pays des morts à un autre royaume (que je me contente de nommer ainsi pour ne pas spoiler l'intrigue ^^), d'un odieux enlèvement jusqu'aux rondes de reconnaissance pour délivrer le souffre-douleur, nous tremblons pour les personnages, en même temps que leurs amitiés et leurs amours nous réchauffent le coeur.
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Poésie et images

En m'aventurant dans cet univers, j'ai été surprise par la taille des chapitres, en effet, ils sont courts, alors que le genre suggérait des chapitres plus longs. La raison est que l'autrice raconte de manière concise : elle nous entraîne sans fioriture, sans longueur, dans son récit. Toutefois, ne vous y trompez pas : actions, émotions, rebondissements, descriptions, world building sont bien présents. Élisabeth déploie son écriture ciselée, empreinte de poésie et d'images ; ainsi se développent son univers, ses personnages, son intrigue. Et cela contribue à mettre en valeur de jolies thématiques : la beauté simple de la nature, la famille, l'amitié, l'amour. La magie réside en grande partie là.
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Et l'hiver ?

J'ai évoqué la famille et le Roi-Fée, il reste l'hiver utilisé lui-aussi dans le titre du roman. On se doute qu'il est attaché à Madame bien qu'on ne le voit pas dans un premier temps. Lorsque la situation sombre dans l'urgence, la saison hiémale s'abat sans prévenir, la neige recouvre les champs de pastel, les légumes de Juno, elle crépite aux fenêtres. Alors que dans un autre univers, elle côtoie les flammes, ici elle arbore par moments la délicatesse de la dentelle, elle rehausse la chaleur et le réconfort du foyer de Madame. Pour moi, elle symbolise aussi ici la cicatrisation.

À l'image des nombreux jours sombres qui se sont abattus, l'hiver montre épines et crocs, personnifiant la rudesse et la cruauté. Il est incontrôlable, tout comme le pernicieux personnage encapuchonné d'un autre royaume qui sort de sa retraite, appâté par le chaos. Autrefois, les fées étaient prisonnières : et si leurs tortionnaires resurgissaient ?
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Un conte moderne teinté d'ombres

Le passé est sombre, il teinte de ténèbres une part des personnages, les tourmentant, tandis que Marcus recherche la guérison, Orégane, sa place, Sean, la rédemption, Judicael, le pardon, même Cernièῆ (le beau fée aux bois de cerf) cherche amende honorable… En quête d'eux-mêmes, ils vont devoir lutter contre leur passé, tout en combattant contre des forces qui les dépassent et contre lesquelles ils ne sont peut-être pas prêts.

Si le Sidh doit ses aspects anglais au Roi-Fée, notre actualité comme nos émotions sont diluées dans l'encre qui a rédigé La Famille de l'Hiver et le Roi-Fée. Ainsi les lecteurices s'attachent avec force aux personnages, s'en amourachent (team Judicael !), s'identifient à eux, à leur passion, leurs blessures, leur colère, leurs brisures… N'oublions pas l'essentiel : « Quel que soit l'orage que tu braves, je t'assure que tu peux le chasser. Tu es le soleil qui dissipe la nuit. »
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En bref : Précipitez-vous sur le dernier roman d'Élisabeth Ebory ! En sus du magnifique objet-livre proposé par les Moutons Électriques et illustré par Melchior Ascaride, La Famille de l'Hiver et le Roi-Fée va vous transporter en territoire féerique et plus encore. Entre quête de soi et aventures périlleuses, équilibre précaire se bâtissant sur un sombre passé et résidus de préjugés, venez rejoindre Marcus et Orégane qui partent à la découverte du Sidh. Vous allez succomber aux attachants héros (et plus si affinités), vous tremblerez pour eux, vos émotions seront mises à rude épreuve. Je vous préviens : vous choierez ce récit comme enfant votre doudou.
Lien : http://maude-elyther.over-bl..
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Je profite de la rentrée littéraire pour reprendre un peu mes lectures et j'ai lu La famille de l'hiver et le Roi-fée.

J'ai beaucoup apprécié ce roman. le démarrage de l'histoire est relativement rapide et assez naturel. L'univers extrêmement riche et intéressant créé par l'auteur se met en place naturellement au gré des aventures des protagonistes. On évite les longues descriptions souvent utiles mais aussi parfois pontifiantes. Les détails de l'univers sont quasi systématiquement introduits par les dialogues ou les péripéties ce qui est astucieux et permet de ne pas tomber comme un cheveu sur la soupe.

On se prend très vite à l'histoire et la richesse des personnages du roman permet de rentrer dedans assez facilement et de s'identifier.
Je vais rentrer quelque peu dans les détails et donc masquer certaines parties du texte pour ceux qui n'auraient pas encore lu le roman et qui souhaiteraient s'en faire une idée avant.
L'arrivée du duo Marcus / Orégane dans le monde des fées se fait assez rapidement et on découvre toute la richesse de l'univers forgé par Elisabeth Ebory. Ce monde elle l'avait déjà abordé dans un précédent roman si je ne me trompe pas (car c'est de mémoire), dans son "La Fée, la Pie et le printemps" que j'avais bien aimé également et que j'avais lu pour une autre rentrée littéraire (décidément!).

Il est difficile de savoir au début du roman quels sont exactement les protagonistes. Il n'y a pas de polarisation marquée, pas de manichéisme à part concernant le fameux brouillard qui rit qui promettait d'être la menace la plus grande au début de l'histoire . L'autrice nous présente toute une civilisation où chacun tire à hue et à dia pour ses intérêts propres et/ou ses convictions.
A commencer par ce Roi-Fée assez intrigant que l'on peut assimiler à un opposant en premier lieu mais qui au final ne l'est pas du tout. Au fil des pages on voit se construire toute une société avec de nombreux personnages, des lieux clés (Corifaé, le Tertre, la maison de Madame...) chacun emprunt d'une identité très particulière qu'elle a su nous faire passer à merveille via une écriture très imagée et poétique.



Au final c'est une histoire que j'ai aimé lire et que je relirais sans doute pour les détails de l'univers créé par Ebory (il faudrait d'ailleurs que je relise le roman précédent) que je trouve vraiment intéressant et qui donne un relief formidable à l'histoire qu'elle raconte.

Une critique assez longue (pour moi) pour la rentrée (oui je n'ai pas envie de m'y remettre), en attendant d'autres romans de cette autrice pour découvrir plus avant cet univers!

Bonne lecture à tous!
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Je crois en fait que je fais un burn out de faës. J'ai la vilaine impression de lire toujours un peu la même chose avec les mêmes personnages dépeints de la même façon et les mêmes lieux.
Je n'ai pas trouvé d'originalité particulière à l'univers présent ici, du coup j'ai eu du mal à me passionner pour le récit.

L'écriture est efficace et fluide, mais pas extraordinaire non plus. Oui c'est joli, mais je n'ai pas trouvé de rythme particulier, de mélodie dans les mots, de travail sur les niveaux de langage, sur le lexique… Les amoureux de la langue n'y trouveront peut-être pas leur compte ici, d'autant que le roman, pour changer, est très mal relu. A quand un bouquin publié sans fautes de manière récurrente ?

Je n'ai pas vibré dans ce roman; il faut dire que j'ai eu beaucoup de mal à comprendre ce que venaient faire les deux personnages principaux dans cet univers, à part arriver dedans comme un cheveu sur la soupe. Leur monde réalisme de départ n'est pas très détaillé, et leur plongée en Faërie est très rapide, voire assez brusque; je n'ai pas bien saisi le pourquoi du comment, ni pu apprécier pleinement la différence d'ambiances entre les univers.
L'intrigue principale mêlée aux quêtes des deux personnages n'a pas réussi non plus à m'intéresser suffisamment.

Vous trouverez de très beaux retours de lecteurs qui ont apprécié leur lecture et en sont sortis émerveillés.
Pour moi la magie n'a pas pris, la faute à un sentiment de déjà-lu, à une intrigue que j'ai trouvée moyenne, à un récit assez classique dans sa structure, et à une écriture perfectible.

Globalement pour moi ça manque surtout de profondeur. Peut-être cela est-il lié au nombre de chapitres très élevé, d'autant qu'ils sont très très courts : ça va très vite et on ne peut pas beaucoup creuser. J'ai eu l'impression de lire un roman jeunesse. Pourquoi pas, après tout ? Simplement, ce n'est pas ce que j'attends ni préfère.


En fait, je crois surtout que les faës et moi c'est une histoire d'amour qui se termine…
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Quel que soit l'orage que tu braves, je t'assure que tu peux le chasser. Tu es le soleil qui dissipe la nuit.
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- Les hommes comme les dieux ne supportent pas les multiples nuances de la vie, observait-il en traversant le passage incanté par sa consœur. Pour une raison que j'ignore, les différences et les exceptions les irritent tant chez leurs semblables qu'ils finissent par en perdre le peu de tolérance dont ils disposent.
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La réponse qu'il attendait depuis la parution de son invitation était écrite à l'encre baveuse sur les caractères poisseux.
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Quel que soit l'orage que tu braves, je t'assure que tu peux le chasser. Tu es le soleil qui dissipe la nuit.
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En réponse, un sourire - écume de soleil sur les crêtes d'une mer limpide.
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