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EAN : 9782707316868
252 pages
Editions de Minuit (07/09/1999)
3.56/5   1175 notes
Résumé :
"Je m'en vais" annonce Félix Ferrer à la femme qui partage sa vie. Et le voici lancé dans une grande aventure. Sur la foi de son collaborateur Delahaye, ce galeriste parisien part pour le Pôle Nord. Quarante ans plus tôt, un navire a fait naufrage sur la banquise et à son bord se trouveraient des œuvres d'art inestimables : de l'art boréal, paléobaleinier. Le trésor trouvé, rapporté à Paris, entreposé, alors que Delahaye est mort, voici qu'il est dérobé. Ferrer est ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (127) Voir plus Ajouter une critique
3,56

sur 1175 notes
Alors c'est donc ça un prix Goncourt ? Eh bien dites donc, c'est rudement impressionnant ! Sans aller jusqu'à prétendre qu'il s'agisse d'une nullité absolue, reconnaissons sans honte que c'est tout de même très, très faible voire un peu en-dessous. Pas certaine qu'on sache encore que ce bouquin existe dans cinquante ans.

À propos de honte, je ne crois pas qu'il serait une honte, quand vraiment une année de production littéraire est particulièrement creuse — ce qui est arrivé quelquefois — de ne pas attribuer de prix Goncourt. Car l'attribuer à un tel livre, c'est forcément décrédibiliser un prix qui se voudrait prestigieux. Essayez de trouver, par exemple et par curiosité, Les Loups de Guy Mazeline (vous savez bien, celui qui a honteusement ravi le prix Goncourt à Céline). Absolument plus personne ne lit ce bouquin (sous réserve que quelqu'un l'ait lu un jour, même à l'époque) et plus aucun éditeur ne prend même la peine de l'imprimer tant cette oeuvre était marquante.

Bref, je prédis à ce livre le même genre d'avenir. D'après moi (mais ce n'est que mon avis, et vous connaissez la ritournelle) voici un livre creux, gratuit, avec des personnages qui sonnent faux du début à la fin, des situations à l'avenant et absolument sans intérêt. À aucun moment je n'ai pu rentrer dans l'histoire, et ce n'est pourtant pas faute d'avoir réellement essayé : je n'ai cessé de voir l'écrivain en train de l'écrire, ce qui, à mon sens, est très problématique, voire, frise la faute professionnelle.

L'écrivain est tellement là, tellement présent, pesant, occultant, il veut tellement qu'on ne l'oublie pas qu'il cherche à tout prix à devenir le véritable héros de sa création. Pierre Bayard écrit à ce propos dans Comment améliorer les œuvres ratées : « Un excès de présence de l'auteur, dans la diversité des désordres qu'il suscite, perturbe chez le lecteur, en tout cas chez nous, le mouvement d'adhésion à l'œuvre. » Ici, Jean Echenoz ne se fait jamais discret, on ne l'oublie jamais tandis que ses personnages, eux, en revanche, on va se dépêcher de les oublier tant l'empreinte qu'ils font sur notre esprit est inexistante, insipide. Je l'ai terminé hier et ne suis pas certaine de m'en souvenir encore dans une semaine tant toute cette lecture fut un électro-encéphalogramme plat, électro-cardiogramme plat… (Tout ce qui traduit les émotions et la passion était plat.)

Un profond ennui, donc, un écrivain que j'ai eu le sentiment de voir jouer au plus fin avec rien dans les mains, mais ce qui s'appelle rien. Pendant toute ma lecture, j'ai eu la sensation que malgré le fait qu'il n'avait rien à dire, Jean Echenoz avait absolument besoin de pondre un livre pour gagner un peu sa croûte… Ça se sent malheureusement beaucoup, beaucoup trop. Vous savez, on a tous eu un voisin ou un parent qui vous tenait la jambe pendant des heures pour ne rien dire, eh bien pardonnez-moi, ami Echenoz, mais en ce qui me concerne vous avez appartenu à cette catégorie dans ce livre.

De quoi l'auteur essaie-t-il de nous parler ? Un galeriste parisien, la cinquantaine et pas attachant pour deux sous, fait tomber toutes les nanas un brin canon qu'il croise. Son couple néanmoins capote et l'activité économique de la galerie n'est pas florissante. Son assistant lui dévoile un coup intéressant : un bateau échoué depuis des décennies dans l'arctique canadien et recelant des tas d'oeuvres d'art inuit d'une valeur considérable.

Notre galeriste va donc entreprendre cette mission, alors qu'il est malade du coeur, qu'il n'a aucun enthousiasme particulier pour l'aventure, et puis… enfin bon, je ne vais pas vous en dire plus, tant cela me semble boiteux, tant les personnages m'apparaissent peu crédibles (la rencontre avec Hélène à la fin vaut son pesant de caramels mous tellement elle est mal ficelée et totalement brinquebalante), tant l'écriture fait un écran entre les personnages et le lecteur (alors qu'elle devrait être un facteur d'adhésion et de persuasion).

Bref, selon moi, ce roman est raté et c'est bien dommage, car j'aurais aimé aimer, mais franchement, non, vraiment non. En somme, circulez, y a rien à voir, d'ailleurs ce n'est que mon avis, c'est-à-dire pas grand-chose, si bien que, incontinente, je m'en vais.
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Mon premier Echenoz. Un livre dans lequel j'ai eu du mal à entrer. Je n'ai pas apprécié l'humour de l'auteur ni trop son écriture.Etant donné que ce roman a obtenu le prix Goncourt en 1999 je m'attendais à beaucoup mieux. Pour moi un livre récompensé par un prix doit être génial. Je n'ai pas trouvé ce livre au-dessus de la moyenne. Je le regrette. Je suis déçue.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Personnages ectoplasmiques, intrigue minimaliste et Prix Goncourt. Avouons qu'on a là (notez dès à présent l'emploi du « on », si cher à l'auteur) tout pour déplaire.
Oui, mais… non. On est en présence d'un lecteur satisfait de sa lecture et avouant avoir beaucoup aimé le style, l'humour et ces contrepieds récurrents qui obligent parfois à relire la phrase dont on n'a pas su goûter la subtilité et l'espièglerie au premier passage : « ce n'était plus qu'une question d'heures avant d'être débarrassé de ce rival qui, l'objectif atteint, fit ses adieux au commandant et à l'état-major sur la passerelle puis, retourné dans sa cabine, ses valises. »
On a trouvé plaisant de se moquer, avec l'auteur, des amateurs et professionnels de l'Art moderne, de ces industriels ne sachant plus trop quoi faire de leur argent, ou de ces « artistes » peintres ou plasticiens « qui installait ça et là des monticules de sucre glace et de talc » ou se proposaient « au lieu d'accrocher un tableau sur un mur, il s'agit de ronger à l'acide, à la place du tableau, le mur du collectionneur : petit format rectangulaire 24 x 30, profondeur 25 mm. »
On se réjouit de ses descriptions urbaines qu'on soit à la terrasse d'un café, carrefour de l'Odéon, où « la vue est imprenable sur deux bouches d'une même station de métro », au cimetière d'Auteuil « devant (la tombe) d'un inconnu sans doute malentendant – Hommage de ses amis sourds d'Orléans, crie la plaque » ou bien encore à San Sebastian où on « aperçoit une femme au magnifique physique d'otarie, vêtue d'un maillot noir une pièce qui entre dans l'océan gris-vert… avance dans l'eau glacée jusqu'à ce que celle-ci lui arrive aux chevilles, aux genoux, au pubis puis à la taille à hauteur de laquelle, avant de se lancer dedans bras tendus devant, elle se signe et Baumgartner l'envie. Qu'est-ce qu'elle a de plus que moi pour faire ça ? Juste peut-être qu'elle sait nager. Moi non. le signe de croix je sais, mais nager, non. »
On s'en va divorcer sereinement car « le juge était une juge aux cheveux gris, à la fois calme et tendue, calme car croyant avoir l'habitude d'être juge et tendue car sachant ne jamais l'avoir prise. »
Tout ça, convenons-en, n'est pas très sérieux, pas de thèse puissante, pas de prêche moral si répandu dans la littérature française contemporaine. Impossible de se révolter, de compatir, de militer, de conforter ses opinions. Cela devrait être frustrant, c'est réjouissant.
L'auteur nous balade, multiplie les fausses pistes dont certaines n'aboutissent à rien. Son histoire, personne n'y croit vraiment, son personnage est à peine esquissé mais comment lui en vouloir quand le lecteur s'amuse en permanence, gavé de bons mots qui lui procurent tant de bons moments ?
Vous, je ne sais pas, mais moi (on est d'accord, le "on" devient vite fatigant quand on n'a pas le talent de l'auteur), Je m'en vais lire un autre Echenoz.
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Ferrer s'en va. Il s'en va. Il s'en va par fidélité à une certaine conception de la vie.
Une première alerte cardiaque lui a fait comprendre qu'il n'est pas éternel.
A 50 ans, il décide soudain de quitter sa femme et la galerie qu'il tient à Paris pour se lancer dans l'aventure d'une chasse au trésor. On lui a parlé d'une fabuleuse cargaison d'objets d'art enfouie dans la cale d'une épave quelque part dans l'arctique.
Alors, il s'en va !
J'ai adoré ce roman qui se donne les allures d'un polar qui ne se prendrait pas au sérieux. Tout y est le tempo, les poursuites, les rebondissements, les rencontres amoureuses, avec un grand plus : l'écriture majestueuse d'un auteur qui ne m'a jamais déçue.
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« Je m'en vais,dit Ferrer, je te quitte,Je te laisse tout mais je pars » , c'est par ces mots que commence le roman de Jean Echenoz Je m'en vais,roman qui lui a
valu le Prix Goncourt en 1999,
Ferrer tient une galerie d'art installée dans le IXème arrdt à Paris, dans son ancien atelier de sculpteur.Cet ancien artiste s'est reconverti dans la promotion des autres artistes ,peintres et sculpteurs d'art contemporain.Les temps sont durs, la galerie s'étiole, Ferrer aussi son coeur surtout dixit Feldmann son cardiologue : pas de températures extrèmes pour les cardiaques!
Travaille avec lui un personnage peu reluisant Delahaye, toujours mal habillé, la cravate de travers, le cheveu pas très net, la moustache mal taillée.Ce dernier s'occupe du relationnel avec les artistes, mission souvent ingrate et surtout il sert d'informateur signalant à Ferrer les bonnes opportunités.C'est ainsi que Ferrer part pour le pôle Nord afin d'y récupérer si possible le chargement d'un navire échoué dans la banquise, La Nechilik, bateau d'antiquités lappones fort anciennes,
Quand vous saurez qu'à son retour, tout son monde va s'écrouler, sa vie basculer,vous pourrez sans peine imaginer que ce chargement fera des envieux,,,,
Avec tous ces ingrédients, une écriture qui lui est propre, Echenoz nous livre ici un petit bijou,Certes il y a un semblant d'histoire policière mais surtout il y a l'histoire de tous ces personnages, Ferrer, Delahaye, Baumgartner, le Fletan et celle de toutes ces femmes qui passent, restent parfois et partent toujours! Par petites touches, des phrases courtes, l'emploi du « on » et du « nous », Echenoz nous convie à visionner la vie de ces héros.
Si vous aimez voyager, laisser vous embarquer pour le Grand Nord On se pince, on s'y croit, ah le passage du cercle polaire avec bizutage obligatoire!

Alternant narration au présent, souvenirs, changement d'acteur, son narrateur nous amène en douceur au dénouement de cette aventure qui n'est pas vraiment une finmais sûrement un début!
Vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé Je m'en vais et me réjouis à l'avance de tous les titres d'Echenoz qu'il me reste à découvrir
Ne passer pas à côté de ce petit joyau , ce serait dommage.
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[ Incipit ]

1

Je m’en vais, dit Ferrer, je te quitte. Je te laisse tout mais je pars. Et comme les yeux de Suzanne, s’égarant vers le sol, s’arrêtaient sans raison sur une prise électrique, Félix Ferrer abandonna ses clefs sur la console de l’entrée. Puis il boutonna son manteau avant de sortir en refermant doucement la porte du pavillon.
Dehors, sans un regard pour la voiture de Suzanne dont les vitres embuées se taisaient sous les réverbères, Ferrer se mit en marche vers la station Corentin-Celton située à six cents mètres. Vers neuf heures, un premier dimanche soir de janvier, la rame de métro se trouvait à peu près déserte. Ne l’occupaient qu’une dizaine d’hommes solitaires comme Ferrer semblait l’être devenu depuis vingt-cinq minutes. En temps normal il se fût réjoui d’y trouver une cellule vide de banquettes face à face, comme un petit compartiment pour lui seul, ce qui était dans le métro sa figure préférée. Ce soir il n’y pensait même pas, distrait mais moins préoccupé que prévu par la scène qui venait de se jouer avec Suzanne, femme d’un caractère difficile. Ayant envisagé une réaction plus vive, cris entremêlés de menaces et d’insultes graves, il était soulagé mais comme contrarié par ce soulagement même.
Il avait posé près de lui sa mallette contenant surtout des objets de toilette et du linge de rechange et, d’abord, il avait regardé fixement devant lui, déchiffrant machinalement des panonceaux publicitaires de revêtements de sol, de messageries de couples et de revues d’immobilier. Plus tard, entre Vaugirard et Volontaires, Ferrer ouvrit sa mallette pour en extraire un catalogue de vente aux enchères d’œuvres d’art traditionnel persan qu’il feuilleta jusqu’à la station Madeleine, où il descendit.
Aux environs de l’église de la Madeleine, des guirlandes électriques supportaient des étoiles éteintes au-dessus des rues plus vides encore que le métro. Les vitrines décorées des boutiques de luxe rappelaient aux passants absents qu’on survivrait aux réjouissances de fin d’année. Seul dans son manteau, Ferrer contourna l’église vers un numéro pair de la rue de l’Arcade.
Pour retrouver le code d’accès à l’immeuble, ses mains se frayèrent un chemin sous ses vêtements : la gauche vers l’agenda glissé dans une poche intérieure, la droite vers ses lunettes enfouies dans une poche pectorale. Puis, le portail franchi, négligeant l’ascenseur, il attaqua fermement un escalier de service. Il parvint au sixième étage moins essoufflé que j’aurais cru, devant une porte mal repeinte en rouge brique et dont les montants témoignaient d’au moins deux tentatives d’effraction. Pas de nom sur cette porte, juste une photo punaisée, gondolée aux angles et représentant le corps sans vie de Manuel Monteliu, ex-matador recyclé péon, après qu’un animal nommé Cubatisto lui eut ouvert le cœur comme un livre le 1er mai 1922 : Ferrer frappa deux coups légers sur cette photo.
Le temps qu’il attendait, les ongles de sa main droite s’enfoncèrent légèrement dans la face interne de son avant-bras gauche, juste au-dessus du poignet, là où se croisent nombre de tendons et de veines bleues sous la peau plus blanche. Puis, très brune aux cheveux très longs, pas plus de trente ans ni moins d’un mètre soixante-quinze, la jeune femme prénommée Laurence qui venait d’ouvrir la porte lui sourit sans prononcer un mot avant de la refermer sur eux. Et le lendemain matin vers dix heures, Ferrer repartit vers son atelier.
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Dans le métro, quel que soit le coefficient de remplissage de la rame, et même quand elle est vide, Baumgartner préfère toujours les strapontins aux banquettes, contrairement à Ferrer qui aime mieux celles-ci. Sur les banquettes, qui sont en vis à vis, Baumgartner s'exposerait forcément à se trouver assis à côté de quelqu'un ou en face de quelqu'un, le plus souvent d'ailleurs les deux en même temps. Ce qui induirait encore des frottements et des gênes, des contacts, des difficultés de croisement ou de décroisement des jambes, des regards parasites et des conversations dont il n'a que faire. A tout prendre, même en cas d'affluence où il faut bien se lever pour laisser un peu de place, le strapontin lui paraît préférable en tous points. Il est individuel, mobile et d'utilisation souple. Il va de soi que le strapontin isolé, trop rare, est encore supérieur à ses yeux au strapontin apparié qui présente lui aussi quelques risques de gênes promiscues - celles-ci moins dommageables de toute façon que les incommodités de la banquette. Baumgartner est ainsi.
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Car le maquillage masque en même temps qu’il décore les organes sensoriels, du moins, notez, ceux qui ont plusieurs usages. La bouche, par exemple, qui respire et qui parle et mange, boit, sourit, chuchote, embrasse, suce, lèche, mord, souffle, soupire, crie, fume, grimace, rit, chante, siffle, hoquette, crache, rote, vomit, expire, on la peint, c’est bien le moins, pour l’honorer de remplir ainsi nombre de fonctions nobles. On peint aussi les alentours de l’œil qui regarde, exprime, pleure et se ferme pour dormir, ce qui est également noble. On peint encore les ongles qui se tiennent aux premières loges de l’immense et noble variété des opérations manuelles.
Mais on ne farde pas ce qui ne rend qu’un ou deux services. Ni l’oreille – qui ne sert qu’à entendre – à laquelle on fixe juste un pendentif. Ni le nez – qui ne fait que respirer, sentir, et qui parfois se bouche – auquel comme à l’oreille on peut assujettir une boucle, une pierre précieuse, une perle ou même sous certains climats un os véritable, alors que sous les nôtres on se contente de le poudrer.
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Personne ne se repose jamais vraiment, on imagine qu’on se repose ou qu’on va se reposer mais c’est juste une petite espérance qu’on a, on sait bien que ça n’existe pas, ce n’est qu’une chose qu’on dit quand on est fatigué
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Comme elle passait près de lui, n’importe qui d’autre ou lui-même dans son état normal eussent jugé que ces vêtements n’etaient là que pour lui être enlevés, voire arrachés. Le dossier bleu, d’ailleurs, qu’elle tenait sous son bras, le stylo qui effleurait pensivement ses lèvres semblaient des acçessoires de pure forme, elle-même ayant l’air d’une actrice de film erotique dur pendant les scènes préliminaires au cours desquelles on dit n’importe quoi en attendant que cela commence à chauffer.
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Mathieu Lindon Une archive - éditions P.O.L où Mathieu Lindon tente de dire de quoi et comment est composé son livre "Une archive", et où il est notamment question de son père Jérôme Lindon et des éditions de Minuit, des relations entre un père et un fils et entre un fils et un père, de Samuel Beckett, Alain Robbe-Grillet, Claude Simon, Marguerite Duras et de Robert Pinget, de vie familiale et de vie professionnelle, de l'engagement de Jérôme Lindon et de ses combats, de la Résistance, de la guerre d'Algérie et des Palestiniens, du Prix Unique du livre, des éditeurs et des libraires, d'être seul contre tous parfois, du Nouveau Roman et de Nathalie Sarraute, d'Hervé Guibert et d'Eugène Savitzkaya, de Jean Echenoz et de Jean-Phillipe Toussaint, de Pierre-Sébastien Heudaux et de la revue Minuit, d'Irène Lindon et de André Lindon, d'écrire et de publier, de Paul Otchakovsky-Laurens et des éditions P.O.L, à l'occasion de la parution de "Une archive", de Mathieu Lindon aux éditions P.O.L, à Paris le 12 janvier 2023.

"Je voudrais raconter les éditions de Minuit telles que je les voyais enfant. Et aussi mon père, Jérôme Lindon, comme je le voyais et l'aimais. Y a-t-il des archives pour ça ? Et comment être une archive de l'enfant que j'ai été ?"
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