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EAN : 9782707316875
252 pages
Editions de Minuit (07/09/1999)
3.81/5   178 notes
Résumé :
La Malaisie, ce serait la belle vie si le duc Pons ne risquait de s’en voir chassé. Cette idée n’est pas supportable : plutôt que renoncer au pouvoir, au grand air, à ses projets astronomiques, le duc choisit la résistance. D’Europe il va faire venir des renforts, à bord d’un cargo cypriote.

Ces renforts, à Paris, viennent d’affronter des épreuves redoublées, des amours parallèles. Ils n’en peuvent plus. Supérieurement fourbus par le décalage horaire,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Quand deux types aiment la même femme, quid de l'avenir? Pas de Jules et Jim ici, mais Jean-François et Charles. Et pas de rivalité, puisque la donzelle en épousera un autre. Affaire classée.

Chacun de nos deux gus reprend donc le cours de sa vie, bon an mal an. le premier fuit à l'autre bout du monde gérer une plantation d'hévéas en Malaisie, tandis que le second se marginalise et s'offre tous les ponts de Paris comme demeure.
Mais bien des années plus tard, le sort les réunira dans de trépidantes péripéties que nous conte Echenoz dans ce roman d'aventures épiques moderne.

Les mésaventures et situations improbables s'enchaînent donc sous la plume déjà drôlatique et fine de notre futur Goncourt qui l'ignore alors, le fameux prix n'arrivant qu'une grosse décennie plus tard.

Pseudos-ratés, tous les personnages croqués par Jean Echenoz n'en sont pas moins terriblement attendrissants et humains. Entre trafiquants d'armes à l'âme de midinette, petits caïds belges malins comme des sardines en boite, et mutins et rebelles aussi organisés qu'une classe de maternelle en cour de récré, une palette de protagonistes plus fantasques et pittoresques les uns que les autres traversent le récit. 
Aux rendez-vous manqués avec la vie, avec l'amour, et en décalage permanent avec leurs pairs, tous vont pourtant de l'avant, rêvassant et lunaires autant que pragmatiques.

L'air de rien, l'oeil observateur d'Echenoz et son sens affuté de la narration au travers d'une écriture aussi raffinée que précise font mouche.
Car l'air de rien, il construit un récit équilibré, aux multiples histoires qui se recoupent habilement.
Et l'air de rien, un récit qui se termine subtilement comme il débute.
L'auteur nous balade donc. Au sens propre comme au figuré. Inlassablement, on transite entre Europe et Asie à bord du Boustrophédon, passerelle littéraire sous forme d'un cargo léthargique au nom symbolique.
Echenoz se fait plaisir. Echenoz s'amuse. Echenoz me plaît. Somptueux.

Que cela reste entre nous, mais plus je te découvre, plus je te kiffe Jean, sache le. Ta place sur mon podium d'auteurs fétiches se précise livre après livre.

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Administrateur d'une plantation d'hévéas en Malaisie, Jeff Pons subit les pressions de ses nouveaux patrons. Pour les contrer, il rentre en France et convainc des amis de repartir avec lui. L'équipée vire à la débandade. de retour en France, ils doivent affronter des malfrats belges.
Déroutante échappée au pays de Jean Echenoz... auteur que je découvre. L'auteur prend plaisir à nous perdre dans les situations rocambolesques que les personnages tous plus décalés les uns que les autres traversent dans un fondu enchaîné savamment maîtrisé. Maîtrisant à la fois une langue riche et un art du travelling cinématographique, Jean Echenoz nous immerge tantôt dans les bas-fonds parisiens tantôt dans une Malaisie post-coloniale douceâtre. Plaisir de s'embarquer avec lui sur le Boustrophedon, de renouer avec les tempêtes intérieures du Joseph Conrad. Plaisir de longues phrases savamment articulées, suggérant le tangage de vies chahutées, mais soutenues par un style structuré. Plaisir du roman noir et du contrepied, à la suite de ces anti-héros qui se donnent rendez-vous pour l'aventure au coin de leurs vies ratées. Plaisir d'une poésie de l'absurde cousinant avec Ubu. Echenoz se montre délicieusement subversif, développant un comique âcre, mais élégant. Un scénario fragmenté, des personnages fractionnés, des dialogues élliptiques... que seule la qualité d'écriture rassemble dans une dénouement inexorable.
Aventure dans le roman , plus que roman d'aventure, L'équipée malaise a su me déconcerter, puis m'attraper par sa verve nerveuse. Si le lecteur ne se laisse pas abattre par le malaise, il parviendra au bout de l'aventure, comme y parviennent Charles, Jeff Pons et leurs acolytes, malgré leurs bourdes et digressions d'humains à la dérive.
Bref, je suis heureux de cette rencontre avec Jean Echenoz, romancier décalé, et néanmoins primé depuis plus de 20 ans, regard affûté sur un monde contemporain riche de ses ambiguïtés et incertitudes.
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Je commencerai ma critique ainsi : absolument génial et totalement déroutant. Comme le dit si bien Jean-Maurice de Montremy, du journal La Croix, cité en quatrième de couverture : "Lisez bien les deux premières pages : tous les liens qui unissent les personnages de L'équipée malaise y sont nettement et très efficacement exposés". Mais si cela était si simple, il ne serait pas utile d'aller plus loin que la troisième page, me direz-vous. Et en effet, cela est loin d'être simple.

L'histoire débute ainsi : Jean-François Pons et Charles Pontiac aiment tous les deux la même femme : Nicole Fischer mais cette dernière n'en choisit aucun des deux. Aussi, durent-ils se faire une raison, le premier réussissant admirablement sa vie en construisant une plantation d'hévéas en Malaisie et se faisant dorénavant appelé "le duc" tandis que le second, non pas moins malheureux pour autant, se retrouve à errer parmi les clochards de Paris.
Puis, d'autres personnages font leur apparition au fur et à mesure du roman et c'est là où il faut être attentif pour bien saisir les liens qui les unissent et ce qui est susceptible de les rapprocher par la suite. Mais, c'est là où Echenoz est brillant car, à aucun moment, le lecteur (enfin, du moins moi), bien qu'il arrive à déceler certains indices, n'arrive vraiment à cerner le but des projets établis. Un gigantesque réseau se forme autour des mêmes contacts mais celui-ci est partagé en deux car chacun se bat pour sa propre cause.

Je ne saurais pas vraiment donner d'étiquette précise à cet ouvrage. Roman d'aventures ? Thriller ? ou un tout autre genre...
Bref, tout cela pour vous dire que, moi qui ne connaissais pas Jean Echenoz jusqu'à présent (à part de nom et de réputation bien sûr), je me suis laissée totalement envoûtée par cet ouvrage qui m'a captivé de la première à la toute dernière page. A lire !
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le type est balaise !
Un livre étonnant, du pur Echenoz à bien des égards et en même temps un livre dans lequel ses qualités sont poussées au maximum et qui pourra dérouter.
Une histoire rocambolesque et riche, exotique à souhait. Et un style d'une virtuosité sidérante, et je pèse mes mots. Il y a tout à la fois une espèce de mise en scène cinémtographique dans l'écriture. Comment fait-il cela ? Mystère ! Et une sorte d'humour constant et élégant qui crée un décalage énorme avec ce qui est raconté. Typiquement par exemple : deux types en défoncent un autre et Echenoz nous raconte cela avec le ton détaché avec lequel il commenterait un diner mondain au Rotary Club. C'est vraiment très particulier, très très brillant. Je n'en vois pas beaucoup comme cela. Mais ce polissage de chaque phrase, cette distanciation constante, nous éloignent un peu de l'intrigue que l'on est fondé à suivre comme un prétexte. de ce point de vue ses romans plus récents sont plus équilibrés entre virtuosité et intrigue. le top restant toujours ses courts récits d'une intensité extrême (14, Ravel...).
On en ressort en tout cas avec le sentiment d'avoir côtoyé un très grand écrivain.
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Pourquoi les histoires de Jean Echenoz racontées avec tant de détachement, d'ironie et de modestie comptent-elles tant dans le paysage littéraire français contemporain ? Il faut aller voir de près ces faux romans d'espionnage, faux romans policiers, faux romans d'aventure et pseudos biographies.
Tous les personnages ou presque sont dans les premières pages de « L'équipée malaise ». La première génération tout d'abord nous est présentée. Charles Pontiac et Jean-François Paris sont tous deux épris de Nicole Fischer. Elle leur préfère un troisième larron et devient veuve avant même de mettre au monde une petite Justine blonde et rose. Les deux amoureux évincés et éplorés partent donc dans d'autres mondes. L'un ira en Malaisie, l'autre sous les ponts de Paris. Quelques pages tournées et la seconde génération, si ressemblante à la précédente, entre en scène. Justine semble en effet reproduire l'histoire amoureuse de sa mère. Elle est aimée par deux trafiquants d'armes qui ne sont rien d'autre que Paul le neveu de Jean-François et Bob son meilleur ami. La boucle est bouclée. Au coeur du livre, la vie réunira les deux générations pour des aventures absurdes et dérisoires. Jean-François, devenu “ Duc ” d'une plantation d'hévéas dont il se voit ravir la responsabilité par les héritiers légitimes, fomente une improbable rébellion. le Boustrophédon (Écriture primitive dont les lignes vont sans interruption de gauche à droite et de droite à gauche), c'est le nom d'un poussif cargo, trace imperturbablement, dans des allers et retours littéraires, un chemin entre une Asie du Sud-est caoutchouteuse et anticoloniale et une Europe mafieuse et marginale. Jean Echenoz s'amuse et nous amuse.
Jean Echenoz choisi dans ce livre de subvertir le roman d'aventure usé jusqu'à la corde. Ce que l'on attend en effet de la littérature ce sont des inventions, des intuitions qui renouvellent notre regard en l'invitant à se débarrasser des habitudes et de la paresse intellectuelle. Ainsi ici l'humour induit un effet de distance. Il décharge le lecteur de l'obligation de coller aux péripéties, il lui interdit toute identification pour mieux lui permettre d'apercevoir le sens véritable du récit. Jean Echenoz a une certaine manière de s'emparer de certaines choses de ce monde et de caractériser notre époque. Dans ses romans aucune thèse, aucun message, pas d'avantage de psychologie mais des images fortes nées du vécu. L'apparente futilité de cette aventure malaise, la quête de tonalités nouvelles dans les rencontres inopinées entre les hommes, entres les lieux font alors sonner le monde autrement. La démarche par sauts met à jour une réalité en éclats. le récit est haché, il se ralentit, s'accélère, les histoires se chevauchent. Les séquences se succèdent sur un rythme proche de celui du cinéma. Nous passons du pavillon cossu de Nicole à la cloche de Charles, de la plantation malaise de Jeff à l'appartement de Paul, du canal St Martin à l'océan, du château d'eau beauceron au Havre, etc.
Le style de Jean Echenoz est remarquable. Tout est prétexte à déployer une écriture inventive et poétique, loufoque et délirante, toujours exigente. « Produire du sens c'est produire du son » ... « Quand je travaille à une phrase et qu'un jeu de mot surgit, je ne puis le conserver s'il ne ressorti pas véritablement à l'histoire» nous dit-il. Il lave la langue de l'usage routinier et fait toujours sortir l'insolite, le vrai du plus familier.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
"Le ciel seul offrait un peu de variété. Même lorsqu'il formait une parfaite unité bleue, pure toile de fond, scène vide, on sentait bien que les nuages patientaient en coulisse au-delà de l'horizon, préparant mille façons de ne pas rater leur entrée: par moutonnement eczémateux, par fils croisés, plaques tenaces, coulées, par zébrures ou par diffusion, se défaisant en fibrilles comme au contact de l'air, se tassant comme des semences en forme d'organes d'où jaillissait la pluie. On les voyait légers, profilés, étincelants, indécis, flous - entrouverts ou déchirés. S'ils survenaient principalement en bandes, certains anachorètes ou francs-tireurs passaient à d'autres altitudes sans se mêler, s'ignorant, tout enflés d'un dédain montgolfier. Parfois, sans prévenir, l'un d'eux se suicidait en soluté crémeux, laissant en souvenir de lui quelque nébulosité pellucide, flottant survêtement d'ange gardien."
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Gare du Nord, des escadrons de Parisiens travaillant en banlieue croisaient le contraire dans un grouillement feutré de caoutchouc, de crêpe et de cuir, sous la polyphonie des parfums frais, des sueurs fraîches, des dentifrices et des tabacs frais, où toujours dissonaient quelques premières notes de calvados.
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Innombrables, étonnamment variées sont les sonneries téléphoniques de par le monde. Pour s'en convaincre, il n'est pas nécessaire de sortir de chez soi, il suffit d'appeler l'étranger. Tout de suite se succèdent quelques tonalités. Quand on appelle au-delà des mers, on perçoit même un instant le bruissement de tel ou tel océan, aussi calme qu'une bête bourrée d'arrières-pensées. Puis cela vibre plus ou moins au loin, on perçoit le reflet d'une sonnerie déteint par la distance, pâle comme la photocopie d'une photocopie: c'est assez pour se faire une idée, assez pour s'assurer que selon les climats sous lesquels il dérange, le téléphone sonne sur divers tons, selon multiples rythmes. A l'opposé, par exemple, de nos longues stridences vertes, les appareils anglais procèdent par séries binaires de brefs bourdons bruns, les finnois crépitent sans nuance dans le pourpre et les malais distillent d'interminables grelottis blanchâtres, invertébrés, presque transparents.
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Dehors, le Duc ni Charles n'avaient sommeil. Ils firent le tour du bâtiment, puis s'avancèrent dans les champs, entre les rails d'arbustes, Pons nommait les choses à mesure qu'elles se présentaient sous ce jour neuf. Charles marchait au milieu d'elles, hésitant un peu comme s'il sortait de l'asile. Ensuite on n'allait pas se coucher comme ça, une fois rendus au bungalow, sans un dernière bière. Justement, Pons voulait montrer à Charles ses plans, les plans de ce gnomon dont il lui avait parlé déjà, l'autre jour en mer. Charles feuilleta les épures tandis que le duc décapsulait les tiger conclusives, non sans se plaindre de toujours revenir sur ce problème de matériaux, qui le bloquait.
- Tu n'as qu'à le faire en caoutchouc, bailla Charles.
-Merde, fit Pons, je n'y avais pas pensé.
- Prévois quand même une armature, peut-être.
Charles s'endormit sans ôter son costume ni creuser cette idée que le duc développa seul, couché, imaginant l'objet, se le représentant de mieux en mieux. Non, pas d'armature. Le duc Pons est en train de concevoir un nouveau modèle de gnomon élastique, dont il contrôlera toute variable, dont il voit déjà flotter l'ombre flexible, amollie par le soleil voilé, comme son propre drapeau sur sa terre reconquise, figure de son pouvoir rétabli.
Si, sur ce dernier point, le lobby Aw montre trop de prétentions, le duc saura faire jouer les chinois par des méthodes éprouvées. La situation lui est acquise, sous peu se dressera le gnomon. Pons en pose tous les paramètres, s'attarde sur chacun des détails. Comme il envisage de le peindre, il s'endort, ses yeux se ferment en douceur sur l'oreiller des choses accomplies.
Quatre heures plus tard, la plantation se trouve totalement encerclée par les forces de police, assistées par un détachement de l'armée de terre. Il y a là trois ou quatre cinquantaines d'hommes, pour la plupart ils sont armés d'engins ingram. Ils sont venus en camions, en jeep, précédés de véhicules blindés légers munis de postes de tir milan, suivis par un char Léopard et deux automitrailleuses Saladin, survolés par un hélicoptère Lynx conçu pour l'attaque au sol. C'est trop , c'est beaucoup trop.
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Dès le lendemain, Paul rencontra l'ennui en mer tel que le second puis le capitaine l'avaient évoqué. Le tour du bâtiment était vite fait, l'océan perpétuellement semblable. À sa surface montèrent souffler deux cachalots, spectacle qu'il épuisa dans son moindre détail, puis cela redevint égal. Le ciel seul offrirait un peu de variété. Même lorsqu'il formait une parfaite unité bleue, pure toile de fond, scène vide, on sentait bien que les nuages patientaient en coulisse au-delà de l'horizon, préparant mille façons de ne pas rater leur entrée : par moutonnement eczémateux, par fils croisés, plaques tenaces, coulées, par zébrure ou par diffusion, se défaisant en fibrilles comme au contact de l'air, se tassant comme des menaces en forme d'organes d'où jaillissait la pluie. On les voyait légers, profilés, étincelants, ou bien graves et gonflés, lugubres, ou encore inconstants, indécis, flous — entrouverts ou déchirés. S'ils survenaient principalement par bandes, certains anachorètes ou francs-tireurs passaient aussi à d'autres altitudes sans se mêler, s'ignorant, tout enflés d'un dédain montgolfier. Parfois, sans prévenir, l'un d'eux se suicidait en soluté crémeux, se diffusant dans l'éther, laissant en souvenir de lui quelque nébulosité pellucide, flottant survêtement d'ange gardien. (page 169)
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Mathieu Lindon Une archive - éditions P.O.L où Mathieu Lindon tente de dire de quoi et comment est composé son livre "Une archive", et où il est notamment question de son père Jérôme Lindon et des éditions de Minuit, des relations entre un père et un fils et entre un fils et un père, de Samuel Beckett, Alain Robbe-Grillet, Claude Simon, Marguerite Duras et de Robert Pinget, de vie familiale et de vie professionnelle, de l'engagement de Jérôme Lindon et de ses combats, de la Résistance, de la guerre d'Algérie et des Palestiniens, du Prix Unique du livre, des éditeurs et des libraires, d'être seul contre tous parfois, du Nouveau Roman et de Nathalie Sarraute, d'Hervé Guibert et d'Eugène Savitzkaya, de Jean Echenoz et de Jean-Phillipe Toussaint, de Pierre-Sébastien Heudaux et de la revue Minuit, d'Irène Lindon et de André Lindon, d'écrire et de publier, de Paul Otchakovsky-Laurens et des éditions P.O.L, à l'occasion de la parution de "Une archive", de Mathieu Lindon aux éditions P.O.L, à Paris le 12 janvier 2023.

"Je voudrais raconter les éditions de Minuit telles que je les voyais enfant. Et aussi mon père, Jérôme Lindon, comme je le voyais et l'aimais. Y a-t-il des archives pour ça ? Et comment être une archive de l'enfant que j'ai été ?"
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