AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,5

sur 613 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai trouvé ce recueil très inégal.
Certaines scènes sont hilarantes, "Comment manger en avion" par exemple vaut son pesant d'or et fera se tordre de rire quiconque a déjà pris un repas en l'air, mais l'ensemble est loin d'être à la hauteur.
Sans parler de l'obscur chapitre "Galons et galaxies" que je n'ai pas terminé.
À mon avis, ce livre gagnerait beaucoup à être raccourci.
Commenter  J’apprécie          120
La Feuille Volante n°1021– Mars 2016
Comment voyager avec un saumon – Umberto Eco – Grasset.
Traduit de l'italien par Myriam Bouzaher.

C'est un peu un voyage en « absurdie » auquel nous convie l'auteur à travers ces nombreux récits publiés tout au long de sa carrière. Il le fait sur le mode de la parodie dont il dit lui-même « qu'elle ne doit jamais craindre d'exagérer » mais qui doit rester un divertissement. Mais il ne convient pas de s'arrêter là et le lecteur se doit de lire ces textes comme ils ont été écrits, c'est à dire sous le coup de l'indignation surtout quand celle-ci dénonce la bêtise dont Eco nous rappelle « qu'elle est la chose du monde la mieux partagée ». Il pense en effet (et n'a sûrement pas tort) que la bêtise nous submerge jusque dans notre quotidien. Ainsi prend-il un malin plaisir à la décrire pour mieux l'analyser jusqu'à en goûter la subtilité, et de noter « La stupidité des autres nous indigne et le seul moyen de ne pas y réagir stupidement est de la décrire en savourant la subtilité de sa trame » . Tout cela bien sûr passe sous les fourches caudines de la traduction dont nous savons qu'elle est aussi parfois une trahison. Passer d'une langue et d'une culture à l'autre est aussi un divertissement en ce sens qu'il faut parfois réinventer un nouveau texte, faire quasiment une recréation, tout en respectant l'esprit du texte initial, le diable se cachant comme toujours dans le détail.
C'est donc un regard à la fois aiguisé mais aussi un peu facétieux que l'auteur porte sur le monde contemporain, montrant que son côté irrationnel n'est pas réservé à la fiction où l'imagination de l'auteur s'en donne à coeur-joie. le quotidien nous réserve aussi pas mal de surprises et pas seulement quand on déjeune dans un avion ou qu'on traîne une valise à roulettes. Il donne libre court à son style jubilatoire où le lecteur verra sans doute un peu de malice voire une once de mauvaise foi, mais peu importe, on lui pardonne volontiers car il nous invite à rire de cela, voire de tout, et qu'en ce bas-monde et surtout dans notre société déboussolée, le rire est plutôt salutaire.
Il ne peut s'empêcher de collationner en un catalogue un peu surréaliste tout ce que notre sacro-sainte société de consommation nous offre pour un prix dépassant souvent le raisonnable… et qui ne sert à rien. Il n'oublie pas non plus ces inventions qui sont censées nous simplifier la vie mais qui bien souvent nous la compliquent. On en vient à se poser des questions sur leurs concepteurs en s'interrogeant sur le fait qu'ils n'ont pas dû les tester eux-mêmes, où alors c'est grave ! Rassurons-nous, nous avons les mêmes en France, ce n'est pas le privilège de l'Italie. Il passe rapidement sur la lecture des rubriques de « contre-indications » qui accompagnent les médicaments. de quoi vous faire préférer de supporter votre maladie, même si vous devez en mourir.
En général, j'aime lire Umberto Eco, malheureusement ici, au fil des pages, je me suis lassé et si le début m'a paru intéressant, j'ai continué à lire la suite parce qu'il m'a semblé que refermer le livre serait faire insulte à l'auteur (en règle générale je pratique ce genre de respect). Il m'a en effet paru fort inégal. Quand il choisit de nous livrer des épisodes de sa vie, cela peut être passionnant surtout s'il le fait avec sa verve habituelle, mais quand même ! Je ne parle pas des histoires qu'il invente autour des ordinateurs et de leur supposée parenté avec une religion ou de ses recherches sexuelles vaines sur le web ainsi que toutes les arnaques dont notre belle société à le secret. de même ses ratiocinations sur la transmission des virus et des bactéries ou sa version revisitée du « Petit chaperon rouge ». Quant à pénétrer les arcanes de la « Cacopédie », sauf à être malencontreusement passé à côte d'un chef-d'oeuvre, j'avoue que je n'ai pas compris grand-chose.
Franchement je m'attendais à autre chose et je suis donc un peu déçu.


© Hervé GAUTIER – Mars 2016. [http://hervegautier.e-monsite.com ]
Commenter  J’apprécie          100
Vraiment drôle par moment.
Lassant à d'autres.
Incompréhensible sur certains billets.
Livre inégal quoi.
Mais ce sont des billets donc même Umberto Eco ne peut pas être au meilleur de son inspiration à chaque fois.
Commenter  J’apprécie          40
Comment écrire pour ne pas dire grand chose. Je me suis ennuyé. Et pourtant je suis "fan" de l'auteur
Commenter  J’apprécie          30
Lu il y a longtemps, j'avais été très déçu me faisant tout un monde d'Umberto Eco. Mais peut-être n'étais-je pas assez mature...
Commenter  J’apprécie          20
Lu en 2017 et quelle claque!
Cela a au moins l'avantage de prouver que notre monde à changé.
Les chroniques sur les modes d'emploi abordent pour la plupart des choses obsolètes et très éloignées de nos préoccupations actuelles.
Reste le coté absurde et l'écriture et son style sympathique, il faut le lire en piochant une fois de temps en temps un texte, sinon ce recueil devient vite indigeste.
Commenter  J’apprécie          00
Même si le livre est agréable à lire- au moins dans sa plus grande partie- on est loin de l'enthousiasme qu'ont pu provoquer des oeuvres aussi complexes que "Le pendule de Foucault" ou " le Cimetière de Prague".
Juste des anecdotes, des situations où l'humour triomphe de la mesquinerie.
Plaisant, facile à lire...mais pas à relire
Commenter  J’apprécie          00
Franchement, je n'ai pas tout compris.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (1635) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Nom de la Rose

Quel est le nom du personnage principal ?

Guillaume d’Ockham
Guillaume de Baskerville
Sherlock d’Holmes
Sherlock de Melk

10 questions
728 lecteurs ont répondu
Thème : Le nom de la rose de Umberto EcoCréer un quiz sur ce livre

{* *}