Le tome 4 de la Belgariade se lit bien mais c'est loin d'être mon tome préféré. Même si les éléments relatés sont nécessaires pour le développement des personnages et l'avancée de l'histoire, le fait est qu'il ne se passe pas grand chose. Après les péripéties des trois premiers tomes, je me suis presque ennuyée.
L'histoire est en quatre parties cette fois-ci. Dans la première, l'Algarie, Garion rencontre sa cousine qu'il aime instantanément parce qu'elle est de sa famille. Si je peux comprendre la joie de rencontrer un cousin jusqu'alors inconnu, encore plus pour un orphelin, ce n'est pas "d'un seul coup" comme s'ils avaient grandi ensembles... Or c'est ce qu'il se passe. Aucune mention n'est faite de la famille d'Adara pour forcer leur rapprochement.
A Riva se produit ce que tout le monde savait depuis longtemps : Garion est roi de Riva et monte sur le trône. Et comme on peut s'en douter, il n'y est pas du tout prêt. On se demande vraiment pourquoi Polgara ne lui a jamais donné la moindre éducation...
La seule partie que j'ai trouvé intéressante se déroule en Drasnie. Garion, Silk et Belgarath ont repris la route. Silk étant mon personnage préféré de l'histoire, il n'est pas très étonnant que j'apprécie d'en découvrir plus sur lui. La Drasnie avec ses espions et son cynisme est aussi très rafraichissante.
Enfin, et c'est là où le livre m'est presque tombé des mains (heureusement que c'est bien écrit!), Ce Nedra se transforme en Jeanne d'Arc, soudain prête à tout pour Garion, et lève une armée d'Arendais en quête de gloire avant de voler les légions tolnédraines à son père. Ce Nedra est le personnage que j'apprécie le moins de l'histoire et je la trouve insupportable depuis le début. C'est un des seuls personnages féminin et elle n'a aucun mérite propre : même ici elle ne lève pas les armées par un talent quelconque, la prophétie se charge de tout.
Plus qu'un tome pour le dénouement, j'espère qu'il aura un rythme un peu plus soutenu !
Commenter  J’apprécie         80