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4,21

sur 902 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je me demande parfois pourquoi La Belgariade n'est pas plus connue du public. Certes, les fans du genre connaissent au moins de nom, voire même par coeur ; mais à côté du Seigneur des Anneaux, y a pas photo : ça passe presque inaperçu. Pourquoi donc ? Parce qu'il n'y a pas eu de films ? En tout cas, c'est dommage pour ceux qui n'en ont jamais entendu parler : ils ratent quelque chose !

Pour simplifier, EN GROS (mais vraiment très très gros), La Belgariade ressemble au Seigneur des Anneaux, mais avec une sacrée dose d'humour (et sans Elfes, ni Nains, ni Anneaux…). L'auteur passe son temps à se moquer de ses personnages et à les tourner en bourrique. Il les fait tomber dans des situations cocasses, gênantes, ou leur met en bouche des répliques cinglantes (de vraies pépites :D) et ce, jusque dans la scène finale du dernier livre (qui m'a faite bien rire) ! Ça casse toute la dimension épique qu'il pourrait y avoir dans une saga de high fantasy. Rien que pour ça, j'ai largement préféré cette oeuvre à celle de Tolkien (non, pas les tomates, s'il vous plaît, PAS LES TOMATES ‼).

Ce que j'ai préféré par-dessus tout ? Les personnages !
Mon chouchou : Silk. C'est un antihéros sournois et mesquin ; un prince, mais également un voleur et un espion. Il prend tout à la légère, se gausse même des pires situations, et ses répliques sont délicieusement drôles ! Mais il y a aussi Polgara, une femme entière, dans la colère comme dans l'amour. Les hommes la craignent, elle est puissante, elle est belle, elle est caractérielle, et elle a toujours une longueur d'avance sur Garion (elle le comprend avant lui-même, on dirait qu'elle lit dans sa tête Oo'). Barak et Merel sont touchants, Belgarath est drôle dans son costume de magicien (régulièrement ridiculisé par Pol quand il se prend un peu trop au sérieux), Mandorallen et Lelldorin sont pittoresques, mais adorables^^ Et Relg, lui, pousse à la réflexion sur le fanatisme religieux par son refus absolu de la souillure et sa misogynie. Sa vision de la femme m'a complètement révoltée, mais c'est malgré tout un personnage qu'on finit par apprécier – surtout grâce à sa romance avec Taïba.
Seul Hettar m'a laissée de marbre, car je l'ai trouvé trop cliché. Ses parents ont été tués par des Murgos quand il était petit, et depuis, il voue une haine incommensurable à tous les Murgos. Au point de mettre leur mission en péril juste pour en tuer un ou deux. Au point de faire un large détour pour couper une tête. C'est trop, même si l'exagération est une caractéristique d'Eddings (j'ai remarqué que chaque peuple a sa propre caractéristique : les Arendais, l'impulsivité, les Tonedrains, le sens du commerce poussé à l'extrême, les Thulls, la passivité, les Nyissiens, la roublardise, etc.).
Les relations (amoureuses ou amicales) sont très crédibles – notamment celle qui uni Garion et Ce'Nedra. L'auteur a fait avancer les choses doucement, mais sûrement ; et même si on savait depuis le début qu'ils finiraient par se marier, leurs disputes, leurs atermoiements, leurs interrogations, leurs doutes, leurs coups de gueule nous les font rendre attachants. Ils s'interrogent sur leurs sentiments et ne les comprennent pas (contrairement à nous èé). C'est pareil pour Relg et Taïba : l'auteur leur en fait baver avant de les mettre ensemble (surtout Taïba, qui doit vaincre le caractère impossible de l'Ulgo).

Par ailleurs, la gestion des cartes est très bien faite, voire même (oserais-je dire) admirable. Une carte générale est présentée au début de chaque tome, et chaque partie est introduite par une carte régionale, plus détaillée, qui montre le lieu de l'action.
En même temps, c'est nécessaire parce que le monde est assez complet, il y a beaucoup de peuples et de pays. D'autant plus que l'univers s'agrandit encore avec la découverte de la Mallorée, un continent encore plus gros que celui sur lequel évoluait l'histoire jusqu'à présent.

Au niveau des défauts… Il va falloir que je cherche parce qu'il n'y en a pas tellement.
Le continent m'avait paru un peu petit pour atteindre le cercle polaire d'un côté et l'Équateur de l'autre. Les héros ne mettraient que quelques semaines à cheval pour rallier la Drasnie depuis la Nyissie s'ils le faisaient d'une traite. Mais peut-être leur planète est plus petite que la nôtre ? Si bien sûr c'est une planète…
Il y a quelques longueurs qui plombent la narration, et le scénario est très classique (en même temps, c'est une histoire qui date de plus de trente ans). La fin était déjà courue d'avance et il y a peu de surprises. Dans mon édition (parue en 1992, quand même), il y a pas mal de fautes de frappe. Pas assez pour que ce soit gênant, mais suffisamment pour qu'on les remarque. Et si je pousse le bouchon un peu trop loin, Maurice, beaucoup de nationalités commencent en A et je me suis mélangé les pinceaux plus d'une fois (enfin, surtout au début) : Algarois, Aloriens, Arendais, Asturiens…


Ça fait pas beaucoup de défauts. Et donc, vous l'aurez compris, c'est une série à découvrir ! Surtout si vous êtes sensibles à l'humour dans la littérature et que vous auriez voulu que le Seigneur des Anneaux soit plus fun :)
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Salut les Babelionautes
Avant de lire ce dernier tome de "la Belgariade" je voulais découvrir un des livres quête proposés dans le challenge SFFF 2021 puis je me suis avisé qu'il valait mieux que je finisse ce premier cycle.
Donc nous voila à la veille de l'affrontement final entre Belgarion et Torak, le Dieu Fou, et notre jeune Héros n'en mène pas large car le doute et la peur sèment le doute dans son esprit.
Pendant ce temps, Ce'Nedra et l'Armée qu'elle a levée sont sur le point d'affronter les Hordes qui vénèrent le Dieu-Dragon, et cela se présente mal.
Bien sur tout lecteurs de SFFF se doutent comment cela va se terminer, mais le Couple Eddings le fait avec brio, aidé en cela par la traduction de Dominique Haas que je remercie.
Les derniers paragraphes sont remplis de bons sentiments, et de couples qui se marient, dont certains que l'on a vus et d'autres qui sont tout a fait inattendues.
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5ème et dernier tome de cette série de la Belgariade, avec une fin, avouons le, très prévisibe :P
J'avoue que j'ai largement préféré les moments avec notre trio (Garion - Belgarath - Silk) (passages trop courts à mon goût) que les moments de batailles avec Ce'N'edra et Polgara (et tout plein de rois, ducs, ou je ne sais quoi encore, tellement que je ne savais plus qui était qui... Même si la plupart se trouvaient deja dans les premiers tomes).
J'ai trouvé donc que les batailles prenaient beaucoup trop de place par rapport à la quête de Garion, qui au final, nous paraît moins importante que ce qu'elle est.
Je trouve également un peu bête qu'Eddings n'arrive pas à "pénaliser" ses personnages, ou à les "perdre au combat". A chaque fois, il trouve un moyen pour que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je trouve ça un peu dommage, parce qu'une victoire sans sacrifices, sans pertes, n'aura pas la même "émotion" qu'un combat avec.
J'ai trouvé également la fin un peu trop "à l'eau de rose", trop de couples, mais bon, je ne vais pas en faire tout un plat ^^
J'aurais aussi aimé un combat final un peu plus long, parce que c'était quand même l'affrontement de deux prophéties, même si on sait comment ça va finir, on aimerait avoir un peu plus de détails et de durée. M'enfin bon ^^
J'ai par contre, beaucoup aimé l'affrontement de Polgara, Beldin et les jumeaux, contre les Grolims, j'aime bien voir les différences de pouvoir, voir comment les 2 camps utilisent la magie.

Beaucoup de "dommage" donc, mais quand même un bon livre, que je trouve toutefois un peu au dessous des tomes 3 et 4, avec lesquels je me suis vraiment éclatée. Là, j'ai eu de temps en temps de la peine à suivre, surtout quand il s'agissait des batailles avec les gentils contre les méchants :P

http://iani.over-blog.com/article-21239907.html
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Voici le terme de la Belgariade, et c'est l'heure de l'affrontement final. Que dis-je ? L'heure des affrontements finaux.
Celui des aloriens contre les angaraks d'un côté et celui de Belgarion face à Torak de l'autre.

Un dernier tome en feu d'artifice. Et même si il n'y a pas vraiment de grosse surprise dans le déroulement des événements, j'ai été porté par ce récit où chacune des deux prophéties peut prendre le pas sur l'autre, où chacun assume le rôle qui lui est destiné depuis des siècles.

Les moments d'humour sont toujours présents malgré la gravité des faits, les passages qui se veulent plus émouvants sont peut-être un peu moins efficaces. Mais bon cela est tout à fait subjectif.

La Belgariade sera donc pour moi un cycle agréable et grand public. Il ne reste plus qu'à me plonger dans la suite avec le cycle de la Mallorée.
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Une partie de ce roman est consacré à nos amis Garion, Belgarath et Silk. Moments plus drôles, plus agréables, vu que nous n'avons que trois personnages. Trop court aussi.

De l'autre côté, il y a Polgara et ce'Nedra et une armée à lever, une bataille (même plusieurs) à mener et une victoire à gagner. Non, ils ne peuvent pas perdre.

D'aucuns reprocheront à Eddings de ne jamais sacrifier de personnages, mais moi, ça me plaît ainsi. J'y suis trop attachée, moi. Donc, s'ils ne meurent pas et se sortent de tous les pièges, moi, ça me va !

Petit bémol, vu la profusion de monde autour de Ce'Nedra, ça devient un peu difficile de savoir qui est qui.

Ce cinquième tome ne m'a déçu que dans le fait qu'il clôturait la première partie. Les voir tous repartir m'a fendu le coeur.

Même si tout était bien qui finissait bien...
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Fin de partie, au terme d'un voyage qui commençais doucement à durer un peu trop, et de batailles qui se dénouent par enchantement.
Par contre, on sait gré à l'auteur de nous épargner les récits trop gores et de garder un regard amusé et ironique sur ses héros qui ont tous des bons et des mauvais côté, et des faiblesses malgré leurs pouvoirs.
Les genres sont représentés de façon un peu caricatural mais ont tous leur importance.
Bref à la fin de ce cycle on est content de l'avoir lu et que ce soit fini, mais je recommande.
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Dans ce dernier tome, on aura enfin le combat final. Mais surtout ce qui est agréable c'est les passages qui alternent entre Garion et Ce'Nedra qui a pris la tête de son armée.

Pour conclure ce cycle est vraiment sympa, l'univers est bien posé et les personnages bien définis. Il y a des évolutions, beaucoup d'humour et même si l'histoire est assez classique, ça se lit très facilement et à tout âge !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Les aventures de Garion et de ses compagnons s'achèvent dans ce tome. Et il était plus que temps! Si les 4 premiers tomes de ce cycle m'avaient emballés, je suis restée perplexe face à cet ultime tome. C'est en grande partie du au fait que notre joyeuse équipe est maintenant séparée. Garion, Silk et Belgarath d'un côté et le reste de la troupe de l'autre. le récit des deux groupes n'est pas réparti équitablement et j'aurai aimé passer plus de temps avec Garion. le cycle s'achève néanmoins en apothéose et les amateurs de bataille épique y trouveront leur compte.
Une saga qui a été globalement plaisante à lire, mais que je ne compte pas poursuivre tout de suite avec La Mallorée.
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Une fois n'est pas coutume, pas de chronique en sections ce coup-ci, histoire de vous laisser le plaisir de la découverte pour ce dernier tome… dernier tome avant les prochains, en tout cas. La Belgariade s'achève, mais l'histoire de Garion n'est pas encore à la fin. La Belgariade se tient toutefois d'un bloc, il n'est pas obligatoire de lire la suite (dans la suite vous sera expliqué notamment ce qu'est exactement cette prophétie, et ce qui l'a mise en branle).

Ce tome possède les mêmes ingrédients que d'habitude, mais bataille contre les forces du mal oblige, il est plus sombre que les tomes précédents (c'est pas de la Dark non plus, hein. Plus sérieux, dirons-nous). Les scènes de bataille sont vraiment chouettes et se passent sur plusieurs fronts, l'aspect sur terre ou sur mer avec les humains, et l'aspect magique, impliquant des éléments de l'environnement. Elles sont bien écrites et plutôt inventives, avec de la stratégie, on sort vraiment des simples combats épées contre épées. Il y a en revanche assez peu d'émotions, puisque nos personnages principaux ne sont pas directement dans la mêlée.

Par contre, arrivé à ce stade de l'histoire, on se demande un peu pourquoi la prophétie leur a fait chercher Hettar, Lelldorin et compagnie. Alors, je comprends bien que c'est pour nous donner des personnages auxquels s'accrocher dans ces moments-là, donc ils servent effectivement la narration, mais il y avait vraiment besoin d'en faire les termes d'une prophétie ? (Alors, on pourra me rétorquer que c'est plus ou moins expliqué à la fin de la Mallorée, rapport à la différence entre les ténèbres et la lumière, mais bon…). En fait, c'est un peu le problème de ce cycle. On se balade pas mal, on rencontre plein de personnages dont plusieurs ont des problèmes personnels, des doutes etc… et en fait… ben ça sert à rien. Alors, ça reste un « petit » défaut vu que l'intérêt principal reste les interactions entre personnages, indépendamment de leur rôle dans l'histoire, mais quand même, c'est dommage (on va pas se mentir, même si j'adore le cycle, l'intrigue est très basique).

J'ai aussi un peu de mal avec Belgarath dans ce tome. Ce n'est pas un enfant de coeur, pas de soucis, mais dans ce tome je le trouve particulièrement excessif dans une de ces réactions. C'est cependant avec plaisir que j'ai (ré) assisté à la rencontre avec Zakath (et ses chatons), l'un de mes personnages préférés de la Mallorée.

Concernant la résolution, je pense qu'elle pourra en décevoir quelques uns, car elle manque d'epicness, mais personnellement je l'aime bien. Je la trouve satisfaisante et plutôt intéressante… quoiqu'évidemment prédictible dans sa finalité.

Bilan
Même si la Belgariade n'est pas le meilleur cycle de Fantasy, j'apprécie toujours autant chaque nouvelle lecture. A l'exception des Annales du Disque-Monde, c'est sans aucun doute le cycle que j'ai le plus relu. Des personnages stéréotypés mais truculents, avec des dialogues particulièrement drôles, de la magie, de l'aventure… C'est sûr, on n'a jamais peur pour les héros, mais de la fantasy feel-good, ça fait du bien aussi.
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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C'est la fin pour Torak le méchant dieu défiguré et pour la Belgariade, saga de 5 romans parus dans les années 1980 et considérés comme des classiques de la littérature fantasy.
Le roman peut se diviser en deux : l'unification des armées des Royaumes du Ponant par Ce'Nedra d'un coté et le voyage de Garion vers sa destinée de l'autre.
Le récit est toujours aussi classique mais agréable à lire. Les nombreux personnages ne font pas perdre le fil du récit qui reste somme tout très linéaire. Il manque peut être un peu de dark, de noirceur pour emballer cette sage épopée qui demeure malgré tout une belle lecture.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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