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La Belgariade tome 5 sur 5

Franck Dacquin (Autre) Lizzie (Autre)
EAN : 978B0968K5ZF2
Lizzie (10/06/2021)
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4.21/5   902 notes
Résumé :
Soudain jaillirent du sol des formes ténébreuses: silhouettes immenses, robes noires, masques d'acier étincelant. Elles avaient surgi à l'endroit le plus inattendu, entre les rangs mêmes de l'armée. Un jeune chevalier mimbraïque en avisa une à ses côtés et sabra. A l'instant où sa lame traversait l'ombre, il fut frappé par la foudre. Des tourbillons de fumée s'élevèrent des fentes de son ventail et il grilla dans son armure. Ce'Nedra, la Fiancée de Lumière, crispa l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
4,21

sur 902 notes
Je me demande parfois pourquoi La Belgariade n'est pas plus connue du public. Certes, les fans du genre connaissent au moins de nom, voire même par coeur ; mais à côté du Seigneur des Anneaux, y a pas photo : ça passe presque inaperçu. Pourquoi donc ? Parce qu'il n'y a pas eu de films ? En tout cas, c'est dommage pour ceux qui n'en ont jamais entendu parler : ils ratent quelque chose !

Pour simplifier, EN GROS (mais vraiment très très gros), La Belgariade ressemble au Seigneur des Anneaux, mais avec une sacrée dose d'humour (et sans Elfes, ni Nains, ni Anneaux…). L'auteur passe son temps à se moquer de ses personnages et à les tourner en bourrique. Il les fait tomber dans des situations cocasses, gênantes, ou leur met en bouche des répliques cinglantes (de vraies pépites :D) et ce, jusque dans la scène finale du dernier livre (qui m'a faite bien rire) ! Ça casse toute la dimension épique qu'il pourrait y avoir dans une saga de high fantasy. Rien que pour ça, j'ai largement préféré cette oeuvre à celle de Tolkien (non, pas les tomates, s'il vous plaît, PAS LES TOMATES ‼).

Ce que j'ai préféré par-dessus tout ? Les personnages !
Mon chouchou : Silk. C'est un antihéros sournois et mesquin ; un prince, mais également un voleur et un espion. Il prend tout à la légère, se gausse même des pires situations, et ses répliques sont délicieusement drôles ! Mais il y a aussi Polgara, une femme entière, dans la colère comme dans l'amour. Les hommes la craignent, elle est puissante, elle est belle, elle est caractérielle, et elle a toujours une longueur d'avance sur Garion (elle le comprend avant lui-même, on dirait qu'elle lit dans sa tête Oo'). Barak et Merel sont touchants, Belgarath est drôle dans son costume de magicien (régulièrement ridiculisé par Pol quand il se prend un peu trop au sérieux), Mandorallen et Lelldorin sont pittoresques, mais adorables^^ Et Relg, lui, pousse à la réflexion sur le fanatisme religieux par son refus absolu de la souillure et sa misogynie. Sa vision de la femme m'a complètement révoltée, mais c'est malgré tout un personnage qu'on finit par apprécier – surtout grâce à sa romance avec Taïba.
Seul Hettar m'a laissée de marbre, car je l'ai trouvé trop cliché. Ses parents ont été tués par des Murgos quand il était petit, et depuis, il voue une haine incommensurable à tous les Murgos. Au point de mettre leur mission en péril juste pour en tuer un ou deux. Au point de faire un large détour pour couper une tête. C'est trop, même si l'exagération est une caractéristique d'Eddings (j'ai remarqué que chaque peuple a sa propre caractéristique : les Arendais, l'impulsivité, les Tonedrains, le sens du commerce poussé à l'extrême, les Thulls, la passivité, les Nyissiens, la roublardise, etc.).
Les relations (amoureuses ou amicales) sont très crédibles – notamment celle qui uni Garion et Ce'Nedra. L'auteur a fait avancer les choses doucement, mais sûrement ; et même si on savait depuis le début qu'ils finiraient par se marier, leurs disputes, leurs atermoiements, leurs interrogations, leurs doutes, leurs coups de gueule nous les font rendre attachants. Ils s'interrogent sur leurs sentiments et ne les comprennent pas (contrairement à nous èé). C'est pareil pour Relg et Taïba : l'auteur leur en fait baver avant de les mettre ensemble (surtout Taïba, qui doit vaincre le caractère impossible de l'Ulgo).

Par ailleurs, la gestion des cartes est très bien faite, voire même (oserais-je dire) admirable. Une carte générale est présentée au début de chaque tome, et chaque partie est introduite par une carte régionale, plus détaillée, qui montre le lieu de l'action.
En même temps, c'est nécessaire parce que le monde est assez complet, il y a beaucoup de peuples et de pays. D'autant plus que l'univers s'agrandit encore avec la découverte de la Mallorée, un continent encore plus gros que celui sur lequel évoluait l'histoire jusqu'à présent.

Au niveau des défauts… Il va falloir que je cherche parce qu'il n'y en a pas tellement.
Le continent m'avait paru un peu petit pour atteindre le cercle polaire d'un côté et l'Équateur de l'autre. Les héros ne mettraient que quelques semaines à cheval pour rallier la Drasnie depuis la Nyissie s'ils le faisaient d'une traite. Mais peut-être leur planète est plus petite que la nôtre ? Si bien sûr c'est une planète…
Il y a quelques longueurs qui plombent la narration, et le scénario est très classique (en même temps, c'est une histoire qui date de plus de trente ans). La fin était déjà courue d'avance et il y a peu de surprises. Dans mon édition (parue en 1992, quand même), il y a pas mal de fautes de frappe. Pas assez pour que ce soit gênant, mais suffisamment pour qu'on les remarque. Et si je pousse le bouchon un peu trop loin, Maurice, beaucoup de nationalités commencent en A et je me suis mélangé les pinceaux plus d'une fois (enfin, surtout au début) : Algarois, Aloriens, Arendais, Asturiens…


Ça fait pas beaucoup de défauts. Et donc, vous l'aurez compris, c'est une série à découvrir ! Surtout si vous êtes sensibles à l'humour dans la littérature et que vous auriez voulu que le Seigneur des Anneaux soit plus fun :)
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Ce dernier tome de l'épopée de la Belgariade m'a déçu.
Nous continuons sur la lancée du tome précédent. D'un coté, Garion, Belgarath et Silk continue leur avancée à travers diverses contrées vers le combat final que doit mener notre héros. Et d'un autre coté, les autres personnages rassemblent une immense armée et attaquent les contrées dissidentes.
En fait, dans ce tome, rien de neuf ni de surprenant. de longues pages de tactiques militaires et de batailles, et de l'autre coté, de longues pages d'avancée en terres hostiles. Je me suis ennuyée.
Pas de rebondissement inattendu et le combat final est vite plié, sans surprise.
Bref, ce n'est pas vraiment la conclusion que j'aurais espérée même si "tout est bien qui finit bien".
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Dans le milieu des mondes imaginaires, on ne présente plus le couple Eddings, auteurs de nombreux romans qui ont façonné tout un pan de l'Héroïc-Fantasy et dont l'influence sur les générations futures n'est sans doute pas moindre que celle de leurs aînés. Longtemps annoncé comme le seul auteur de ses histoires, David Eddings reconnaît en 1995 la participation essentielle de sa femme dans son écriture. Il s'agissait de toute façon de "l'un des secrets les moins bien gardés de la fiction contemporaine". Et si lui est à l'origine des histoires, le lecteur doit à Leigh la cohérence des décors et du cadre des histoires, la majorité des personnages féminins et les chutes incisives. Ce qui n'est pas anodin et contribue énormément au plaisir de lecture de leurs ouvrage.

Mais qu'est-ce que La Belgariade ?
Il s'agit d'un cycle de romans en cinq "Chants" narrant les aventures de Garion, simple valet de ferme appelé à une grande destinée. le pitch est extrêmement simple, et pour être honnête, le cycle n'est pas tant apprécié pour la profondeur de l'histoire que pour le talent de conteur des auteurs et leur humour. A cause du jeu du destin et de Prophéties nébuleuses quant à l'avenir du monde, Garion et son petit groupe va parcourir tout le continent dans une sorte de gigantesque voyage initiatique. Les rencontres seront nombreuses et les occasions d'apprendre innombrables.
L'un des talents des auteurs est d'arriver à gérer une énorme distribution de personnages sans jamais réussir à ennuyer le lecteur, ni même à le perdre (ce qui en soit est une gageure). Les cartes parsemant les ouvrages sont pour beaucoup dans le suivi des aventures et le réalisme des peuples inventés relève presque du travail d'ethnologue.

Le monde de la Belgariade est coupé en deux continents aux proportions titanesques et aux reliefs accidentés.
Le cycle de la Belgariade est un prétexte à l'exploration du premier continent, constitué des Royaumes du Ponant et des Territoires Angaraks.
Chaque territoire est marqué par une géographie spécifique, des noms identifiables immédiatement et un trait de caractère fortement poussé. Ce qui permet d'une part de ne pas perdre tout de suite le lecteur, et dans un deuxième temps de grossir les traits et de faire une légère critique de certains contemporains l'air de pas y toucher... Ainsi les Cherek sont de grandes brutes dans le plus pur style viking alors que les Arendais sont de simples fermiers au pragmatisme exacerbé. Les Drasniens sont de redoutables marchands et les meilleurs espions du monde alors que les Asturiens sont de dangereux écervelés, aussi prompts à se fourrer dans les ennuis jusqu'au cou qu'à jurer une amitié indéfectible.

Le groupe accompagnant Garion dans sa quête est constitué d'un assemblage hétéroclites d'individus provenant des ces différents pays, aux traits si possible encore plus poussé que leurs congénères, histoire d'amener quelques situations cocasses et de compliquer les choses dans les relations du groupe.
L'humour est l'un des facteurs dominants de l'écriture du couple Eddings. Leurs textes sont truffés d'expressions très imagées et évocatrices, de jeux de sonorités, de situations emberlificotées et de répliques satiriques. Les dialogues sont des petits bijoux de réparties cinglantes et de mauvaise foi éhontée. Combien de fois ai-je dû fermer le livre quelques instants, incapable de réprimer un fou rire en imaginant certaines scènes ou lorsque l'image de l'une de ces expressions s'imposait à moi durant la lecture. C'est tout simplement jouissif...
Il est à souligner que les auteurs adorent les intrigues politiques et les états de siège. Ils sont d'ailleurs maîtres dans ce genre de description et n'ont pas leur pareil pour échafauder des théories fumeuses dont leurs personnages font bien évidemment les frais pour notre plus grand plaisir. de ce point de vue, ils se rapprochent de l'écriture de David Gemmell, même s'ils sont loin d'égaler son souffle épique dans la description des combats.

Certains lecteurs chagrins relèveront en point faible le personnage même de Garion, un peu long à la comprenette et qu'ils trouvent relativement agaçant dans son obstination à remettre en cause l'état qui est le sien : être le jouet d'une prophétie qui a scellé sa vie bien avant sa naissance... Honnêtement, si l'on se mettait à la place du garçon, élevé en Arendie, donc né pour être fermier, avec une conception très pragmatique de la vie et une ouverture d'esprit relativement étroite (assez large pour écouter des contes à la veillée, mais pas assez pour y croire), il paraît normal de passer un petit moment à se plaindre, non ? Et peut-être de se poser quelques question existentielles...
Et soit dit en passant, le tout est traité avec suffisamment d'humour pour ça passe tout seul, et ça se transforme même en running gag. Bon, je sais, je suis un public définitivement acquis à ce cycle, et aux autres grands cycles du couple que j'espère présenter plus tard.

Malgré tout, il s'agit d'un monument incontournable de la fantasy "classique" et il serait dommage de passer à côté. Pour un lecteur averti, c'est une lecture de distraction entre deux ouvrages plus conséquents.
Pour un néophyte, il s'agit d'un très bon cycle pour entrer dans les mondes imaginaires dont la lecture marque profondément. Je l'ai lu plusieurs fois et c'est toujours aussi jouissif, malgré quelques longueurs lorsque l'on connaît la fin de l'histoire. Mais ça reste une lecture très distrayante.

À découvrir ou à redécouvrir, juste pour le plaisir de s'esclaffer et de récupérer des expressions bizarre à placer ensuite dans une conversation...
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5ème et dernier tome de cette série de la Belgariade, avec une fin, avouons le, très prévisibe :P
J'avoue que j'ai largement préféré les moments avec notre trio (Garion - Belgarath - Silk) (passages trop courts à mon goût) que les moments de batailles avec Ce'N'edra et Polgara (et tout plein de rois, ducs, ou je ne sais quoi encore, tellement que je ne savais plus qui était qui... Même si la plupart se trouvaient deja dans les premiers tomes).
J'ai trouvé donc que les batailles prenaient beaucoup trop de place par rapport à la quête de Garion, qui au final, nous paraît moins importante que ce qu'elle est.
Je trouve également un peu bête qu'Eddings n'arrive pas à "pénaliser" ses personnages, ou à les "perdre au combat". A chaque fois, il trouve un moyen pour que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je trouve ça un peu dommage, parce qu'une victoire sans sacrifices, sans pertes, n'aura pas la même "émotion" qu'un combat avec.
J'ai trouvé également la fin un peu trop "à l'eau de rose", trop de couples, mais bon, je ne vais pas en faire tout un plat ^^
J'aurais aussi aimé un combat final un peu plus long, parce que c'était quand même l'affrontement de deux prophéties, même si on sait comment ça va finir, on aimerait avoir un peu plus de détails et de durée. M'enfin bon ^^
J'ai par contre, beaucoup aimé l'affrontement de Polgara, Beldin et les jumeaux, contre les Grolims, j'aime bien voir les différences de pouvoir, voir comment les 2 camps utilisent la magie.

Beaucoup de "dommage" donc, mais quand même un bon livre, que je trouve toutefois un peu au dessous des tomes 3 et 4, avec lesquels je me suis vraiment éclatée. Là, j'ai eu de temps en temps de la peine à suivre, surtout quand il s'agissait des batailles avec les gentils contre les méchants :P

http://iani.over-blog.com/article-21239907.html
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Commentaire sur le cycle complet :

Le chant de la Belgariade (ou simplement La Belgariade) fait partie de la grande fresque La Grande Guerre des Dieux, composée de dix tomes (elle même composée de cinq tomes) et quatre préquelles.

Ce n'est pas un secret, même si son nom ne figure pas sur les livres, que la femme de l'auteur à grandement participé à l'élaboration de ses livres. Derrière chaque personnage féminin, chaque réplique, chaque décor, se cache sa patte (Cela me fait penser au personnage de Poledra, du chant de la Mallorée, invisible aux yeux de tous mais pourtant bien présente).

Les auteurs ont réussi à créer tout un monde cohérent avec sa géographie, ses différents peuples, leurs religions, politiques et origines propres.
Les cartes, nombreuses et détaillées, permettent de se représenter le périple des protagonistes.

Tout ce vaste univers est présenté par le biais de Garion, héros de l'histoire, qui, ayant passé son enfance dans une ferme, le découvre en même temps que nous.

Bien que je connaisse évidemment l'histoire sur le bout des doigts, je me surprend toujours à découvrir de petits détails à chaque lecture.
Évidement, ce n'est pas la raison qui me fait régulièrement replonger dans cette décalogie malgré la hauteur everestique de ma PAL.
La véritable raison se situe dans la panoplie de personnages aussi variés que fouillés.
A chaque réouverture de cette série, je prend un grand plaisir, presque réconfortant à retrouver chaque personnage, comme si je retrouvais des amis de longue date.
J'ai évidemment des préférences pour Silk et Polgara avec leurs répliques cinglantes, Belgarath le grand sorcier bourré de défauts et Durnik, au sens pratique désarmant.

En effet, l'humour est fortement présent dans cette série.
Les interactions entre les personnages, les diverses scènes cocasses et surprenantes et les dialogues et répliques cinglantes sont de petites merveille d'humours.
On s'imagine aussi facilement les scènes que si l'on était au coté des personnages et souvent on rit de bon coeur.

Bon, je remarque que je ne parle pas trop de l'histoire de ce cycle.
La trame est en soit assez classique et se met doucement en place dans le premier tome.
Garion et sa tante Pol vivent paisiblement à la ferme de Faldor où la dame est la cuisinière en chef. Ils reçoivent parfois la visite du Sire Loup, le vieux conteur.
Rien ne présageait pour Garion autre chose qu'une vie de fermier, quand un événement mystérieux mit me feu au poudres, obligeant Sire Loup et Tante Pol, à partir en catimini avec le garçon sous le bras et le Durnik, le brave forgeron à la traine.
Car en réalité, tous sont beaucoup plus que ce qu'il ne laissent paraitre.
Le vieux conteur qui pillait les cuisines se révèle être Belgarath l'éternel, sorcier de sept-mille ans et véritable légende. Et Pol, malgré son talent dans les cuisines est en fait sa fille, Polgara la sorcière, aussi célèbre et presque aussi chargée d'ans que lui.

D'autre personnages les rejoignent rapidement dans leur quête dont le héros ignore tout : Silk, l'acrobate-marchand-voleur-espion, Barak le guerrier, Ce'Nedra la princesse mi dryade au caractère épicé, Lelldorin, l'archer dont le coeur est proportionnel à son absence de bon sens, Mandorallen, le chevalier persuadé (et presque à juste titre) d'être invincible, Relg, l'Ulgo, fanatique religieux capable de traverser la roche, Hettar, l'Algarois, capable de communiquer avec les chevaux, Mission, un garçon innocent et mystérieux et Taïba, la dernière des Maragues.


Au final, bien que cette série soit un peu lente à démarrer sur le début du premier tome (comme tout les premiers tomes, j'ai l'impression), elle fait partit de celle que j'ai relue (et que je relirais) un grand nombre de fois et que je conseillerai volontiers au même titre qu'un Gemmell ou un Bottero.

Mes seules réelles déceptions sont que le couple nous ai quittés et de ne pas avoir pu me procurer le seul de leurs livres que je n'ai pas lu : le codex de Riva.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
— Quelqu'un avait acheté tante Pol ? demanda-t-il comme s'il n'en croyait pas ses oreilles.
— C'est une coutume local, expliqua Silk. Pour les Nadraks, les femmes sont des biens comme les autres. Une femme doit appartenir à quelqu'un ; ça ne se fait pas de ne pas avoir de propriétaire.
— Elle était esclave ? reprit Garion en serrant les poings si fort que ses jointures blanchirent.
— Bien sûr que non ! Tu vois, même une seconde, ta tante se plier à une coutume de ce genre ?
— Mais tu as dit...
— J'ai dit que je l'avais rachetée à son propriétaire. Leur relation était purement formelle. Elle avait besoin d'un propriétaire pour agir ici, et voilà tout. Quant à l'homme, le fait de posséder une femme aussi remarquable lui a valu un prestige considérable. J'ai dû lui verser une fortune pour la récupérer, reprit Belgarath en faisant la grimace. Je me demande parfois si elle en valait la peine.
— Grand-Père !
— Je suis sûr, mon cher Belgarath, qu'elle serait très intéressée par cette dernière remarque, commenta suavement Silk.
— Je ne suis pas sûr, mon cher Silk, qu'il serait utile de la lui rapporter.
— Mon cher Belgarath, on ne sait jamais, riposta Silk en riant aux éclats. Ça peut toujours être utile.
— Mon cher Silk, vous êtes abject.
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- Vous ne laissez pas entrer les Grolims, tout de même ? questionna Rhodar, sidéré.
- Ne vous en faites pas, le rassura Durnik. Nous laissons le soin aux Thulls de régler le problème. ils connaissent les Grolims. Ils les emmènent généralement à une demi-lieue de l'A-pic, et ils les jettent en bas. Au début, ils voulaient faire ça ici, mais leurs anciens leur ont expliqué que ça ne serait pas chic pour les gens qui travaillent en dessous, alors ils font ça à un endroit où ils ne risquent pas de faire de mal à quelqu'un. Les Thulls sont très attentionnés. Pour un peu, on en viendrait à les trouver sympathiques.
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— Vous y êtes retourné au printemps ? questionna impulsivement Garion.
— C’était bien mon intention, mais j’avais pas mal bu cet hiver-là. J’avais trouvé un peu d’or et... Enfin, j’avais comme qui dirait la cervelle ramollie, et quand j’ai repris la piste, aux beaux jours, j’ai emmené quelques barriques pour me tenir compagnie. L’erreur à ne pas commettre. L’altitude décuple l’effet de l’alcool et ça nuit à la concentration. Bref, fit-il en se renversant un peu en arrière et en se grattant l’estomac d’un air absorbé, je me suis engagé dans les hauts plateaux, au nord des montagnes, sur les terres des Morindiens. J’avais sûrement dû me dire que ça serait plus facile en terrain plat. Bon, en deux mots, je suis tombé sur une bande de Morindiens et ils m’ont fait prisonnier. Faut croire que je suis né sous une bonne étoile : quand ils m’ont capturé, j’étais dans la bière jusqu’aux oreilles depuis un jour ou deux, et drôlement remonté avec ça. Superstitieux comme ils sont, ils m’ont cru possédé du démon. C’est ce qui m’a sauvé la vie. Ils m’ont gardé cinq, six ans, à essayer de percer à jour le sens profond de mes divagations. Il faut dire qu’en dessoûlant, je n’ai pas mis longtemps à comprendre et que j’en ai rajouté dans le délire. Ils ont fini par se lasser, par faire moins attention à moi, et je me suis échappé. Mais à ce moment-là, j’avais pour ainsi dire oublié où se trouvait cette rivière. Je la cherche encore de temps à autre quand je passe dans le coin.
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La princesse s'installa de son mieux sur un banc de bois, dans leur chambre de fortune. Polgara était inhabituellement sereine, presque rêveuse. Elle entoura Mission de ses bras, le serra contre elle et posa la joue sur ses boucles blondes comme si le contact du petit garçon l'apaisait.
- Il y a deux Prophéties, Ce'Nedra, mais le moment approche où il n'y en aura plus qu'une. Tout ce qui est, a été ou sera un jour, fera partie de celle des deux prophéties qui l'emportera sur l'autre. Tout homme, toute femme, tout enfant a deux destinées possibles. Pour certains, il n'y a pas grande différence entre les deux, mais pour moi, il y en a une énorme.
- Je ne vous suis pas très bien.
- Dans la Prophétie que nous servons, celle qui nous a amenés ici, je suis Polgara la sorcière, la fille de Belgarath et la gardienne de Belgarion.
- Et dans l'autre ?
- Dans l'autre, je suis l'épouse de Torak.
Ce'Nedra étouffa un hoquet de surprise.
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p.408.
- Je connais ta petite princesse, Garion. Tout ce qu'elle veut, en fait, c'est que tu lui prouves que tu l'aimes. N'aie pas peur de le lui dire. Je pense que tu seras surpris de constater à quel point elle peut être gentille si tu prends la peine de lui dire que tu l'aimes. De le lui dire souvent.
- Elle le sait déjà.
- Eh bien, il faut le lui répéter.
- Combien de fois penses-tu que je devrais le faire ?
- Oh, toutes les heures, à peu près.
Il était presque certain qu'elle plaisantait.
- J'ai remarqué que les Sendariens étaient un peuple réservé, reprit-elle. Ça ne marchera jamais avec Ce'Nedra. Il faudra que tu oublies ton éducation et que tu t'obliges à lui dire et à lui répéter que tu l'aimes. Tu seras récompensé de tes efforts, crois-moi.
- J'essaierai, lui promit-il.
- Elle eut un petit rire et lui piqua un baiser sur la joue.
- Pauvre Garion.
- Pourquoi « pauvre Garion » ?
- Tu as encore tellement à apprendre.
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