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La Rédemption d'Althalus tome 1 sur 2

Isabelle Troin (Traducteur)
EAN : 9782266179171
476 pages
Pocket (09/01/2008)
3.79/5   165 notes
Résumé :
Althalus, voleur expert et sans scrupules, accepte une curieuse mission que lui propose un homme en manteau noir : s’introduire dans la Maison au Bout du Monde pour récupérer le mythique grimoire de Deiwos. Après avoir subtilisé le manteau de son commanditaire - on ne se refait pas ! -, Althalus découvre bien vite l’étrange demeure. Selon Émeraude, une chatte qui parle, pas question qu’il ressorte avant d’avoir lu le grimoire, compris ses ens... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Divertissant et plutôt bien écrit, même si, j'avoue tout, j'ai cru au départ que c'était un bouquin jeunesse.
(Oui fidèle à mon habitude, j'ai acheté le dyptique d'occasion il y a des lustres et je n'ai pas relu le 4ème de couverture, donc je "découvrais".)

Il s'avère que non. Mais l'humour et l'écriture, simples tous les deux, (ou la traduction) m'ont donné cette impression. La psychologie des personnages est un brin simplète, c'est sans doute lié également.

L'idée de la maison au bout du monde m'a donné aussi une impression de déjà lu.
Sauf que je suis sûre de n'avoir jamais lu ceux-là.
Donc je cherche encore d'où ça me vient. Me demande si c'était pas du Zelazny ou du van Vogt... Mmmmmm... ? Si jamais ça vous dit quelque chose, dites-le moi en commentaire, lol, je vieillis et ma mémoire n'est plus ce qu'elle était ! Mdr !

Bref, c'est sympa et ça se lit sans effort aucun, mais c'est pas transcendant non plus.
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[Critique portant sur l'intégralité du cycle]

-Une lutte entre le Bien et le Mal, le Mal étant un dieu adepte du désordre et qui entend imposer ce désordre au monde, et le Bien étant la soeur du dieu en question, déesse de l'amour, qui veut à tout prix empêcher son frère de parvenir à ses fins.
-Un groupe de personnages jeunes, beaux et unis comme les doigts de la main, qui vont oeuvrer au service de cette déesse contre les forces du Mal.
-Une écriture légère, élégante, parsemée de touches d'humour.
-Le tout écrit par le couple Leigh et David Eddings.

Cela vous rappelle quelque chose?

Eh non, il ne s'agit pas du cycle de la Belgariade mais d'un autre cycle beaucoup plus court intitulé La Rédemption d'Althalus. Je parle de cycle mais j'ai d'ailleurs cru comprendre que dans la version originale en anglais, il s'agissait d'un unique roman, découpé (comme souvent) en deux volumes dans l'édition française. le personnage principal est un sympathique voleur qui va se retrouver un peu malgré lui chef de guerre au service du Bien contre le Mal.

Si ce dyptique, on l'a dit, ressemble pas mal à La Belgariade, tant par son histoire que par ses personnages, il faut bien avouer qu'il n'est malheureusement pas aussi réussi que son grand frère, et ce parce qu'il souffre d'un défaut majeur qui transparaissait déjà par endroits dans la Belgariade, mais sans prendre de telles proportions, à savoir qu'il est totalement dépourvu de tension dramatique.
Je m'explique: si l'on sait dès le début que les Gentils vont gagner, on aimerait cependant que cette victoire ne soit pas forcément facile, et ce afin de créer du suspense et de ménager des rebondissements. Rien de tout cela ici: les héros surmontent les épreuves qui les attendent avec une aisance déconcertante, ont toujours dix coups d'avance sur leurs adversaires et ne sont jamais, à aucun moment, mis en difficulté. Et si par miracle une situation un peu plus compliquée se présente, un peu de magie et le tour est joué.
En plus d'être forts, rusés et intelligents, nos héros ont en effet tous les pouvoirs ou presque, puisqu'ils ont une déesse à leurs côtés. Ainsi, ils ont accès à la Maison au bord du monde, qui leur permet d'aller instantanément où ils veulent par le biais de "portes", mais aussi de voir tout ce que font leurs adversaires, l'inverse n'étant visiblement pas vrai. Tout cela est un peu gros, un peu facile et nuit clairement à la crédibilité de l'ensemble.
Mais ce n'est pas tout puisque, en plus de tous leurs pouvoirs, les héros peuvent aussi compter sur la bêtise abyssale de leurs adversaires qui -alors qu'ils sont eux aussi censés être aidés par un dieu- sont incapables de mettre en place une stratégie intelligente et tombent stupidement dans tous les pièges qu'on leur tend.
Le résultat de tout cela est un roman déséquilibré et sans aucune tension dramatique. Les quelques scènes d'action se résument à voir les méchants ennemis se faire tailler en pièces par les troupes de nos valeureux héros et le combat final (si tant est qu'on puisse employer cette expression) est sans aucune surprise, le vilain méchant n'ayant dès le départ strictement aucune chance contre Althalus. Tout est d'ailleurs tellement couru d'avance que nos héros se paient même à plusieurs reprises le luxe d'expliquer leur stratégie et de décrire ce qui va se passer, ce qui crée des longueurs dans le récit puisque tout ce qui est annoncé se produit et est donc raconté une deuxième fois... Au bout du compte, le lecteur finit à certains moments par s'ennuyer ferme.

Pour autant, ce roman n'est pas, loin s'en faut, dénué de qualités. Comme toujours avec les époux Eddings, l'écriture est vraiment agréable et, malgré quelques coquilles, est bien rendue dans la version française. Les personnages sont sympathiques et ont des personnalités travaillées, avec des traits de caractère souvent drôles (Eliar qui passe son temps à manger ou Bheid qui rougit dès qu'on lui parle de sujets intimes). L'idée d'incarner la déesse Dweia sous forme de chatte est originale et donne lieu à des scènes vraiment amusantes. Je pourrais aussi parler du monde qui, sans être extrêmement détaillé (brièveté du roman oblige) est bien décrit et présente des peuples variés avec des moeurs qui font souvent sourire, sans doute parce qu'elles ne sont pas si éloignées des nôtres...

Pour conclure, cette Rédemption d'Althalus est une oeuvre moyenne. Bien écrite, divertissante voire souvent amusante, elle est desservie par sa trop grande prévisibilité, elle même due aux trop nombreuses facilités scénaristiques, lesquelles peuvent sans doute s'expliquer par le format un peu plus court choisi par le couple Eddings. Pour des lecteurs pas trop exigeants en termes d'action et de rebondissements, ce dyptique est un choix idéal car il est assez court comparé à La Belgariade. En revanche, pour les lecteurs qui, comme moi, préfèrent de l'action et une intrigue pas trop linéaire, il pourra être évité sans regret et on lui privilégiera, des mêmes auteurs, les deux pentalogies que sont La Belagriade et sa suite directe, La Mallorée.
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Toujours à la recherche de bons livres de fantasy, j'avais découvert ce titre dans le cataloge de Belgique Loisirs. Oh,oh, m'étais-je dit, un livre de Eddings ? Chouette alors.

Vu que j'adore les formats et les couvertures de leurs éditions de fantasy, mon choix du trimestre fut rapide !

J'ai plongé en droite ligne dans une étrange histoire... je dirais même plus «une histoire étrange».
Et un livre de plus que j'ai dévoré, un ! Diable, heureusement que ça ne fait pas grossir.

Le style d'écriture était classique aux Eddings, Althalus, le personnage principal m'a bien fait rire. Voleur habile et chanceux, il connaît tout d'un coup une sacrée période de poisse. Dès le départ, je me marrais déjà.

C'est du Eddings, donc, l'humour voyage avec ses personnages. Si vous voulez du sérieux, passez votre chemin !

Voilà alors qu'on lui propose une curieuse mission : aller récupérer dans la Maison au Bout du Monde le mythique grimoire de Deiwos. S'adaptant, notre cher voleur relève le défi.

Sa rencontre avec une petite chatte va changer sa vie.

Non, désolé pour les obsédés du cru (et du cul), je ne sous-entends pas qu'il a perdu sa virginité et non, je ne parle pas de ce que vous pensez, mais bien d'un véritable félin ! Cela me permettra de dire que Althalus et Emeraude sont félins pour l'autre et ensuite, d'éclater de rire. Cha, c'est marrant.

Pardon, je m'égare une fois de plus...

En plus, la chatte, elle parle ! ça vous la coupe, hein ? La chique... rien d'autre.

Voici donc notre voleur illettré qui apprend à lire un livre sacré (pas un quelconque roman de gare, messieurs, dames !) sous la conduite d'une chatte, qui est en fait une déesse, le tout afin de mettre en échec les plans démoniaques des serviteurs d'un dieu malfaisant : classique, pourrait-on dire... Non, ce serait trop simple et dans ce cas, le livre ne m'aurait pas autant plu.

Du simple jaillira le retors !

Comme dans tout bon roman de fantasy, Althalus devra constituer un groupe hétéroclites de personnages hauts en couleurs et bien différents l'un de l'autre.

Je me suis même demandée pourquoi certains étaient choisi. Vous pensez bien que : un jeune guerrier à l'avenir prometteur, une princesse à la volonté de fer (sans parler d'une voix puissante), un prêtre qui va découvrir la vérité sur la religion, un jeune apprenti voleur à l'esprit incroyablement ouvert et intuitif et à la langue bien pendue et une "sorcière" qui a le pouvoir d'entendre les pensées et peut entrer dans l'esprit des gens.

Hétéroclite, comme je vous le disais.

Mais j'ai appris, avec Eddings, à ne pas me poser de question, on comprendra vite le pourquoi de la chose.

C'est ainsi qu'Althalus, le voleur à la chance légendaire (mais qui l'avait perdue, on saura pourquoi ensuite), accomplira de véritables prouesses sous la conduite de la déesse et aux côtés d'une cohorte d'acolytes des plus bigarrées...

N'oublions pas que leurs adversaires sont aussi retors et cruels que possibles, et qu'ils possèdent un certain nombre de qualités qui équilibrent le combat.

Althalus est marrant, attachant, les dialogues sont comiques, ne manquent pas de piquant, les réparties claquent et j'ai lu le livre avec un sourire béat tellement c'était bon.

Un premier volume palpitant et rythmé qui se dévore comme un rien.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Salut les Babelionautes
Je continu ma découvertes de l'oeuvre de Leigh et David Eddings avec ce premier tome de "La Rédemption d'Althalus", ou nous allons suivre le parcours étrange d'Althalus, qui de Voleur va se transformer en un Sorcier pas piqué des hannetons.
Et c'est encore une fois un conflit entre le Bien et le Mal, incarné par une trilogie de dieux qui comme dans beaucoup de romans de fantasy, vont se servir des Humains pour leur affrontement.
Beaucoup d'Humour dans ce premier tome, et on ne peux qu'aimer la petite chatte parlante qu'Althalus baptise Emeraude.
Sa Quête va l'emmener a constitué un groupe hétéroclite ou un couteau Magique aura une grande importance.
Juste avant le mot Fin, va se dérouler une action qui vous obligeras à ouvrir d'urgences le tome deux de la Rédemption d'Althalus, ce que j'ai fais.
Merci à Isabelle Troin pour la traduction
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Lu il y a quelques temps déjà, La Rédemption d'Althalus m'a plu mais ne fera pas non plus parti de mes incontournables. Il s'agit là d'une petite histoire qui se laisse lire, avec pas mal de personnages assez attachants (quoi que peut-être assez stéréotypés). Je n'ai pas encore lu d'autres oeuvres d'Eddings alors je ne peux pas faire de comparaison avec le reste de sa production littéraire. Ce diptyque est assez rythmé, bien que j'ai souvenir de quelques longueurs quand même. Cependant, sans partir dans une série avec de nombreux tomes, l'univers est ici bien présenté, les personnages ont le temps d'être un peu développés. La fin est, ma foi, très attendue... le titre de la série en dit déjà (trop ?) long sur le dénouement, il faut dire ! La petite bande d'Althalus m'a été bien sympathique en tout cas, j'ai été touchée par le côté "familial" qui a fini par se mettre en place entre eux. Bilan : ce n'est pas un chef d'oeuvre mais c'est malgré tout un bon moment de lecture.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
— Peux tu faire semblant d'être stupide ?

Eliar eut une grimace navrée.
— Ma dame, lui rappela-t-il, je suis un paysan des hautes terres d'Arum. Nous avons inventé la stupidité.

—[...] Voilà ta mission: chaque fois que nous parlerons à un prêtre, prend ton expression la plus typiquement arum et montre-lui le Couteau en demandant: « Excusez-moi, vot'sainteté, mais vous pourrions point m'dire c'qui est marqué sur c'couteau ? »

Eliar éclata de rire.

— Je vais avoir du mal à rester sérieux ! Personne n'est débile à ce point...
— Si tu savais...
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À la décharge d'Althalus, notons qu'il était dans une situation financière précaire et dans un état d'ébriété avancé quand il accepta de se charger du vol du Grimoire.

Sobre et en possession d'une bourse dont il n'aurait pas vu le fond, il aurait posé davantage de questions au sujet de la Maison au Bout du Monde, et exigé d'en savoir plus sur le propriétaire du Grimoire.

Ce serait pure folie que de vouloir dissimuler la véritable nature d'Althalus, car ses défauts sont du bois dont on fait les légendes.

Comme chacun le sait, c'est un voleur, un menteur, à l'occasion un assassin, un vantard de première et, plus généralement, un homme dépourvu d'honneur.

Ajoutons que c'est un ivrogne, un glouton et un client assidu des dames de petite vertu...

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À la décharge d’Althalus, notons qu’il était dans une situation financière précaire et dans un état d’ébriété avancé quand il accepta de se charger du vol du Grimoire. Sobre et en possession d’un bourse dont il n’aurait pas vu le fond, il aurait posé davantage de questions au sujet de la Maison du Bout du Monde, et exigé d’en savoir plus sur le propriétaire du Grimoire.
Ce serait pure folie que de vouloir dissimuler la véritable nature d’Althalus, car ses défauts sont du bois dont on fait les légendes. Comme chacun le sait, c’est un voleur, un menteur, à l’occasion un assassin, un vantard de première et, plus généralement, un homme dépourvu d’honneur. Ajoutons que c’est un ivrogne, un glouton et un client assidu des dames de petite vertu…
À sa façon, ce mécréant est assez charmeur, malin et très amusant. Dans certains cercles, on chuchote que s’il le voulait, Althalus pourrait faire pouffer les arbres et éclater de rire les montagnes.
Mais ses doigts agiles sont encore plus déliés que sa langue, et l’homme prudent gardera toujours une main sur sa bourse pendant qu’il rit de ses plaisanteries.
Si loin que remontent ses souvenirs, Althalus avait toujours été un voleur. Il n’avait pas connu son père et ne se souvenait pas du nom de sa mère. Élevé parmi les voleurs dans les rudes territoires frontaliers, sa malice lui valut dès l’enfance d’être le bienvenu parmi ces hommes qui gagnent leur vie en transférant les droits de propriété de divers objets de valeur. En échange de ses plaisanteries et de ses histoires, les voleurs le nourrissaient et lui enseignaient leur art.
Althalus était assez malin pour avoir conscience des limites de chacun de ses mentors. Certains étaient des brutes épaisses qui s’emparaient par la force de ce qui les intéressait. D’autres, petits et secs, s’en remettaient à leur discrétion. Alors qu’il approchait de l’âge adulte, Althalus comprit qu’il ne serait jamais un colosse. À l’évidence, une carrure imposante ne faisait pas partie de son héritage génétique. Il réalisa également une chose : quand il aurait atteint sa taille définitive, il ne serait plus capable de se faufiler par de petites ouvertures pour s’introduire dans les endroits qui contenaient en général les choses intéressantes. Il serait de corpulence moyenne, mais se jura de ne jamais être médiocre. Comme il lui semblait que l’intelligence était supérieure à une force de taureau (ou à une discrétion de souris), il choisit de s’engager sur cette voie.
Au début, il acquit une modeste réputation dans les montagnes et les forêts qui bordent la civilisation. Les autres voleurs admiraient son esprit. Comme l’un d’eux l’affirma un soir dans une taverne de voleurs du Royaume de Hule : « Je jurerais qu’Althalus pourrait persuader les abeilles de lui apporter du miel, ou les oiseaux de pondre leurs œufs dans son assiette à l’heure du déjeuner. Croyez-moi, mes frères, ce garçon ira loin. »
De fait, Althalus devait aller très loin.
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Le prêtre tituba en arrière en se couvrant les yeux et en hurlant comme si on venait de le plonger dans un chaudron d'huile bouillante.

— J'espère que vous ne le prendrez pas pour vous, votre prêtreur, dit Eliar en lui plongeant le Couteau dans la poitrine.
[...]
— Pourquoi t'es-tu excusé avant de le tuer ?
— J'essayais d'être poli. Maman m'a appris les bonnes manières. Vous savez comment sont les mères.
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Althalus lâcha quelques jurons bien choisis, puis capitula. Il se leva du banc et se dirigea vers le lit. Il s’y assit, tendit une main hésitante et toucha le pelage de la chatte pour s’assurer qu’elle était bien là.
– Tu as fait vite, constata-t-elle en rouvrant les yeux.
– Inutile de m’entêter, puisque c’est toi qui mènes la danse. Tu voulais parler ?
Elle lui fourra son museau dans la main.
– Je suis ravie que tu comprennes. Je n’essaie pas de te dresser, Althalus. Mais pour le moment, je suis un chat, et les chats ont besoin qu’on les touche. Il faut que tu sois près de moi pendant que nous parlons.
– Dois-je en déduire que tu n’as pas toujours été un chat ?
– Combien de chats qui parlent as-tu rencontré ?
– J’ai beau me creuser la tête, je ne me souviens pas de la dernière fois.
Elle éclata de rire, ce qui fut loin de déplaire à Althalus. S’il pouvait la faire rire, c’est qu’elle ne maîtrisait pas entièrement la situation.
– Il n’est vraiment pas très difficile de bien s’entendre avec moi, tu sais. Il suffit de me caresser, de me gratter entre les oreilles de temps en temps, et tout se passera bien. As-tu besoin de quelque chose ?
– Il va bientôt falloir que je sorte chasser…
– Tu as faim ?
– Pas encore. Mais je suis certain que ça ne tardera pas.
– Quand tu auras faim, je veillerai à ce que tu aies à manger. (Elle le regarda.) Tu ne croyais pas t’en tirer à si bon compte ?
– Ça valait le coup d’essayer.
Il prit la chatte et la posa sur ses genoux.
– Tu n’iras nulle part sans moi. Habitue-toi à l’idée que je resterai avec toi le reste de ta vie… Et tu vas vivre pendant très longtemps ! Tu as été désigné pour faire certaines choses, et moi pour m’assurer que tu les fasses convenablement. Ton existence deviendra beaucoup plus facile une fois que tu l’auras accepté.
– Pourquoi avons-nous été choisis, et par qui ?
La chatte leva une patte et tapota la joue du voleur.
– Nous y viendrons plus tard. Il se peut que tu aies des difficultés à l’accepter, au début. Et maintenant, pourquoi ne pas commencer ?
Elle sauta du lit, se dirigea vers la table et bondit sur sa surface polie.
– Il est temps de se mettre au travail, chaton. Viens ici et assieds-toi pour que je t’apprenne à lire.
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