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Critique de belette2911


En entamant ce dernier tome, j'avais déjà un pincement au coeur : une fois de plus, j'allais quitter des personnages que j'aimais beaucoup et de nouveau errer comme une lectrice en peine jusqu'au prochain roman accrocheur (mais des accrocheurs comme les livres d'Eddings, ils sont peu nombreux). C'est trop injuste !

Pas déçue de ma lecture gargantuesque qui consista à avaler les trois tomes, l'un à la suite de l'autre.

Ce troisième tome continue sur la lancée des deux premiers : action, amitié, humour, sarcasmes, combats et pas trop de temps mort, même si ce livre est plus épais que ces prédécesseurs.

Oui, vous n'avez pas rêvé, ce tome est quasi deux fois plus volumineux que les deux autres réunis (800 pages contre un 600 et un 550).

Pourquoi aussi gros ? Parce que l'auteur l'a bien nourri de sa prose et qu'il fait tout pour aller jusqu'au bout de sa trilogie : pas de fin à la "va-comme-je-te-bâcle" et des raccourcis dangereux.
Nous avons tous connu des sagas qui se terminaient en coui**** heu, en queue de cerise, nous laissant comme des débiles avec un horrible goût de trop peu et l'idée tenace que l'auteur avait terminé au plus vite sa saga pour pouvoir partir en vacances.

Ce n'est pas le cas chez Eddings ! L'auteur ne s'en tire pas par une simple conclusion ou une pirouette après un combat épique. Non, nous avons droit à l'aboutissement de la quête d'Emouchet et de sa lutte contre les forces obscures d'Azash.

Merci, monsieur Eddings.

Toutefois, je tiens à signaler aux âmes très sensibles que ce tome est plus violent que les précédents. Certes, pas des scènes de torture comme dans «L'épée de vérité», mais le coup du soldat coupé en deux et qui reste accroché par ses intestins, à la muraille, reste quand même un must... A ceux qui pourraient être choqués, je leur conseille de lire les Bisounours.

Quant à la Reine d'Elenie, enfin sortie de sa gangue de glace et avec laquelle on a hâte de faire connaissance, ben, elle s'avère être une sale peste ! Ok, moins que Ce'Nedra de la Belgariade, mais quand même... Avoir attendu aussi longtemps pour avoir envie de la refoutre dans le cercueil de glace de Blanche-Neige, c'est fort de café.

Point intéressant au sujet de mon chouchou Emouchet : non, il n'est pas tout blanc, il a ses défauts et n'a pas envie de se rendre agréable, ça change... Tiens, on dirait un peu Sherlock Holmes, lui aussi se fichait bien de se rendre agréable.

L'humour est comme toujours au rendez-vous, caustique et même cynique (j'adore ! plus c'est perfide et mieux je me sens) tout comme dans la Belgariade et la Mallorée (un cran au-dessus, je dirais, en cynisme), mais cependant décapant. Les zygomatiques en prennent un sacré coup, tout de même.

Jamais un auteur ne m'a fait autant rire que Eddings ! Enfin, si, d'autres m'ont fait rire, mais c'était la finalité de leur oeuvre. Ici, nous sommes dans la Fantasy, tout de même.

Et le soupir arrive avec les dernières lignes de la fin... Nooooon, c'est fini ! Ah tiens, non, on poursuivra avec la trilogie des Périls.

Chouette ! Mais quand j'aurais fini la trilogie suivante, que me restera-t-il ?
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