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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Suite et fin des aventures d'Emouchet et de ses amis !!

Devant rendre son livre à ma collègue, je me suis forcée à inclure ce dernier tome dans mes prochaines lectures mais si j'avais su ce qu'il contenait, je ne l'aurais sans doute pas lu pour lui redonner directement. J'étais restée dans l'idée que ce tome parlait de la guérison de la reine d'Elénie. En fait, cela ne concerne que 50p sur les 800p de ce tome. Tout le reste parle d'état de siège, de considérations ecclésiastiques et politiques avec énormément de descriptions de cet ordre-là. Ces passages ont quand même été lus au forcing ; d'un parce que je n'y comprenais pas grand chose et de deux, car ils étaient barbants. Un tome bien inutile pour ma part même s'il clôture l'ensemble de l'histoire de façon correcte en ce qui concerne Annias, Martel, Otha et Azash.

Ayant lus les deux premiers tomes en Février, je me souvenais relativement bien de l'histoire et des personnages mais j'aurais quand même bien apprécié une petite liste avec les différents personnages et leur rôle dans la série. Je me suis donc souvent mélangée les pinceaux entre certains personnages : Bévier/Bérit, Kurit/Kalten... Ainsi qu'un petit lexique pour les mots créés par l'auteur et les religions existantes dans cette série n'aurait pas été de trop. Heureusement, l'écriture de l'auteur est suffisamment agréable pour que les pages et le tome soient vite avalés, 800p en une semaine. le seul hic vient encore des coquilles généreusement laissées par France Loisirs... J'espère qu'ils se sont améliorés avec le temps au vu de leurs prix excessifs...

Comme vous l'aurez compris, ce tome clôture correctement cette série même si un certain nombre de pages (300p) n'étaient pas vraiment nécessaire à part pour plomber la narration et compliquer l'histoire. Je suis néanmoins contente de l'avoir lu pour avoir eu le fin mot de toute cette histoire mais cette trilogie est très loin d'être un coup de coeur. Beaucoup trop complexe en matière de descriptions et d'explications d'ordre ecclésiastique et politique, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Et je pense que, comme Polgara la sorcière, cette série sera vite effacée de ma mémoire... Je vous conseille néanmoins de la découvrir pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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L'Eosie est un continent où cohabitent tant bien que mal neuf royaumes. A l'Ouest, la Thalésie, la Deira, l'Elénie et l'Arcie connaissent une relative stabilité grâce à l'entente entre la monarchie et l'Eglise, appuyée par ses chevaliers combatants. le centre du continent est partagé entre la Pélosie, le Lamorkand et la Cammorie ; royaumes pauvres, ils sont en permanence au bord de la guerre civile et se vouent entre eux une haine farouche. A l'extrême est du continent se trouve le Zémoch, royaume chaotique dont le dirigeant ne rêve que d'envahir le reste de l'Eosie. Enfin, à l'extrême sud de l'Eosie se trouve le Rendor, qui abrite une population pauvre et peu éduquée, facilitant l'émergence du fanatisme.
C'est dans ce contexte géo-politique qu'un groupe de dix personnages, mené par Emouchet, le chevalier combatant d'Elénie, se trouve plongé dans la quête d'un joyau dont les pouvoirs permettront de sauver la reine Ehlana d'une mort certaine après son empoisonnement. Mais ce joyau est très convoité, en particulier par les zémochs, et c'est finalement le destin de toute l'Eosie qui est en jeu.
Voilà donc une intrigue conventionnelle que David EDDINGS lui-même avait déjà utilisée dans une célèbre décalogie. Les personnages aussi présentent des traits de caractères similaires à ce que l'on avait déjà pu observer dans la Belgariade et la Mallorée. On y trouve par exemple le bon chevalier invincible, ainsi que son fidèle écuyer, la magicienne maternelle, le jeune voleur surdoué, une panoplie de personnages pervers et maladroits, sans oublier le panthéon de Dieux qui in fine commandent à tous.
La trilogie des joyaux a donc un air de déjà-vu qui est encore renforcé par le style de l'auteur : une écriture simple, basée sur l'action et l'humour, dont il avait usé et abusé dans la décalogie citée et ses préquelles. Il serait donc facile de critiquer cette trilogie, mais il faut reconnaître que c'est extrêmement bien fait, que cela se lit vite et que l'on ne s'ennuit pas une seconde. Alors plutôt que d'y rechercher ce que l'on ne peut y trouver je préfère prendre la trilogie des joyaux pour ce qu'elle est : une lecture facile qui apporte un plaisir certain au lecteur qui n'en demande pas plus.
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