Je continue mon agréable parcours chez
Silène Edgar avec «
Les lettres volées », roman historique qui offre une belle immersion au temps de
Louis XIV et où l'on rencontre de grands personnages :
Mme de Sévigné, Fouquet,
Mme de Lafayette,
Jean de la Fontaine,
Corneille, le Nôtre ... J'ai découvert les précieuses ridicules, ces « femmes qui se livraient aux plaisirs du bel esprit, et qui joignaient la délicatesse du langage à la délicatesse des manières ».
Françoise, Melle de
Sévigné, vit avec sa mère à la campagne en Bretagne. A 16 ans, elle va bientôt être admise à la Cour. Mais sa maman,
Mme de Sévigné sait la difficulté de côtoyer les courtisans, d'éviter les erreurs et le discrédit à la Cour de France. Sa mère lui a pourtant offert une éducation convenable avec des précepteurs et des lectures obligatoires à connaître pour apprendre les bonnes manières, accroître sa culture et briller dans les salons. Elle l'envoie à Vaux-le-Vicomte, chez Fouquet, le surintendant des finances, pour une première acclimatation à la vie de la Cour.
Entretemps, Françoise tombe sur une lettre entre sa mère et Fouquet, lettre qui attise son intérêt : Fouquet est le surintendant du royaume et donc l'homme le plus riche de France. Y aurait-il eu une histoire d'amour entre eux ? serait-elle sa fille ? Fil conducteur de l'histoire, les recherches de Françoise créent des péripéties qui donnent du rythme au récit.
L'auteur montre qu'il n'était pas facile d'être une femme au XVIIème siècle et mélange au récit des notions sur les convenances et les mentalités de l'époque, sur la condition féminine et les inégalités sociales.
J'ai encore passé un bon moment.