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Francesco Trifogli (Illustrateur)
EAN : 9781401250706
144 pages
Vertigo (02/12/2014)
5/5   1 notes
Résumé :
The second volume of the hit series begins with Princess Tersia, who has a vision of the future and the shape of things to come. In this vision she's married to Jon Hobb and carrying his baby. Oh, and there's a dragon! Is it a dream or a nightmare? Meanwhile, bounty hunters Starla and Jubal find the tables are turned as they're run to ground by a Centaur posse.
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Ce tome fait suite à The Waking World (épisodes 1 à 6). Il contient les épisodes 7 à 12, initialement parus en 2014, écrits par Ian Edginton, dessinés et encrés par Francesco Trifogli, avec une mise en couleurs de Cris Peter, et des couvertures de Greg Tocchini.

Le grand-père de Prosper a été capturé par une faerie et un troll (Julac). Ils fuient alors qu'ils sont poursuivis par des centaures (le clan de Chiron et Tarin). Ils réussissent à se réfugier dans un bâtiment désaffecté dans lequel les centaures ne les suivent pas pour ne pas être confinés dans un espace trop étroit.

De son côté, Prosper Monday souffre de sa blessure et finit par s'évanouir au pied de Jon Hobb, son captif, les rôles s'inversant alors. Ils sont recueillis dans la ferme de Toller Ollenshaw, un ogre. Angus (le jeune homme avec la queue) se déplace avec un faune comme compagnon.

Avec l'aide de Malachi son garde du corps, la reine Telesche essaye tant bien que mal de garder une longueur d'avance sur les complots de Tersia (sa fille) et Severin (son fils). Les centaures et les ogres subissent les assauts d'un mystérieux groupe d'ennemis qui semblent descendre tout droit du ciel. Un groupe de vampires venus d'Europe (mené par Graf Orlock) a commencé à prospecter pour des créatures au sang chaud pouvant servir de nourriture.

La lecture du premier tome avait été agréable, permettant de découvrir un point de départ aguicheur : l'humanité a fini par subir une catastrophe écologique et par être décimée. Cela a permis aux créatures de contes et légendes de sortir de leurs cachettes, de recommencer à vivre à l'air libre et en toute légitimité. Ian Edginton avait présenté une poignée de personnages qui manquaient encore d'épaisseur à la fin du premier tome, et la situation géopolitique restait encore très floue.

Le lecteur entame donc la lecture de ce deuxième volume avec bienveillance, mais aussi la crainte que l'auteur s'installe déjà dans une routine confortable de courses poursuites. La première séquence consacrée au grand-père de Prosper ne permet pas aux personnages de gagner en épaisseur. Par contre, Edginton montre qu'il sait surprendre son lecteur avec l'aile de la faerie, et qu'il sait poser une situation conflictuelle qui dépasse le simple affrontement physique. La séquence suivante consacrée à Prosper et Jon Hobb n'étoffe pas non plus ces personnages et elle n'apporte pas d'informations supplémentaires sur la situation.

Le lecteur a donc tout le temps de se remémorer l'identité de chaque personnage, ainsi que la situation dans laquelle il les a laissés. Puis le récit devient plus dense, apportant des renseignements sur les communautés des différentes races mythologiques. Petit à petit, le lecteur découvre une situation qui va en s'étoffant, le fragile équilibre des pouvoirs, les querelles intestines au sein des sidhe, la volonté d'hégémonie de ce peuple, et la variable inconnue que représentent les vampires.

Si les personnages ne bénéficient pas de développement de leur profil psychologique, leurs actions et leurs propos permettent au lecteur de constater qu'ils ne sont pas unidimensionnels. Cela va de leurs compétences (le grand-père de Prosper connaissant quelques pratiques de premier secours), à leur culture (l'un des personnages citant Jean-Paul Sartre "L'enfer, c'est les autres"). L'intrigue prend également de l'ampleur, en particulier en ce qui concerne l'équilibre des pouvoir en place, les enjeux de développement ou de survie de chaque communauté, et les différentes alliances. Dans la stratégie de chaque groupe, le lecteur peut voir le reflet de son propre comportement pour assurer sa place dans la société, ou même d'un pays souhaitant assoir son pouvoir politique.

Le dessinateur reste donc le même que pour le premier tome ; Francesco Trifogli. En feuilletant ce recueil, le lecteur peut être un peu déçu par l'apparence des dessins : pas très jolis, des traits parfois un peu imprécis, des textures figurées par des traits sans grâce, un niveau de détails pas très élevé. de page en page, cet aspect peu séduisant s'oublie progressivement car les dessins sont facilement lisibles, le niveau de détail est suffisant pour que chaque peuple et chaque personnage se différencient aisément.

Finalement les dessins portent bien la narration sans être intrusifs. de séquence en séquence, il est également possible d'apprécier les environnements qui eux aussi disposent d'assez de détails pour ne pas être génériques. le lecteur finit également par prendre conscience que les scènes de dialogue bénéficient d'une mise en scène dépassant la simple alternance de champ et contrechamp. Sans être très sophistiquée, la mise en scène permet de garder à l'esprit où se déroule la discussion, et de visualiser pour partie les fluctuations de maîtrise du propos, qui a le dessus dans la conversation. Trifogli réussit également à éviter de représenter les différentes races mythologiques de manière stéréotypée.

La lecture de ce deuxième tome confirme la bonne impression donnée par le premier, avec une intrigue qui se développe naturellement, en gagnant en densité et en profondeur. le scénariste intègre une dimension politique à son récit qui reste avant tout une aventure dans un monde peuplé de créatures des contes et légendes. La partie graphique n'en met pas plein la vue du lecteur, mais elle porte la narration de manière satisfaisante, et moins basique qu'il n'y paraît.
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