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EAN : 9782246819370
288 pages
Grasset (27/03/2019)
3.07/5   29 notes
Résumé :
Henry Dunbar a décidé de s’enfuir du foyer pour personnes âgées où ses filles l’ont placé en Cumbria, dans la région montagneuse du nord-ouest de l’Angleterre. Son acolyte dans l’aventure est un ancien comédien alcoolique avec lequel il a sympathisé... Ils tentent le tout pour le tout, et aucun des deux n’ignore qu’on essaiera de les retrouver par tous les moyens dès que leur disparition dans la nuit et la neige aura été découverte. Car Henry Dunbar n’est pas n’impo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Rendez-vous raté avec ce roman annoncé comme une adaptation de l'histoire du roi Lear. Certes on y trouve comme personnage principal un homme puissant par la valeur économique de l'empire qu'il a fondé, et qui une fâcheuse tendance à yoyoter au point de se retrouver interné dans une clinique de luxe par ses filles, dont la rivalité ne connaît aucun obstacle pour récupérer les richesses paternelles.

L'action se déroule dans le milieu de la finance, assez peu littéraire, et pas attractif en général, à mon goût, même lorsqu'il s'agit d'un polar. Et ici ce n'est pas le cas, c'est juste une histoire sordide de haine familiale ordinaire.

C'est dire que les personnages ne suscitent que peu d'empathie. Seul le père, délirant , peut faire sourire dans son escapade en compagnie de deux autres pensionnaires. C'est très insuffisant pour rendre la lecture attrayante et on ressent un profond ennui à tourner ces pages interminables.

#DunbarEtSesFilles #NetGalleyFrance
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Le résumé était assez tentant et permettait de penser à la poursuite d'un milliardaire, qui vient de s'échapper d'une sorte de clinique psychiatrique où l'ont enfermé ses filles aînées avec la complicité du médecin. Je m'attendais à une aventure rocambolesque et drôle…

Certes la fuite de Dunbar, en compagnie d'un acteur sur le déclin alcoolique et d'une vieille dame atteinte d'Alzheimer est assez drôle au départ, mais on se lasse très vite de l'alcoolique en question.

Le milliardaire que ses filles Abigail et Megan veulent évincer : on serait tenté de compatir, et bien non, c'est un homme détestable qui piétine tous ceux qui travaillent pour lui.

Les deux soeurs issues d'un premier mariage, complètement cinglés, parano, perverses, magouilleuses, en un mot, exécrables, à vomir, alors que la demi-soeur Florence est clean et a toutes les qualités : un peu trop gros pour qu'on s'intéresse à elles. Les premières se lancent à sa poursuite pour lui voler son empire, l'autre voulant simplement se réconcilier avec lui…

Le seul qui est plutôt drôle, le Dr Bob : complètement accro à des pilules de toutes sortes, excitants, calmants, viagra etc… qui est le jouet sexuel des deux filles, sur le mode sado-maso, bien sûr mais…

Bref, ce livre m'est tombé des mains, je n'ai même pas pu atteindre la moitié du récit, et pourtant j'ai tendance à vouloir donner une chance à l'auteur en général avant de lâcher prise, mais cette lecture devenait un pensum alors ma chronique va se résumer à « circulez il n'y a rien à voir ».

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Grasset qui m'ont permis de découvrir ce roman, moins bonne pioche…

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Ce roman se veut une adaptation moderne du Roi Lear, de Shakespeare, j'ai vu cette pièce il y a une éternité, en sixième, je crois lors d'un spectacle scolaire. J'avais déjà eu l'impression de ne pas y comprendre grand chose, ce roman ne m'a pas plus convaincue aujourd'hui.

Il commence bien, comme un roman noir plein d'humour : Henry Dunbar, un magnat de la presse octogénaire veut s'échapper du sanatorium (en réalité hôpital psychiatrique) où ses filles l'ont placé. Il réussit à déjouer la surveillance des infirmières avec son ami Peter, un acteur célèbre et alcoolique en cure de désintoxication, ils embarquent une vieille dame atteinte de la maladie d'Alzheimer. Rapidement Henry comprend qu'il n'ira pas loin avec de tels complices, il décide donc de s'aventurer seul dans la montagne dans le but de rejoindre Londres, en pleine tempête de neige. Ses deux filles ainées, qui ont décidé de lui voler son empire et sa fortune, se lancent à sa poursuite avec deux tueurs à gages, alors que Florence la cadette, qui a compris ce qui se trame se lance aussi dans la course avec une autre équipe pour le sauver.

Si le ton léger du début était conservé, même qu'il s'agit d'une histoire plutôt triste vu le nombre de cadavres au cours du roman, je l'aurais sans doute aimé, il y avait beaucoup d'humour anglais très agréable. Mais rapidement on tombe dans le complot ourdi par les deux ainées contre leur père et leur cadette, sans compter qu'Henry erre trois jours et trois nuits dans la montagne, en proie à des hallucinations. Il voit sa mort arriver et se culpabilise de tout le mal qu'il a fait durant sa vie pour agrandir sans cesse son empire, piétinant de nombreuses personnes. Il ne sait pas si ce qu'il vit est réel ou s'il est devenu fou, et ces longs passages sont très lassants, tout comme les scènes de sexe de la fille ainée ou de sa cruauté envers les autres personnages. On comprend vite que c'est elle la folle dangereuse, mais vraiment très dangereuse. Les magouilles entre trusts pour s'enrichir de plus en plus ne sont pas passionnantes non plus. Florence, la cadette est la seule qui semble honnête, elle agit pour sauver son père sans demander de contrepartie.

La fin est aussi bâclée, on ne sait pas comment va se passer le conseil d'administration du trust, qui va trahir qui, ni le devenir des survivants. J'avoue ne pas avoir aimé ce roman qui fluctue entre différents genres avec des personnages plutôt caricaturaux. Comme je ne me souviens plus du tout de l'original, je ne sais pas si Henry ressemble vraiment au roi Lear, ni à vrai dire quel est l'intérêt de ce roman.

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Pas séduit par ce Roi Lear du XXIème siècle, même si de nombreux points évoquent l'oeuvre de Sakespeare.

Les personnages ne sont pas approfondis, ni dans les personnalités avides des soeurs aînées, ni dans celle de la benjamine. Encore moins dans les hommes satellites, au point que parfois la confusion peut perturber le lecteur, ne sachant plus exactement qui appartient à quel camp, qui aime qui et qui déteste qui. Seul Dunbar émerge, c'est le roi, le colosse aux pieds d'argile, le volontaire qui mourra dans les regrets.

La fin m'a paru bâclée, pas de précision sur le sort des aînées, celui de l'empire commercial de Dunbar reste flou.

Pas une écriture qui accroche, des dialogues plats, malgré les tentatives d'humour du "fou", pas grand-chose pour sauver ce texte, hormis le parallèle avec Cordelia, Goneril, Régane et les autres.
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Dunbar, un magnat des affaires et des media vieillissant confie à deux de ses trois filles les rênes de son empire financier et, peu après, se voit mis sur la touche dans une maison de repos située en Angleterre, près du Lake District. Il voudrait renouer avec Florence, sa troisième fille, sa préférée, qui a préféré s'éloigner pour mener une vie plus retirée mais plus libre. En aura-t-il le temps ?

Librement adapté du « Roi Lear » de Shakespeare, ce roman conserve l'aspect fortement dramatique de son origine. Je ne me suis pas ennuyé une seconde et ma lecture a été très fluide. Aucun des personnages n'est totalement innocent des manoeuvres, trahisons, complots et meurtres qui en nourriront l'intrigue. le personnage de Florence est moins machiavélique que les autres, mais cela ne suffira pas à l'éloigner du nid de vipères du Trust Dunbar.

Malgré son sujet assez noir, le ton de Edward St Aubyn est légèrement teinté d'humour et d'ironie. Sans en avoir l'air il y a beaucoup de profondeur dans sa description du monde des affaires et des ultra-riches, qui apparemment ne le sont jamais assez. le style est relevé, comprend souvent de longues phrases sans toutefois être précieux, ni comporter de grandes difficultés de lecture. Chapeau au traducteur, David Fauquemberg, qui me semble avoir fait de l'excellent travail.

En conclusion je conseille ce roman et j'ai envie de dire aux lecteurs potentiels de ne pas craindre trop d'obscurité shakespearienne. La découverte en vaut largement la peine.

#DunbarEtSesFilles #NetGalleyFrance
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critiques presse (1)
Liberation
27 mai 2019
Version revisitée du roi de Shakespeare devenu patron d’un empire médiatique.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
p210 à 218
Oh, ce petit frisson-là était inattendu ! Jesus avait réussi à attirer son attention. Aucun doute, il méritait un «A» pour la constance de ses efforts, et il faisait assurément meilleur usage de sa langue que lorsqu’il lui murmurait des compliments ineptes depuis l’oreiller voisin, montrant à Meg que sous le tueur sans pitié se cachait un petit garçon timide qui laissait la tendre influence hispanique de sa mère, déjà plus que flagrante dans le choix de son prénom, donner une douceur sifflotante à son accent texan par ailleurs endurci et étouffé par un vieux père terrifiant, ancien militaire, ivrogne, chauffeur routier et adepte des coups de ceinturon. Meg connaissait déjà cette histoire assommante.
Elle se rendit compte quelle n’avait pas soupiré depuis une éternité. C’était peut-être le moment – voire même de pousser un gémissement.
« Ne t’arrête pas, soupira-t-elle en reprenant son souffle. S’il te plaît n’arrête pas. »
S’il s’arrêtait, il allait se mettre à parler. À tout prendre, elle préférait ça, même s’il était tentant de crier sa frustration, tout en se débattant comme une épileptique pour donner l’impression quelle était en pleine extase sexuelle.

…/… « Ah, mon Dieu, comme c’est bon...», grogna-t-elle.
La vitesse avec laquelle elle se lassait de ses amants avait quelque chose d’effarant. J lui avait paru si excitant la nuit d’avant, avec son jeune corps resplendissant, sa concentration fiévreuse digne d’un homme engagé dans une course contre la montre pour désamorcer une bombe atomique, mais qui ne visait là qu’à faire déferler en elle d’incessantes vagues de plaisir. Comment, alors, pouvait-il lui apparaître ce soir comme un mauvais remake ? Ce n’était certainement pas dû au seul fait que Dr Bob ne se trouvait pas cette fois dans la chambre d’a côté, ce qui limitait un peu le plaisir de s’abandonner à des hurlements ostentatoires. Elle n’était pas superficielle à ce point, même si elle avait éprouvé un certain contentement pervers à savoir qu’il était allongé de l’autre côté du mur, livré aux affres de la jalousie ou, pour le moins, de l’insomnie. Dans un monde meilleur, J aurait peut-être tenu quelques semaines, ou bien elle l’aurait gardé au chaud comme une simple opportunité sexuelle à saisir quand bon lui semblait, mais la pression des circonstances allait l’obliger à demander à cet homme un service très particulier. Elle n’aurait pas le temps d’enrober sa demande, si ce n’est pour lui donner l’allure d’une nécessité qui lui brisait le cœur. Elle allait faire couler des larmes aussi muettes qu’abondantes, sincèrement anéantie par le fait d’être obligée, insoutenable fardeau, de lui demander une chose aussi peu naturelle, mais pressentant aussi que, face à ses larmes, J serait désarmé, lui qui avait passé la majeure partie de sa jeunesse entachée de violence à réconforter sa femme battue de mère quand elle pleurait dans un coin de leur pavillon.

…/… Pourtant, elle avait conscience que cet effondrement soudain de son enthousiasme érotique n'était qu’un cas parmi tant d’autres. Tous ses amants dormaient au bord d’un précipice qui semblait se rapprocher à chaque nouvelle liaison. Cette érosion côtière allait-elle s’arrêter un jour ? Ou bien se poursuivrait-elle jusqu’à ce que Meg elle-même bascule dans le gouffre et aille rejoindre ce tas de cadavres désarticulés en bas, sur la plage ?
L’amour n’était que théâtre, bien sûr. Meg en était le metteur en scène éternellement insatisfait, mais aussi la star autour de laquelle tout le spectacle était bâti. Si le premier rôle masculin se retrouvait viré, quelle qu’en soit la raison, il y aurait toujours une doublure pour le remplacer. Les autres membres du casting ne comptaient pas vraiment. Ils n’avaient aucune raison autonome d’exister. C’étaient des multiples de zéro.

…/… Dans le cas de J, la relation se révélerait particulièrement brève, car il ne serait pas opportun d’être vue en sa compagnie une fois qu’il lui aurait rendu ce petit service ; à vrai dire, et c’était plutôt triste, Kevin allait sans doute devoir éliminer tout semblant de trace permettant de remonter jusqu’à elle. Le problème, quand on demandait à des gens d’effacer toutes les traces, c’est qu’ils devenaient eux-mêmes des traces. Qui pour éliminer l’éliminateur ?

…/… Estimant que l’heure du grand cri était sans doute venue, Megan se mit à haleter et à tendre ses muscles. Se surprenant à savourer la sensation d’avoir la tête de J enserrée entre ses cuisses fermes, elle s’arc-bouta et durcit son étreinte. Elle ne put s’empêcher de penser qu’il ne s’était sans doute pas retrouvé en aussi mauvaise posture depuis l’époque de sa formation au combat rapproché au centre de perfectionnement en arts martiaux des Bérets verts. Peut-être qu’en faisant basculer sa tête de manière assez brusque elle pourrait lui briser le cou et balancer son corps inerte sur le tapis, d’un coup de pied. Cette perspective exerçait sur elle une attraction irrésistible. Elle qui était sur le point de mettre en scène l’orgasme le plus simulé de tous les temps, voilà que, sans aucun doute, elle se sentait authentiquement émoustillée par ce petit fantasme.
« Oh, mon Dieu…, gémit-elle en imaginant le craquement de sa nuque brisée. Oh, mon Dieu ! »
Elle serra plus fort les cuisses et leva ses reins encore plus haut. Une simple bascule, soudaine, aurait suffi. « Oh, mon Dieu… je jouis !» s’étrangla-t-elle avec une sidération non feinte.
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* p88
Dr Bob raccrocha, sachant que s’il n’arrivait pas tout de suite, Abby viendrait le chercher sans tarder. Son cœur battait fort, son cuir chevelu le grattait, il avait la gorge sèche et des picotements sur la peau. Il était en train de se désagréger ; il n’était plus qu’un corps aux symptômes incontrôlables, rongé par les effets secondaires.
La longue marche dans le couloir menant à la suite royale lui rappela sa lecture de chevet du moment, un ouvrage intitulé Peines cruelles et inhabituelles. Le chapitre qu’il avait terminé dans l’avion décrivait comment, à l’époque du roi Jacques Ier, lorsque la pendaison d’un traître ne s’avérait pas concluante, on le castrait vif et on lui vidait les entrailles avant, de manière peut-être un peu maniaque et superflue, de l’écarteler. Dans cet état de fatigue presque hystérique qui le rendait vulnérable, et où il avait l’impression que l’intérieur de ses paupières était tapissé de papier de verre, le chaos polychrome de la moquette, sous ses pas, conçu pour dissimuler les taches en ayant l’air d’avoir subi tous les désastres imaginables avant même de quitter l’usine, lui évoquait les planches de bois d’un échafaud, d’ores et déjà éclaboussées par le fruit de tortures outrancières. Dr Bob s’adossa au mur quelques instants, et laissa échapper un sanglot involontaire. Il venait de repenser à l’exécution de sir Everard Digby, l’un des hommes impliqués dans la conspiration des Poudres contre le roi Jacques, et qui avait réussi, après que son cœur avait été arraché et brandi à bout de bras par le bourreau avec ce cri : « Ceci est le cœur d’un traître ! », à souffler : « C’est un mensonge ! »
Dr Bob fut tenté de se laisser glisser au bas du mur. Où était donc passée la fierté de sa duperie réussie, l’excitation de ce soudain avantage ? Alors qu’il avait plus que jamais besoin d’invoquer le salopard sans pitié tapi au cœur de son être, voilà qu’il pleurait sur la bravoure et l’intégrité d’un martyr catholique mort depuis des siècles, comme s’il faisait le deuil d’une expérience qu’il n’aurait jamais : celle de se sacrifier au nom d’un principe, d’une communauté, d’un idéal.
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Il avait toujours eu un lien très fort avec la nature, depuis les étés de sa jeunesse dans la maison de vacances qu'il considérait comme son véritable chez lui, dans les forêts de l'Ontario, sur les bords d'un lac dont il était toujours le propriétaire, passant ses journées à naviguer en canoë ou à la voile, à se construire une cabane dans les arbres, à faire de la randonnée, du camping, à boire de l'eau fraîche du lac tout en nageant dedans, à savourer cette connexion qu'il ressentait profondément avec les plantes, les arbres et les animaux autour de lui.
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p168
Dans une absence de paranoïa sans précédent, il avait tout donné à Cogniccenti, et le pire, c’était que son ennemi, comme il commençait peu à peu à considérer le grand rival de Dunbar, savait qu’il ne pourrait pas s’ouvrir de cette affaire aux deux sœurs : qu’aurait-il pu leur dire ? « J’allais vous trahir, mais maintenant j’ai l’impression que le type auquel je m’apprêtais à vous vendre est en train de me trahir, moi, donc je voudrais le trahir. » Pas le genre de discours à inspirer confiance.
…/… p187
Après trois nuits d’insomnie consécutives, sa pensée était une suite de chutes libres, de spirales sans fin et de fantômes évanescents. Il avait déjà trahi Dunbar, puis les filles en faveur desquelles il avait trahi le père, mais cette fois, il s’était fait doubler par plus traître que lui : Cogniccenti. Sa sécurité financière était menacée, son orgueil de Machiavel blessé, et son esprit agité par les courants contraires mais tout aussi turbulents de la fatigue et de l’agressivité. La seule chose qu’il savait avec certitude, c’est qu’il allait devoir recourir à une action tordue, plus tordue encore que ses adversaires qui l’étaient déjà pourtant au plus haut point, mais dont il avait du mal, contrairement à son habitude, à imaginer les modalités.
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Je suis, ou j’ai été un jour—qui sait si j’appartiens désormais au passé, ou pas encore ? – un acteur célèbre, mais je souffre de dépression, ce mal comique, ou ce tragique mal du comique, ou ce mal historique des comédiens tragiques, ou cette fiction d’un mal tragique des comédiens historiques.
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