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Commissaire Erik Winter tome 7 sur 12

Marie-Hélène Archambeaud (Traducteur)
EAN : 9782264047526
501 pages
10-18 (16/10/2008)
3.4/5   99 notes
Résumé :
En cette fin d'été indien, la police criminelle suédoise de Gôteborg est appelée sur une scène de crime où une certaine Paula Ney a été retrouvée pendue dans la chambre numéro 10 de l'hôtel Revy.
La thèse du suicide ne convainc guère le commissaire Winter qui est déjà venu sur les lieux, dix-huit ans auparavant, lors de la disparition non résolue d'une autre jeune femme. Persuadé comme l'est Winter d'être autrefois passé à côté d'un indice capital, cette nou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Quand il pénètre dans la chambre numéro 10 de l'hôtel Revy, à Göteborg, pour constater le décès de Paula Ney, le commissaire Erik Winter sait que ce n'est pas la première fois qu'il entre dans cette pièce. Il y a 18 ans, c'est dans cette même chambre que Ellen Börge était venue passer un moment après avoir quitté son mari pour ne plus jamais reparaître. A cette époque, Winter faisait ses débuts à la brigade criminelle et cette enquête sur une disparition jamais élucidée garde pour lui un goût d'inachevé. Désormais plus vieux et plus expérimenté, il voit là une belle occasion de se repencher sur cette ancienne affaire. Et il est d'autant plus soucieux d'être rapide et efficace qu'il a décidé de prendre un congé sabbatique pour s'installer quelques mois en Andalousie avec sa petite famille.


Même si retrouver Erik Winter est toujours un plaisir, il faut souvent sacrément s'accrocher pour suivre le style d'EDWARDSON. C'est encore le cas ici. Entre le présent et le passé, la confusion règne. Sans pitié pour le lecteur, ce brave Åke passe de l'un à l'autre sans prévenir et il est très difficile de garder le fil. Ceci, plus une intrigue qui se met en place laborieusement, des dialogues confus, donc incompréhensibles, une histoire de secret de famille plutôt alambiquée et l'on se retrouve à peiner pour arriver au bout de ce petit pavé.
C'est tout le problème avec cette série, certains tomes sont fabuleux, d'autres complètement opaques. A cette loterie, celui-ci n'est pas un bon numéro mais je ne vais pas me laisser décourager pour autant et espérer que le suivant sera meilleur.
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Un livre que j'ai depuis longtemps et que je relis de temps en temps avec beaucoup de plaisir. Je n'ai rien lu d'autre de cet auteur et je ne connais pas bien ce commissaire...
Le commissaire Eric Winter est dans une chambre de l'hôtel Revy. Un vieil hôtel, près de la gare, qui a échappé jusque là à tous les plans d'urbanisme : il est dominé par le grand Sheraton.
Il est dans la chambre numéro 10 : une jeune femme s'est pendue la nuit précédente. On a trouvé ce qui peut être une lettre d'adieu sur la table. Mais, c'est étrange, une de ses mains a été peinte en blanc : le pot de peinture et le pinceau sont par terre dans la chambre...
Pourquoi se serait-elle suicidée ? Ses parents sont incapables de le dire. du reste, ils ont du mal à parler d'elle. Ses collègues ? Et bien, ils ne la connaissent pas vraiment, ils n'ont rien remarqué. Ses amis ? Et bien elle n'en a pas. Enfin, elle en a une...Qui dit qu'elle est discrète, enfin plutôt secrète ?
Et cette main ?
Mais Winter se souvient de cette chambre : il y est déjà venu une fois, il y a dix huit ans.
Une jeune femme avait quitté son appartement en disant à son mari qu'elle allait chercher un magazine, elle avait passé une nuit au Revy et on ne l'avait plus jamais revue.
Et elle aussi, il avait été difficile de savoir qui elle était, pourquoi elle avait choisi (ou pas ) de disparaître...
Une de ses premières enquêtes, un de ses premiers échecs....Difficile de l'oublier....Et maintenant cette autre jeune femme...
Le commissaire doit comprendre, doit savoir...
D'autant qu'il fait froid et nuit l'hiver à Göteborg et qu'il vient, comme d'habitude, de passer ses vacances avec sa mère qui vit maintenant dans le sud de l'Espagne. Sa femme, médecin, a trouvé à se faire embaucher dans la clinique locale pour les mois d'hiver et on lui accorde un congé de plusieurs mois pour partir !
Alors il faut vite résoudre ces curieuses histoires...
J'aime bien ces histoires et je n'ai eu aucun problème particulier pour m'y retrouver..
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Enquêtes Erik Winter 07

Relecture qui ne m'a pas emballée ! J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, il y a longtemps que j'avais lu les précédents livres mais en plus les retours en arrière ne sont pas du tout signalés comme tels et il faut parfois plusieurs pages pour s'en rendre compte !

Je pense que c'est une très mauvaise idée de relire sans tenir compte de la tomaison les vies privées ont une évolution qui influe sur les enquêtes ! Mais Ake Adwardson est irrégulier dans sa qualité d'écriture et je m'en rends particulièrement compte quand je suis fatiguée.

Ne vous laissez pas rebuter par ma critique mais commencez par le premier tome si vous désirez le lire.

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Ake Edwardson n'est pas facile à lire. Avec lui, on passe sans transition aucune de l'enquête de police actuelle à des scènes du passé, sans qu'on s'en doute. Cela nécessite parfois de revenir quelques pages en arrière pour comprendre ce qu'on a lu. Et puis, il y a ces conversations débridées entre policiers qui déroutent un peu. le démarrage de l'enquête sur la mort de Paula Ney, retrouvée pendue dans la chambre numéro 10 d'un hôtel miteux, est étrange. Pour une raison inconnue, toute l'équipe des policiers se met à la recherche de la valise de la suicidée, simplement parce qu'ils n'ont pas retrouvé de valise ni chez elle, ni dans sa chambre d'hôtel. Et par une intuition sans fondement, Erik Winter fait ouvrir toutes les consignes de la gare, persuadé qu'elle s'y trouve. Pourquoi pas? En tout cas, elle ne s'y trouve pas. Bref, le lecteur est déboussolé dès le début, puis rapidement agacé.


Un évènement - une disparition non résolue - est survenu 18 ans auparavant dans cette même chambre numéro 10. C'était une des premières affaires de Winter. Alors, on comprend que le récit va passer d'une enquête à l'autre, à la recherche d'une raison pour expliquer ce qui semble ne pas pouvoir être juste une coïncidence. Et peut-être résoudre également la première affaire. le problème, c'est qu'aux deux-tiers du roman, on n'a pas avancé d'un pouce, ni sur le suicide - qui est peut-être un meurtre, ni sur la valise, ni sur le cold case. Winter se remue, interroge, débat, ratiocine, et … fait du surplace. Difficile d'accrocher à cette intrigue! Mais alors, soudain chapitre 22 : « En montant l'escalier, Winter fut saisi d'un très fort pressentiment. Il allait bientôt apprendre quelque chose… d'important. » Ouf! Ça va bouger. Mais en fait, ça commence seulement à s'éclaircir au chapitre 29. Une aussi longue attente pour un final abracadabrantesque! En définitive, c'est un bon roman policier? Non. Oui. Non. Non. (*)


(*) « Non. Oui. Non. Non » (ou toute combinaison de Oui et de Non répétés trois ou quatre fois) est un mantra de Winter prononcé à la fin d'une affirmation incertaine, lors des conversations débridées entre policiers.
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C'est bien la première fois depuis longtemps qu'un livre ne me laisse aucune trace.
J'ai eu du mal à accrocher au début, car je ne comprenais pas pourquoi l'enquêteur s'obstinait à voir un meurtre, alors qu'il n'avait encore aucune preuve de ce qu'il avançait. Les preuves ont d'ailleurs tardé à venir, tout comme l'enquête à réellement démarrer. Ensuite, j'ai lu le reste du roman assez vite, j'aimais bien la personnalité des enquêteurs mais la fin m'a semblé assez décevante. Je note aussi que j'ai ressenti de légères difficultés à suivre les ruptures chronologiques, et j'étais parfois obligée de relire certaines passages car je m'étais trompée d'époque.
Je suis contente d'avoir découvert un nouvel auteur, mais je suis sûre que je ne lirai pas une autre de ses oeuvres. .
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Dehors , les arbres se balançaient dans le vent , des ormes , des tilleuls , des érables , avec des crêtes à 25 mètres de haut , des géants centenaires qui seraient toujours là , bien après sa mort à lui , bien après leur mort à tous . Leur petite bande de ce matin disparaîtrait de ce paradis sur terre , pour aller rejoindre d'autres cieux , plus ou moins tard selon les cas , tandis que toute cette verdure continuerait à dodeliner doucement dans la tiédeur de l'été . Ces dernières années , il s'était mis à réfléchir sur la vie , il était devenu philosophe , ce qui ne pouvait manquer d'arriver dans ce métier . On travaillait sur ce qui avait mis fin à l'existence de quelqu'un , sur les disparitions prématurées . La tâche était difficile et délicate , il se demandait parfois pourquoi Dieu et le ministère de l'Intérieur avaient bien pu la confier à des gens comme les policiers .
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Winter arrivait à la gare centrale. On entendait passer une annonce dans les haut-parleurs, d'une voix incompréhensible. Il doit exister une école pour les gens qui parlent dans ces engins-là, pensa-t-il. Une école de l'opacité. Chauffeurs de bus, conducteurs de tramway, annonceurs dans les gares... On avait dû leur faire travailler leur élocution : Attention, on vous tape sur les doigts au cas où les gens comprennent un traître mot de ce que vous racontez.
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- Ensuite, il faudra voir ce que les gars de la police scientifique auront trouvé, continua Halders.
- L'un d'entre eux était une femme, précisa Winter.
- Ouais, enfin c'est bien ce que je dis. Quand une fille est compétente, elle peut faire partie de nos gars.
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Une sirène retentit de nouveau dans la nuit et le réveilla au milieu d'un rêve. Il avait rencontré quelqu'un qui lui avait dit qu'il se trompait de chemin depuis le dernier carrefour. Un être sans visage. Aide-moi avait-il dit. Aide toi toi-même, avait répondu la voix. Il n'y a que toi qui puisse t'aider.
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- Tu as vérifié du côté des cinglés? continua-t-il.
- On est en train de le faire.
- Il y en a de plus en plus, remarqua Birgersson. (Il se retourna vers Winter. Son visage était flou dans cette lumière grise, comme s’il n’était déjà plus vraiment là.) À l’époque où j’ai commencé dans le métier, on pouvait les appeler en une matinée. Avant le déjeuner, c’était fini, on les avait tous eus au bout du fil.
- Je sais, Sture.
- Il n’y en avait pas des masses. J’avais toute la clique dans mon Filofax. (Birgersson désigna son bureau d’un signe de tête.) C’était avant l’ère du téléphone portable. Avant l’internet. Une époque formidable.
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Vidéo de Åke Edwardson
Bande annonce de la série Kommissarie Winter, adaptée de la série littéraire d’Åke Edwardson, le Commissaire Winter est un des personnages les plus connus de la littérature nordique.
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