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Critique de malaurie


Suivre Liv Schmidt n'est pas de tout repos. Sa naissance est déjà toute une histoire, un père allemand, une mère américaine et la Libération qui arrive au mauvais moment. Liv ne connaitra pas son père et vivra avec une mère qui se rase régulièrement le crane afin de ne pas oublier.

Un jour de mai 1968, Liv décide de quitter le pays des Ch'tis pour descendre à la capitale. Après quelques jours d'euphorie, elle se retrouve fauchée et fait la connaissance d'Eddy, un jeune délinquant. Eddy qui est sous la coupe d'une interdiction de séjour et fuit les manifs de peur de se faire contrôler par les flics. Un soir, Eddy est à la recherche "d'un bon resto et d'une pupute..." pour finir sa soirée. Cela ne pouvait pas mieux tomber pour Liv qui "n'a pas l'habitude qu'on s'intéresse à autre chose que [son] cul".
S'ensuit pour Liv un parcours chaotique entre drogue, alcool et sexe. Son cul devenant son gagne pain : photos de charme, porno et soirées spéciales pour vieux pervers fortunés. Jusqu'au jour ou tout bascule dans la violence. Moorad, dealer, tueur, n'est pas étranger à ce nouveau cours des évènements.

On le comprend vite ce "véritable conte de fées" n'en est pas un. La vie de Liv n'est pas de tout repos et l'happy end n'est pas évident. Cependant, elle s'en sort certes, mais pas indemne.
La narration est parfois déroutante, le narrateur change sans être toujours clairement identifié. Mais le style est très dynamique, servi par un dessin en noir et blanc (DAO) précis et bénéficiant d'une mise en page et d'un cadrage très cinématographique. On ne s'ennuie pas, mais on oubliera assez vite les aventures de Liv. Heureusement de nouveaux opus existent (5 tomes) et une intégrale est même récemment sortie. A réserver aux adultes et ados avertis.

Plus encore sur le Génépi et l'Argousier : http://legenepietlargousier.over-blog.com/article-20883791.html
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