Il y a deux personnes absolument indispensables en ce bas mode [...]. La sage-femme et le fossoyeur. L'une accueille, l'autre raccompagne. Entre les deux, les gens se débrouillent. (p21)
-Ce n'est pas du chêne ? Je croyais qu'ils avaient choisi du chêne ?
-Ils ont payé du chêne, mais ils ont eu du sapin. C'est l'intention qui compte, non ?
Ce n'est pas contagieux, la mort, tu sais, c'est héréditaire. (p129)
-Je vais me baigner.
-Tu es fou ? Elle est glacée et puis c'est dangereux.
-Je ne veux pas mourir idiot.
-Tu préfères mourir noyé.
Depuis un moment, Molo se posait une intrigante question (…) :
- Est-ce que tu crois qu’on passe plus de temps à n’être pas né ou à être mort ?
Il lui répondit sans réfléchir :
- C’est kif-kif.
- Un ange passe, dit le curé, au bout de quelques secondes.
Mais avant que quelqu'un ne prononce un mot, il y eut le temps pour que toute une légion d'anges passe et repasse.
Ce n'était pas la concurrence qui avait tué le marché, c'étaient les morts. Les morts étaient morts et manquaient cruellement à Ganglion.
Il y a deux personnes absolument indispensables en ce bas mode [...]. La sage-femme et le fossoyeur. L'une accueille, l'autre raccompagne. Entre les deux, les gens se débrouillent.
Il y a deux personnes absolument indispensables en ce bas monde. (…) La sage-femme et le fossoyeur. L’une accueille, l’autre accompagne. Entre les deux, les gens se débrouillent.
Elle décrivit à Molo le calvaire de sa vie de doyenne, qu'on félicite à chaque inspiration, qu'on guette à chaque expiration.