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Faire une critique de ce roman, surtout lorsqu'on est pas un professionnel, c'est comme demander à un muet de raconter le plus fidèlement du monde le passage d'un orage fabuleux, furieusement beau , responsable justement de son mutisme.
Egolf a environ vingt ans quand il écrit son roman, et à 20 ans, il a déjà réussi à distinguer toutes les nuances d'une populasse aussi complexe que peut l'être celle d'un patelin du Midewest américain-la ville de Baker- qui semble être le berceau originel, ou du moins le lieu de convergence de tout ce qui peut exister en matière de bêtise humaine: racisme, ignorance, alcoolisme, inceste et son lot d'aberrations consanguines, fanatisme religieux et j'en passe. John est un jeune homme surdoué qui donne l'impression qu'il n'a jamais eu le temps d'"exister en tant que John", que toute sa vie n'a été qu'un interminable supplice , et une longue série de tentatives de résistance à l'afflux incessant de malchance (dans la première est de naître à Baker) , mais surtout d'un déferlement sans bornes de haine et de violence verbale, morale et physique de la part de cette population ignare, contre laquelle il a lutté tout au long de sa courte vie
Les mots défilent, furieusement , naturellement, avec une drôle de sensation: ce ne sont pas eux qui servent le décor ou les personnages, ce sont ces derniers qui servent d'appui à la virtuosité verbale, ils ne sont qu'un prétexte, un starting-block qui donne le signal de départ à ce déferlement littéraire, dans lequel on se trouve entièrement pris....et avec plaisir, et surtout addiction (je me suis faite engueulée lorsqu'au restaurant , en attendant les plats du traditionnel repas familial mensuel, j'ai "osé" sortir un livre.....comment expliquer à quel point c'était inévitable!!)
un mot revient en tête tout au long de la lecture: richesse...des descriptions, des niveaux de narration, des détails, des personnages, mais surtout du vocabulaire.Précision aussi, et ce rythme qui entraîne , page après page, avec une nervosité sous jacente, et qui fait craindre l'imminence d'une sensation tant redoutée: la fin du livre, et la difficulté de passer à un autre (qui aura l'air bien pâle).
Et puis ce tour de force de faire rire, jusqu'à l'hilarité, alors même que ce qui est raconté est abject, absurde, et effrayant , je vous renvoie à la partie relatant la descente aux enfers de la ville de Baker, envahie -suite à une gréve des éboueurs-par toute sorte de charognard bouffeurs d'ordures en tout genre, et une horde de dindes (oui oui dindes): on croirait un épisode de South Park à rallonge écrit par Shakespeare en plein bad trip.....Mais rapidement, ce n'est plus drôle du tout, et la longue litanie du déchaînement de violence collective, et en particulier contre John, fait froid dans le dos.
La fin est tragique, forcément; nous laissant sonné par l'imagination sans limite de l'auteur, merveilleusement servie par un vocabulaire d'une profusion absolue...et du coup, les réflexions qui surviennent dépassent le simple cadre du roman : on pense au jour où on a entendu parler pour la première fois de ce livre,on se félicite (chaudement) d'avoir décidé de s'y aventurer....et on se rappelle que Tristan Egolf est mort......et le pus égoïstement du monde on se dit: quel gâchis!!!!
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Scotchée par ce récit de la vie de John Kaltenbrunner et de la grève sordido-épique du ramassage des ordures, de cette « crise » qui agit comme un révélateur de l'immense saleté, de la folle laideur d'une société nauséabonde.
John est un personnage extraordinaire, seigneur de parias, damné de la terre, dont la «vie tout entière resta par définition un incroyable enchaînement de coups de poisse». Exceptionnellement maladroit et inapte pour les nécessités et exigences de la vie quotidienne, Kaltenbrunner se révèle carrément surdoué quand il se met une idée en tête, quand il se trouve une vocation, et certains le considèrent comme un «pur exemple de royauté en exil» et un «antidote dernier cri contre la folie ordinaire ».
J'ai été impressionnée par le style flamboyant, l'énergie révulsée avec lesquels Tristan Egolf décrit l'abjecte petite ville de Baker et sa population affreuse, sale et méchante, grouillant de « patriotes sectaires qui verraient volontiers tous leurs voisins bien-aimés se balancer au bout d'une cravate en fil de fer, pendus aux réverbères tout au long de la route du boulot. C'est le pays des autocollants "Jésus est parmi nous !" sur les râteliers à fusils ». Il y a quelque chose de cauchemardesque, d'halluciné, dans cette peinture d'une Amérique des profondeurs, une touche d'irréel et d'outrance enchevêtrés au réel et révélateurs de vérités profondes peu reluisantes qui nous éclatent à la figure.
Ça décoiffe, ça époustoufle, c'est à lire!
Lien : http://bergamotteetcardamone..
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En votant pour ce titre dans une liste présélectionnée pour mon club de lecture, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Quelque chose d'intrigant, sans aucun doute, de fort, peut-être bien, mais certainement pas cette grande mandale en pleine tronche, de celles qui vous laissent à moitié assommé et irrémédiablement conquis.
(Mes instincts masochistes se portent à merveille, vous remercient de vous soucier de leur sort et vous saluent bien bas. Mais revenons-en à nos moutons. Qui arrivent avant les cochons, ne vous inquiétez pas, vous aurez droit aux deux.)

Le Seigneur des porcheries est - outre une histoire de cochons et de moutons - une histoire de vengeance. Une des plus folles, une des plus apocalyptiques et improbables vengeances qu'ait inventé la littérature contre ce que la société peut avoir de plus vil et de plus laid. Pas de longue et subtile machination à la Edmond Dantès ici, mais un principe aussi simple qu'efficace : ceux qui vous ont traité comme de la merde, noyez-les donc dans leur propre merde.
Plus qu'efficace, même : ravageur.

John Kaltenbrunner - dont la vie nous est contée dix ans après la fin de l'affaire par un ancien "compagnon d'armes" soucieux de rétablir la vérité à son sujet - pourrait facilement concourir au rôle du gamin le plus malchanceux de l'histoire. Un gamin de ferme crasseux, surdoué et dérangeant, quelque part entre le génie et l'autiste, poursuivi par une Poisse phénoménale, élevé sans amour et enseveli sous une avalanche de mauvais traitements, de cruautés et d'injustices. de quoi rendre n'importe qui à moitié fou et ttransformer l'asocial lambda en quasi sociopathe, le talent créatif en instinctde pure destruction.

Mais... ça ne fait pas un peu trop, tout ça, vous demandez-vous probablement à ce stade ? Oh si. Sans aucun doute. Cette accumulation sans espoir de beauferie teigneuse, de méchanceté mesquine, entre les parois d'une même vallée, comme la crasse d'une armée de clochards dans la bonde saturée d'un bidet, est assurément plus proche de la caricature que de l'étude sociale un tant soit peu nuancée. Mais on s'en fout. Et même : c'est justement ça qui est si bon, c'est cet ancrage assumé dans l'excès qui donne au récit tout son impact, toute sa puissance symbolique. Kaltenbrunner n'est pas qu'un individu qui se venge d'autres individus - il devient l'esprit même de revanche pour tous ceux qui furent un jour persécutés, pour tous ceux qui un jour se retrouvèrent seuls et démunis face à l'hostilité opaque du groupe. Ce qui ne l'empêche nullement d'être un personnage à part entière, le seul pleinement individualisé, de loin le plus subtil et travaillé de tout le roman.
Et quel personnage ! Tissé du juste mélange de force et de mystère pour entrer dans la légende. Explosif, cinglé, pathétique, agaçant, admirable, désolant - remarquablement charismatique et, par dessus tout, terriblement attachant.
Un coup de poing droit au coeur, dont j'ai à peine envie de me remettre.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Faut d'abord dire que Tristan Egolf répond à l'image légendaire du « hobo ». Né en Espagne, vivant en Europe, aux États Unis. Parent divorcé alors qu'il était enfant .Il n'a que 15 ans quand son père se suicide. Sa mère, un peu dépassée par son fils.
Guenilles, jolie gueule un peu cabossée, il chante des tubes de Bob Dylan, accumulant les métiers, plongeur, projectionniste, promeneur de chiens, employé d'une usine de couches. C'était quelqu'un qui ‘'provoquait les atmosphères." A 23 ans, il est découvert par une bonne fée, Patrick Modiano et rédige un chef-d'oeuvre. Dix ans après, il se tire une balle dans la tête, laissant une fiancée et une fille.
Entre temps, activiste politique, il milite contre la Guerre d'Irak. Lors d'une visite du président G. W. Bush, Il est arrêté par la police car il forme, avec d'autres hommes quasi nus, une pyramide humaine pour dénoncer les tortures dans la prison d'Abou Ghraïb en Irak.
Mais il ne faut pas se laisser impressionner par ces drames, cette fulgurance.
Son Seigneur des Porcheries est un roman visionnaire et apocalyptique
Sur fond d'Amérique profonde, où l'hystérie des méthodistes se répand sur une faune de petits Blancs alcooliques, violents, ignares, plus ou moins dégénérés, John Kaltenbrunner, un autiste génial, éreinté dès son plus jeune âge par une pléthore de catastrophes, va fomenter une révolte avec la portion la plus méprisée de sa ville, à savoir ses collègues éboueurs. La petite ville sombrera, ensevelie sous ses propres ordures. John mourra finalement tel un christ, dans un gigantesque chaos.
Il restera aux éboueurs, ses apôtres, à raconter son "évangile» : la rédemption des humiliés. Tout cela à coups de personnages épiques et de scènes d'anthologie : d'un banal match de basket à l'enfer apocalyptique d'une usine de poulets.
Et le langage est à la mesure. Échevelé imagé, puissant.Des descriptions qui saturent, ne laissant au lecteur aucune place à la rêverie. Qui l'oblige à voir. L'histoire est épique mais le langage l'est aussi,
tel «un mandrill herpétique plongé dans les affres d'une fièvre masturbatoire»
Egolf sait monter la sauce. Et l'on craint la venue de «cent cinquante yuppies végétariens bisexuels montés sur des scooters rose vif», et l'on assiste à des spectacles ébouriffants.
Épique et pyromane.

A sa sortie ,quelques :
--« Cette dure dénonciation de l'Amérique profonde n'est pas nouvelle. Mais la forme de ce réquisitoire est remarquable »
--« si tout le monde dit que c'est un chef d'oeuvre, c'est que ça l'est »
--« Je n'ai pas pris du plaisir à lire ce livre »
Mais surtout : « Chef d'oeuvre ». « Chef d'oeuvre » ont accueilli ce livre.
Je l'ai seulement lu maintenant (caché sur un rayonnage surchargé), le thème est encore plus d'actualité : la révolte des « indispensables », l'écologie. Un « trumpisme » latent.
Le découpage et la langue restent.
Plus que jamais un livre de charivari et un chef d'oeuvre.
Avons-nous tellement besoin de câlins? Ou de tel livre, pour voir le Monde?
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Bienvenue à Baker, innommable petite ville des Appalaches où vous pouvez trouver se côtoyant joyeusement ou furieusement selon leur... sensibilité, des ivrognes noyés dans des tonneaux journaliers de bibine bon marché, des élus municipaux corrompus et ventripotents, des policiers racistes- furieux et à la botte exclusive des richards du patelin, des ouvriers abrutis, des étrangers surexploités et abrutis et des Torche-collines éboueurs exploités, soûlards, misérables et méprisés comme aucun autre.
Dans cette jolie petite ville posée avec élégance et un brin de délicatesse sur son tas de saloperies morales vit le jeune homme en colère qui va littéralement et physiquement faire exploser toute la communauté bien pensante de la ville.
Et cette explosion pleine de fureur, surgit du tas de déchets bien réel lui, qui va déferler comme un tsunami dans les ruelles, les avenues les cours et les usines de Baker par l'entremise de la grève des moins que rien, des délaissés, des presque sous-hommes qui chaque jours nettoient les rues d'une bien jolie petite ville du fin fond du trou du cul de l'Amérique.
Pensez aux étrennes pour le nouvel an.
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Attention chef d'oeuvre, chef d'oeuvre injustement méconnu. C'est l'histoire d'une grève, de la lutte de 22 éboueurs pour leur dignité. Je vous vois déjà lever les yeux au ciel et soupirer: "oh non, un roman social ! de 606 pages en plus ! ça doit être trop chiant!" Et bien, détrompez-vous: le Seigneur des porcheries est un roman picaresque et hilarant, même si le début est un peu longuet.
John Kalterbruner est natif de Baker, une bourgade d'abrutis du Midwest américain. Toute la communauté est tarée pour causes cumulées d'alcoolisme, consanguinité, bigoterie, manque d'instruction, et entre-soi fétide. John, seul être doté d'un cerveau en état de fonctionnement, est très rapidement mis au ban. le Seigneur des porcheries est l'histoire de sa vengeance, une peinture au vitriol de ses contemporains (ceux de l'auteur vraisemblablement) mais aussi et surtout, un acte de justice pour les plus humbles parmi les plus humbles. La langue est très travaillée, par moment érudite et j'ai piqué un fou-rire quasiment à chaque chapitre. Pour ceux qui connaissent, ça rappelle un peu La Conjuration des imbéciles. Une tuerie.
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Ce roman est incroyable ! Impossible de le décrire. Aussi inracontable que le célèbre et génial "La conjuration des imbéciles", il est à la fois très drôle et terriblement acide.
Tristan Egolf ne laisse pas à son lecteur le temps de respirer et les rebondissements, les situations incroyables et l'énergie qui se dégage du roman font que l'on ne peut s'empêcher d'enchaîner chapitre après chapitre sans pratiquement faire de poses.
Un livre immensément drôle donc mais aussi un brûlot très violent contre une certaine vie rurale américaine.
L'écriture, d'une grande densité, est parfaite et l'histoire fabuleuse de la vie de John Kaltenbrunner nous prend aux tripes.
On dévore les 600 pages de ce phénoménal bouquin avec une jubilation teintée d'effarement devant tant d'ahurissantes péripéties qui mènent, on s'en doute vite, vers une catastrophe finale stupéfiante.
D'ores et déjà, juste après avoir terminé ce roman, je puis vous assurer que je considère LE SEIGNEUR DES PORCHERIES comme un GRAND livre.
Indispensable !
Lien : http://lefantasio.fr
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Énorme coup de coeur❤❤❤❤❤

Après une longue absence ,je reviens vers vous avec 3 critiques en retard et un abandon.
Retard dû à ma tablette ,qui a 10ans et qui en fait, m'en fait baver.C'est un ami prof.d'informatique ( étant nulle dans ce domaine),qui me l'a réinitialisée,mais je n'avais pas noté tous les mots de passe,ce fut un vrai fourbi ( pour rester correcte),alors ma prochaine commande pour mes enfants au père Noël est déjà prête !!
Bon ,eh bien je ne vais pas vous expliquer la vie de ce seigneur des porcheries,ce serait beaucoup trop long,mais juste l'impression ressentie et la singularité de ce 1er roman.
Et pourtant,je l'avais abandonné ce roman le début étant un peu rébarbatif et sur les conseils de San Drine(accro aux livres FB),je l'ai rouvert.
Et bien ,grand bien m'en a pris,car j'ai vraiment adoré.
C'est un cocktail explosif de Steinbeck,Caldwell,Fante,Bukowski,Rabelais,Queneau,Fallet,Beckett, tout cela pour vous dire que .....C'EST INÉNARRABLE !!.UN CONSEIL OUVREZ LE ET VOUS NE SEREZ PAS DÉÇU.( Les Etats-unis sont découpés au scapel).
Gros gros coup de coeur que je vous invite à partager sans aucun bémol. ⭐⭐⭐⭐⭐

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Goutez moi cette farce

Combien de fois dans une vie de lecteur, est on confronté à une oeuvre comme celle là ?
Rarement, bien sûr et raison de plus pour ne pas passer à côté.

Le récit se déroule à Baker, trou perdu dans une région de mines de charbon.

John Kaltenbrunner est un enfant unique. Il ne connaît pas son père, important cadre minier décédé avant sa naissance. Il vit avec sa mère, dans une ferme.

John n'est pas un enfant comme les autres.

Considéré comme un attardé ("il pouvait dessiner jusque dans les moindres détails le paysage tel qu'il se présentait depuis n'importe laquelle des fenêtres de la classe, mais une éternité ne lui aurait pas suffi à commencer d''expliquer ce qui se passait autour de lui, dans la classe"), il est juste différent des autres. Son seul but dans la vie, c'est de développer la ferme familiale. Avec une organisation confinant au génie, il va ainsi se lancer avec ténacité et succès dans l'élevage de volailles.

Mais John devient le bouc émissaire des habitants de Baker. Il doit affronter sans cesse la malveillance généralisée ou les coups du sort (attaque contre sa ferme, tornade, harcèlement de la part des "lombrics", "trolls" et autres harpies méthodistes). Chacun dans cette ville, se complait et se nourrit de médisance, d'hypocrisie, de racisme et de bêtise. Et c'est un gamin, humilié, ravagé par des révélations sur la vie et la mort de son père, qui sera contraint de quitter la ville.

Il reviendra, pourtant et plongera alors littéralement Baker dans l'ordure.

Cette histoire de vengeance au pays des ploucs de la "corn belt", était a priori inracontable.
Ou alors, il fallait s'appeler Tristan Egolf et avoir un talent inouï et un destin tragique.
Il avait les deux.

C'est un livre formidable qui maintient en permanence l'équilibre entre le dégoût et le rire qu'inspire la roborative revanche des faibles contre les tares des "braves gens" et des institutions qui les protègent, emportés par le torrent de leur propre boue.

Nous sommes en 1996. C'est un chef d'oeuvre.
Moins de 10 ans plus tard, Tristan Egolf se tirera une balle dans la tête.
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"Le seigneur des porcheries", de Tristan Egolf. J'ai craqué sur le titre. Et quand le 4ème de couverture place l'intrigue dans l'Amérique profonde, j'achète !
Nous sommes donc à Ploucland, euh pardon, dans la ravissante ville de Baker, au beau milieu de la Corn Belt. Parmi les dégénérés, alcooliques et autres culs bénis qui la peuplent se trouve John, jeune garçon doué mais pas vraiment gâté par la vie. Orphelin, il se passionne pour l'élevage des poules et des moutons afin de redresser la ferme familiale. le sort va cependant s'acharner, et emporter bien loin tous ses efforts. Mais de nombreuses années après, il aura sa revanche...
Ce livre est d'une richesse impressionnante, tant au niveau de l'imagination que de l'écriture. Et dire que c'est un premier roman ! C'est cynique, inventif, dur parfois, mais waouh, on s'en prend plein les yeux. On se dit que l'auteur devait être sacrément tourmenté pour écrire cela, et avoir des comptes à demander à cette Amérique qui se veut si puritaine pour n'être au final qu'à vomir. Par contre ne pas s'arrêter aux 40 premières pages, assez difficiles à suivre, la suite est un tourbillon. Bref, pas un vrai coup de coeur (certains thèmes m'ont mise mal à l'aise), mais on n'en est pas loin !
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