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EAN : 9782714475787
320 pages
Belfond (01/02/2018)
4.29/5   42 notes
Résumé :
La guerre, c'est le quotidien d'Alì, huit ans. Les rues de Kaboul englouties sous les tirs de mortier, les terrains de foot improvisés au milieu des décombres, le petit garçon est habitué. Mais un soir, au retour de l'école, c'est sa maison qui a disparu et, avec elle, ses parents.
Sans famille ni argent, Alì et son grand-frère Mohammed prennent la route. Direction l'Iran, la Turquie, la Méditerranée, d'autres rives, à la recherche d'autres étoiles sous lesqu... >Voir plus
Que lire après Ce soir, on regardera les étoiles...Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Ali n'a que 8 ans lorsqu'il découvre les ruines de sa maison en rentrant de l'école. Kaboul est en guerre mais l'innocence de son enfance semblait l'avoir épargné jusque là. Mohammed, son grand frère, est désormais le seul responsable de son avenir. Maintenant que leur parent sont morts, ils choisissent de partir pour espérer une vie meilleure… Commencent alors pour ces deux garçons le long voyage des réfugiés…

Ali est un jeune homme comme ceux qu'on voit aux informations, un visage comme ceux qu'on ose à peine regarder sur les pleines pages des journaux. Ali est un jeune homme qui aujourd'hui a atteint son but et qui vit en Italie, poursuit des études, dort au chaud et mange à sa faim. Il fait partie de privilégiés et mesure sa chance.

Ce soir, on regardera les étoiles est le récit de son voyage. C'est une histoire émouvante, dure, violente et tristement réelle. Mais l'écriture est douce, fluide, illuminée par l'amour d'un frère, la gentillesse d'un voisin et les solidarités des réfugiés.

Cette histoire redonne toute l'humanité qui se cache derrière ses regards vides, ses visages noircis, ses vêtements déchirés. Ali fait revivre son enfance, son quartier, ses amitiés tout au long de ses souvenirs. Il se refuse à oublier le plat préféré de son père ou la couleur favorite de sa mère. La vie est pourtant si compliquée… Ne compter sur personne, ne pas faire confiance, regarder derrière soi, espérer plus loin, toujours…

Ce soir, on regardera les étoiles est un roman nécessaire. Pour ne pas fermer les yeux, pour écouter ces hommes qui bravent tous les dangers en espérant juste un peu de paix, de calme, de repos…
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1997, à Kaboul, le petit Alì, huit ans, rentre de l'école. Arrivé chez lui, il ne comprend pas : sa maison "devrait être là, mais elle n'y est pas. Il n'y a qu'un amas informe de décombres." (Page 4). Après une longue attente, son frère Mohammed, âgé de dix-huit ans, arrive en pleurant. Leur papa et leur maman sont morts...un missile est tombé sur leur maison.
Ils n'ont plus de famille, pas d'argent, ils sont dans un pays en guerre. L'aîné veut donner une chance à son jeune frère de faire des études. Commence alors pour ces deux garçons, un périple extrêmement dangereux, en passant par le Pakistan, l'Iran, La Turquie, avec l'espoir d'arriver en Grèce, puis en Europe. Cinq ans plus tard, Alì est seul. Il tente d'entrer en Italie. Où est Mohammed ? Que lui est-il arrivé ?

Ce livre est d'une puissance émotionnelle très forte. Il m'a bouleversée.

Cette histoire est celle de l'auteur. Je ne sais pas quelle est la part vraie ni quelle est la part romancée, mais il s'agit du vécu de l'auteur. Il est ce petit Alì, qui n'a plus que son frère sur qui compter. le sujet est brûlant. Cet exode raconté par des yeux d'enfant est poignant. Ce ne sont pas des images que l'on voit à la télé, ce sont des sentiments, des émotions, des peurs, des souffrances, mais aussi, des moments de joie, de l'espoir qui sont authentiques. La puissance des mots est plus forte que celle des images. Ce que le petit Alì ressent nous touche en plein coeur.

"Qu'est-ce ça veut dire "être résigné" ? Ça veut dire qu'ils ont oublié de voler de leurs propres ailes."(page 124) L'amour fraternel est émouvant. Ce jeune homme de dix-huit ans qui entreprend ce voyage pour donner une vie meilleure à son frère, qui essaie de rendre ce périple le moins difficile pour lui, qui essaie de le gâter, m'a fait penser à Guido, ce père juif, déporté avec son fils et qui transforme la vie au camp en un jeu, dans La vie est belle de Roberto Benigni (un film qui me fait pleurer à chaque fois que je le vois). Mohammed ne cache pas à Alì les dangers, mais lui offre des plaisirs, tels que celui de manger une glace.

Dans les pays traversés, les deux frères bénéficieront de mains tendues, mais rencontreront aussi des personnes peu scrupuleuses, subiront le racisme, le vol, la mort toujours présente. Les descriptions des tentatives de fuir, accrochés aux moteurs des camions, sont très précises, et j'ai vraiment ressenti ce que des personnes sont capables de faire pour fuir la guerre et avoir des papiers, pour vivre libres. "Les gens qui parlent des émigrés utilisent souvent le mot"désespérés", mais ce que moi je pense, aujourd'hui, à Rome, dans ma vie italienne, est qu'il n'y a rien de plus semblable à l'espoir que la décision d'émigrer : espoir d'arriver dans un monde meilleur, espoir de réussir, espoir de survivre, espoir de tenir bon, espoir d'un dénouement heureux, comme au cinéma."(page 185)

La narration utilisée rend la lecture poignante. Alì raconte son histoire avec son innocence d'enfant, à la première personne du singulier. Lorsqu'il parle de Mohammed, il s'adresse à lui, par le biais du pronom "tu", ce qui donne au texte une charge émotionnelle très forte.

Le sujet du livre n'est pas de créer de polémiques au sujet des migrants, mais de raconter le calvaire d'un enfant qui fuit la guerre. Ce roman ne donnera pas de pistes pour régler la situation des camps, mais les décrira de l'intérieur, en nous décrivant certaines situations choquantes, mais également des scènes de solidarité humaine. Ce soir, on regardera les étoiles... ne réglera pas le problème politique des migrants, mais fera tomber certains préjugés. Alì Ehsani ne dit pas que les pays européens doivent accueillir tout le monde, il nous raconte son histoire personnelle.

Le dimanche 4 Mars, je participerai au book-club sur la page Facebook le cercle des lecteurs Belfond. Je sens que les discussions vont être très riches.
Merci beaucoup aux Éditions Belfond et au site Netgalley de m'avoir permis de lire ce Ce soir, on regardera les étoiles...

Lien : https://www.facebook.com/Val..
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A Kaboul, en 1997, Ali, 8 ans, et son frère Mohammed, guère plus âgé, perdent leurs parents au cours d'un raid aérien. Désormais orphelins, ils sont accueillis par des amis mais l'aîné comprend vite qu'il faut fuir l'Afghanistan pour l'Europe. Ils traversent le Pakistan puis l'Iran, s'appuyant sur la solidarité de ceux qu'ils rencontrent et de leur famille mais ils sont arrêtés à la frontière turque et renvoyés en Iran. Ils renouvellent leur tentative et parviennent à Istanbul. Là-bas, Mohammed annonce à Ali qu'il va partir seul pour la Grèce et que quand il aura assez d'argent, il fera venir Ali auprès de lui mais il périt au cours de la traversée. Désormais livré à lui-même, Ali est aidé par une famille turque et quelque tard plus tard, il décide de tenter le voyage jusqu'en Grèce. Au terme d'aventures périlleuses, il arrive en Italie où il reprend des études.

Je remercie tout d'abord chaleureusement la maison d'éditions Belfond et son Book Club pour m'avoir offert ce roman et m'avoir donné l'opportunité de le découvrir en avant-première.
Ce n'est pas le premier livre que je lis sur ce thème, je pense notamment aux "Echoués" de Pascal Manoukian. La particularité de ce livre est que c'est un témoignage, quelque chose de vécu et non d'inventé et que c'est un enfant qui raconte son expérience, ce qui peut rendre celle-ci plus émouvante. J'ai apprécié cette histoire d'amitié entre deux frères qui est touchante et la solidarité présente tout au long de l'histoire.
Le récit est construit autour d'une alternance souvenirs de l'enfance/présent, ce qui n'est pas toujours facile à comprendre en revanche.
Ce récit nous donne à voir que le parcours choisi par les migrants vers l'Europe, encore plus quand il s'agit d'enfants, est loin d'être facile, il y a d'innombrables obstacles. Ces migrants vivent dans la peur d'être arrêtés pour être reconduits dans un pays où ils n'ont plus rien, il sont volés, abusés parfois, ils sont dans la misère la plus totale et ne laissent pas le lecteur indifférent.
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"Il est normal que tout être humain cherche désespérément à améliorer sa condition et, dans certains cas, partir est le seul moyen d'y arriver. "

Se je devais résumer ce témoignage en une seule phrase, ce serait celle là. Des témoignages sur les exilés dû à la guerre en Afghanistan, j'en ai lu plusieurs. La traversée plus que barbare des clandestins, leur conditions de voyage, le marché florissants et pervers des passeurs.

En quoi le témoignage d'Ali Ehsani serait il meilleur qu'un autre? Je dirais l'émotion et l'amour qui transpercent dans chacun ses mots. Ce témoignage est différent de ce que j'ai pu lire avec ce message d'espoir et surtout la naïveté et l'innocence d'Ali au moment où il quitte Kaboul. Ce n'est pas l'homme qui parle mais l'enfant de 8 ans qui se raccroche à son héros.
Ali ne raconte pas son périple dans les détails du point A au point B. Il nous offre avant tout des moments d'amour, de joie à Kaboul d'abord en période de guerre avec ses parents, son grand frère Mohammed et son meilleur ami Ahmed. Et puis au lieu de rentrer dans le pathos avec des détails sordides sur leur périple, il se concentre sur l'amour inconditionnel et le sacrifice de son frère, son héros pour qu'il ait une vie meilleure. Ce roman témoignage est plutôt une lettre ouverte adressée à Mohammed.
Dans le synopsis on sait qu'Ali a atteint son rêve, faire des études en Italie, mais quels chemins a t'il traversés, qu'a t'il perdu à cause de cette guerre.
A aucun moment, Ali nous fait ressentir la tension, la menace. Tout est observé et décrit par le regard d'un enfant innocent qui n'a pas peur de pleurer. Ali trop jeune pour vivre des expériences aussi traumatisantes et qui gardera espoir sous l'oeil attentif de son grand frère.

Touchant. Emouvant. Un très beau message de liberté et de sécurité. Lisez ce très beau témoignage d'amour avant tout!
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Mon cher lecteur, ce livre, ce roman est une pépite que je te conseille tout simplement pour te mettre à la place d'un petit garçon de 8 ans, Alì et de son frère Mohammed 18 ans quand ils doivent partir de Kaboul.
Plus rien ne les retient, leurs parents sont décédés sous les bombes en pleine journée.
Alì ne le comprend pas ; pour lui la guerre c'est son quotidien ; il a toujours connu ce bruit, ces maisons qui disparaissaient ; pour lui la guerre c'est dans tous les pays pareil.
C'est un petit bonhomme joyeux, innocent comme tous les enfants du monde de cet âge.
Il s'amuse avec son ami Ahmed, il voudrait aussi pouvoir passer du temps avec son papa en tête à tête comme Mohammed le fait pour aller aider son père au travail, mais le papa d'Ali veut qu'il travaille bien à l'école, qu'il ait une situation et c'est le rôle de frère aîné de se sacrifier pour sa famille.

Quand les parents décèdent, Mohammed va jouer le rôle de père et de mère pour Alì, ils ne peuvent rester à Kaboul ; là leurs seules possibilités c'est : ou la mort ou se faire arrêter et devenir un enfant-soldat.
Il veut offrir une chance à Alì et honorer la promesse faite à son père qu'Alì continuera l'école.

Il le poussera tout au long de ce voyage harassant, dangereux en l'encourageant, en le faisant rire ou en lui racontant des histoires pour que ce petit bonhomme ne comprenne pas pourquoi les Patchouns ont de la chance, car ils sont d'une croyance différente, admise par les talibans, qu'avant de pouvoir arriver en Iran ils vont devoir passer par Kandahar puis par le Pakistan. Tout ce que son frère lui promet c'est qu'ils sont comme les oiseaux.
Arrivés à Istanbul, les frères vont être séparés. Alì continuera son voyage jusqu'en Grèce puis jusqu'en Italie.

"Qui me donnera à manger, qui me soignera quand j'aurai de la fièvre, si je trouverai quelqu'un qui aura le temps, je n'ai pas d'ami, je n'ai rien et je ne pense pas cela dans un moment découragement, c'est la pure vérité, un fait avéré"

Comment vous dire à quel point ce livre m'a serré le coeur ?

La détresse que tu sens dans les recommandations de Mohammed à son frère (ne bouge pas, ne fais pas de bruit, ne t'éloigne pas de moi) tu les prends en pleine poitrine, il a tellement peur pour son petit frère, il fait tout pour lui, jamais il ne lui montre la moindre tristesse, mais toujours l'espoir, le but d'y arriver.
Pour se rappeler de leurs parents et passer le temps, ils se posent tour à tour des questions simples, mais quand toi tu les lis tu comprends la peur qu'ils ont de les oublier ; d'ailleurs, un passage m'a vraiment secouée ; c'est quand Alì ne sait plus le nom de son papa.
Il l'a toujours appelé papa jamais par son prénom.
Ils se rappellent le Kaboul d'autrefois avant la guerre, avant la naissance de Alì, quand leurs parents se sont rencontrés, que les rues étaient animées, la musique encore jouée, le cinéma ouvert maintenant, plus rien n'existe, plus d'eau ni d'électricité ; le régime des talibans ne permet plus rien de tout cela.
Quand je lisais ce roman, je me suis dit que l'on ne se rendait pas compte de la chance que nous avions, le confort on le considère comme un acquis ; ces gens ; eux aussi ; ils ont eu le confort et du jour au lendemain ils vivent dans un pays où tout n'est que violence ; où aller à l'école est dangereux, tellement dangereux que les instituteurs sont armés de Kalachnikov.

Il y aura au cours de leur long périple des gens qui vont abuser de la misère humaine, ces passeurs sans scrupules et d'autres qui ont encore le coeur ouvert comme Bekir et Nuragica ; des Kurdes qui ont tout recommencé à Istanbul et seront quelque temps des parents de remplacement, les « oncles » Jamal et Enaiath, un moment où Mohammed pourra se faire de l'argent pour continuer leur voyage en vendant des sacs au bazar de Téhéran.
Il y a aussi la solidarité entre Irakiens, ceux qui ont réussi et ceux qui sont refoulés, tous se souviennent de leur pays sans amertume, mais les larmes dans la voix en se rappelant ceux qu'ils ont laissés aux pays.

Ce livre met fin à tous les préjugés, je n'en avais pas, mais les mots sont plus forts que les armes et j'espère vraiment que les gens, un grand nombre de lecteurs le liront, qu'ils comprendront la désinformation qui circule et ce qu'est la réalité de terrain ; les organisations mafieuses qui profitent des réfugiés ; bien sûr, il y a aussi de bonnes organisations, mais ces gens sont traités pires que des animaux.

Ils n'ont rien demandé, ils sont des êtres humains comme toi, comme moi, ils ne sont justes pas de la bonne branche de l'Islam ou de la bonne caste.
Dans le cas de Alì et Mohammed, ils sont turkmènes, une branche de la religion musulmane (Wikipedia) la pire pour les talibans, des rats que l'on écrase, de la vermine à faire disparaître.

Peut-être que quand tu croiseras un jour un réfugié tu ne te diras pas de suite encore un voleur et que tu changeras de trottoir, mais qu'au contraire tu lui souriras, tu lui tendras la main. Ces gens ne demandent pas grand-chose.

"Les gens qui parlent des émigrés utilisent souvent le mot "désespérés”, mais ce que moi, je pense, aujourd'hui, c'est qu'il n'y a rien de plus semblable à l'espoir que la décision d'émigrer : espoir d'arriver dans un endroit meilleur, espoir de réussir, espoir de survivre, espoir de tenir bon, espoir d'un dénouement heureux comme au cinéma. Il est normal que tout être humain cherche désespérément à améliorer sa condition et, dans certains cas, partir est le seul moyen d'y arriver"

C'est un récit d'une très grande humanité, plein d'humilité et d'amour que Alì Ehsani nous livre. Entre chaque page surgit la lumière des étoiles, ce regard de petit garçon inquiet, mais heureux quand même, car non seulement Mohammed a réussi à quitter Kaboul, mais a préservé l'âme innocente de son petit frère.
Un petit frère qui a les yeux ébahis de voir la lumière partout, qui a peur de cette eau qui coule des douches, Alì qui n'en revient pas que les gens se baladent sans avoir peur, hommes et femmes ensembles dans les rues.
Tout cela est nouveau pour lui, la télévision, le cinéma, des billes, un vélo ou même juste un cornet de glace.

"Le moment le plus dur de ma vie a été celui où j'ai pensé avoir fait tant de route pour rejoindre une terre promise qui n'existait que dans nos têtes "

Un roman d'une incroyable beauté renforcée par la narration en tutoiement, Alì Ehsani se livre à son frère, il lui raconte avec son regard d'adulte ce qu'il comprenait à ce moment-là et ce qu'il a compris désormais. Comme s'il lui écrivait une lettre pour lui raconter tout ce qu'il a compris désormais et ce dont il se souvient.

" Selon moi, tu rêvais d'avoir une vie sans peur, ce à quoi tout le monde aspirait"

C'est un cri d'amour et de reconnaissance à ce frère qui l'a mené au but fixé depuis tant d'années : reprendre l'école et faire des études dans un pays où ce n'est pas les bombes qui ornent le ciel, mais les astres lumineux, le soleil et les étoiles

Lien : http://luciebook.blogspot.be..
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critiques presse (1)
Actualitte
20 février 2018
Témoignage émouvant, roman d’apprentissage, récit d’exil; l’histoire personnelle d’Ali Ehsani, racontée à bonne distance, empreinte de tristesse, de résistance, d’humanité et loin d’être un conte de fées, se fait l’écho réel d’une tragédie, celle de la guerre et de l’émigration politique.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il n'y a rien de plus semblable à l'espoir que la décision d'émigrer : espoir d'arriver dans un endroit meilleur, espoir de réussir, espoir de survivre, espoir de tenir bon, espoir d'un dénouement heureux, comme au cinéma. Il est normal que tout être humain cherche désespérément à améliorer sa condition et, dans certains cas, partir est le seul moyen d'y arriver.
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Les gens qui parlent des émigrés utilisent souvent le mot « désespérés », mais ce que moi, je pense, aujourd’hui, à Rome, dans ma vie italienne, c’est qu’il n’y a rien de plus semblable à l’espoir que la décision d’émigrer : espoir d’arriver dans un endroit meilleur, espoir de réussir, espoir de survivre, espoir de tenir bon, espoir d’un dénouement heureux, comme au cinéma. Il est normal que tout être humain cherche désespérément à améliorer sa condition et, dans certains cas, partir est le seul moyen d’y arriver.
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Il est normal que tout être humain cherche désespérément à améliorer sa condition et, dans certains cas, partir est le seul moyen d’y arriver.
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Je rêve que nous puissions nous poser, nous laver, habiter dans une maison, arrêter d’avoir peur, au moins pendant quelques temps.
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Les autres ne m’évite demandent pas d'où je viens ni qui je suis, ici il n’y a de place que pour l’avenir ; nous avons laissé derrière nous un monceau de décombres, de peur et de douleur dont personne n’a envie de parler.
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