Gilles de Rais : Telle était donc la différence entre nous...
Angela : En effet. Toi, tu étais prêt à te détruire pour ton aimée... Alors que moi, je n'aspirais qu'à vivre avec elle. Là est toute la différence.
Rappelle-toi... Un jour, tu m'as dit que tu ne pourrais pas vivre seule... Eh bien aujourd'hui, moi, je serais incapable d'imaginer... un monde sans toi.
(dixit Angela à Meg endormie)
J'en ai plein les oreilles, de votre philosophie de comptoir. Tout ça, c'est du flan ! Si on te pousse dans le dos et que tu te noies, c'est la faute à la rivière ? Ou alors, 'faudrait maudire l'eau qui la remplit ? Ou bien la pluie, pour être tombée trop fort ? Je marche pas. LE SEUL RESPONSABLE, C'EST LE SALAUD QUI T'A POUSSÉ !! C'est trop facile de mettre toutes vos exactions sur le compte de la petite !
(dixit l'ancien inspecteur de Scotland Yard à un esprit malin de niveau supérieur qui accusait Angela d'être responsable de tous les maux causés à son entourage...)
Vie et mort ne sont que l'endroit et l'envers d'une même réalité. L'anathème permet d'en contrôler le côté obscur.
Les esprits malins n'existent que parce que les humains les désirent. La haine que tu viens de libérer de ce sol est la cristallisation des frustrations humaines... Elle leur a permis de prendre chair...
À la source de la peine se terrent jalousie, colère et haine, toutes nées du cœur des humains... les effacer de ce monde éliminera le mal à la racine.
C'est justement dans le désespoir des dernières heures de ce monde... qu'apparaissent les vrais dieux.
(dixit Gilles de Rais à Angela)
-Meg est tout mon univers. Alors peu m'importe ce qui peut arriver au monde physique qui nous entoure. Qu'il s'effondre sous nos pieds, qu'il se transforme en charnier... Moi, la seule chose dont j'ai besoin, c'est Meg.