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Critique de Thaddeus


Fils de meunier dont le désir de liberté le pousse à découvrir le monde. le protagoniste part sur les chemins, tout en jouant du violon avec ses amis les oiseaux. Une belle dame, Aurélia, est charmée lorsqu'elle l'entend. Lui, il en tombe amoureux, et décide de se faire jardinier dans un château pour se rapprocher d'elle. Pourtant, elle ne semble pas lui porter autant d'intérêts qu'il ne le souhaiterait. Il retourne donc sur les routes, toujours en faisant aller son archet sur les cordes de son violon. Grâce à la musique, il ne voyage jamais seul, d'autres voyageurs viennent le rejoindre. Il parcourt l'Italie. Une aventure n'attend pas l'autre. Arrivé à Rome, mélancolique, un peu comme Du Bellay, sa patrie lui manque, ainsi que la belle Aurélia. de retour au château, une heureuse nouvelle l'accueille...

Atmosphère idyllique. Récit charmant, caractérisé par la «belle nature». le voyage est un thème récurrent chez les romantiques allemands. Lorsqu'un protagoniste part en voyage, c'est toujours pour se former. L'individu se développe d'une péripétie à l'autre. La poésie a une part importante dans le récit. Elle est gratuite et sert à exprimer ses sentiments.

Souvent les idéologies du père entrent en conflit avec celles du fils. Notre voyageur est un rêveur alors que son père est tout ce qu'il y a de plus réaliste. Cela me rappelle la situation similaire que l'on peut voir dans le roman de Novalis Henri d'Ofterdingen. Comme tout bon romantique Eichendorff refuse le monde des Lumières. Peut-être qu'au fond la réalité n'est qu'un sentiment intime, propre à chacun, et que l'on fait erreur de vouloir imposer une réalité unique pour tous?
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