AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782218061905
159 pages
Hatier (01/01/1993)
5/5   1 notes
Résumé :
Prétendre offrir au lecteur, à travers douze textes, un panorama de la nouvelle africaine en anglais peut sembler une gageure. Les auteurs de cette anthologie entreprise et pensent l'avoir tenue.
On peut en effet considérer que les textes retenus dans ce recueil sont représentatifs de l'ensemble de la production des nouvelles africaines écrites en anglais. Tout d'abord, par leur thématique que détaille l'introduction ; ensuite, par leur qualité stylistique q... >Voir plus
Que lire après La danseuse d'ivoire de Cyprian Ekwensi, et autres nouvelles de Ngugi, La Guma, Kahiga...Voir plus
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La décision de Trevor Tullock de rentrer n'avait pas été aussi subite qu'elle en avait l'air. Elle agitait son esprit depuis pas mal de temps. Il y a trois ans, il s'était fiancé à la fille d'un vieil ami de son père, un agent de change de Londres. Le cœur de l'homme est si vorace qu'il n'éprouve aucune difficulté à se nourrir d'amours aussi diverses que ceux de femmes telles que Marie et Denise, même si ce n'est pas en même temps. Marie, l'Africaine, l’analphabète, douce et fondante, était absolument dévouée à Tullock et ne vivait que pour lui. Denise, l'Anglaise, l'intellectuelle, élégante, raffinée, était un des membres les plus en vue du parti politique auquel elle appartenait. Elle avait l'esprit toujours en éveil, et des opinions très tranchées sur presque toutes les grandes questions du moment, en particulier sur les droits de la femme.

3109 – [Monde noir poche n°16, p. 121/2] Tentons le coup, de Elfred Durosimi Jones.
Commenter  J’apprécie          20
Marie […] continuait de caresser les cheveux du petit garçon qui les avait fins et soyeux, heureuse de lui savoir au moins cette ressemblance avec Tullock. Ainsi, elle ne l'oublierait jamais.
Le départ de Tullock ne lui causait aucune rancune, uniquement de la tristesse, une très profonde tristesse. Dès le début de leur liaison, elle avait su que ce moment-là arriverait un jour. Avec ce genre de « mariage », la séparation est aussi inévitable que la mort mais comme la mort, quand le moment arrive, c'est toujours le même déchirement. Pour Tullock, Marie avait fait son temps. Pendant huit ans, ils avaient été heureux ensemble dans les limites qu'imposait leur liaison. Toutes les femmes l'appelaient Marie Tullock bien qu'ils ne fussent pas vraiment mariés. Et maintenant Tullock, fort de son expérience africaine, quittait le service colonial pour entrer dans le cabinet d'avocats de son père. Naturellement, il ne pouvait pas être question d'emmener Marie, …

3108 – [Monde noir poche n°16, p. 118/9] Tentons le coup, de Elfred Durosimi Jones.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : littérature africaineVoir plus

Autres livres de Cyprian Ekwensi (2) Voir plus

Lecteurs (4) Voir plus




{* *}