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Magnifique biographie des soeurs Brontë.
Je savais peu de choses de la vie de ces écrivaines du 19ème siècle, sinon qu'elles avaient vécu recluses dans un presbytère du Yorkshire.
Grâce à Laura El Makki, j'ai pu découvrir le caractère de chacune de ces romancières. La seule à souhaiter vraiment l'anonymat et la vie de solitude est Emily Brontë, elle ne vivait que pour ses écrits romans et poèmes, elle n'attendait aucune reconnaissance de son oeuvre.
Anne et surtout Charlotte qui avait le plus fort des caractères, ambitions et volontés, souhaitaient s'en sortir par le travail, gouvernante pour Anne et création d'une école pour Charlotte.
L'écriture était une priorité pour elles. Charlotte avait conscience qu'elles accéderaient à l'indépendance si elles pouvaient vivre de leurs écrits.
Elles ont développé chacune à leur façon " leur force d'exister ".
À lire ou à relire " Jane Eyre" ou " Les Hauts de Hulevent".
Pour ma part, je ne connais pas les romans d'Anne,je vais donc me procurer "Agnès Grey " et " la recluse de Wildfell Hall".
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Depuis que j'ai découvert les écrits de la famille Brontë, cela évoque pour moi un univers très gothique avec vieilles et grandes demeures, fantômes errant dans les couloirs et personnages borderline.
En lisant cette biographie fort bien documentée, je me suis rendue compte qu'il y avait aussi une fratrie heureuse et soudée malgré les mauvais coups de la vie. Félicitations aussi au père de famille qui a su encourager et non contraindre (comme c'était souvent le cas à l'époque surtout pour les filles) ces élans de créativité.
Par contre, j'ai trouvé l'écriture très froide malgré le coté romancé de cette biographie. J'ai souvent eu l'impression que l'auteure regardait d'en haut cette famille au lieu d'aller s'assoir avec. C'est bien dommage.
Bref, une biographie complète et travaillée, mais qui reste quand même à ne conseiller qu'aux fans des Brontë.

Pioche d'octobre 2020 choisie par Ptitmousse
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J'ai été complètement sous le charme de l'Angleterre Victorienne, de ses Landes grises, pluvieuses, venteuses, indomptées; de leur côté intrigant et mystérieux. Un lieu austère, inhospitalier de prime abord qui ne dévoile sa beauté qu'à ceux qui le méritent. Les soeurs Brontë étaient sans conteste de ceux là. On comprend mieux leur oeuvre à la lumière de l'environnement dans lequel elles ont grandit. On découvre des femmes loin de ce qu'on nous avait présenté jusqu'alors. L'auteur nous les décrit joyeuses et déterminées, parfois perdues, mélancoliques, bref vivantes. On découvre surtout une famille soudée et aimante, des enfants entourés qui vont avoir une enfance compliquée, mais pleine d'amour. Cette famille fait front et tient bon face aux épreuves de la vie qui ne les épargne pas: deuil, maladie, et un contexte économique et politique compliqué, qui est celui de l'Angleterre Victorienne du XIXème siècle. Une époque où la maladie guette tapie dans l'ombre, favorisée par des problèmes sanitaires importants. Élevés à la dure beaucoup d'enfants périssent. La famille Brontë ne fera pas exception.
Même si être enfants de pasteur les amènent à vivre plus ou moins en reclus, ils s'intéressent au monde qui les entoure. Ils développent très jeunes une conscience de la société dans laquelle ils vivent. Les problèmes politiques ne leur échappent pas. C'est d'ailleurs une grande préoccupation de leur père: comment éduquer ses enfants malgré son manque d'argent et surtout ses filles. A l'époque être femme et pauvre est une double peine et leur père en est conscient. J'ai été touchée par le combat de cet homme pour permettre à ses enfants d'accéder à la connaissance, au savoir. On sent une telle soif d'apprendre chez les soeurs Brontë, sans oublier cette imagination débordante, qui à bien des égards, a été salvatrice pour la fratrie. L'imagination et l'amour des livres et de l'écriture sont les fondations de leur famille. Pour autant il y a peu de perspectives d'avenir pour la gente féminine. Il fallait sans conteste une grande force de caractère pour accomplir ce qu'elles ont accompli en tant que femmes. Leur détermination est mise en exergue par la description qui nous est faite du frère Brontë, une personnalité qui apparaît bien fade par rapport à ses soeurs. C'est certainement le plus faible de la fratrie et celui qui a le moins bien réussi, alors même que son père à tout fait pour lui assurer un avenir. En tant qu'homme il a été privilégié en matière d'éducation, pour autant cela ne lui a pas permis de se réaliser. Il lui manquait la détermination qui animait ses soeurs. Sans cette détermination, jamais elles n'auraient réussi à faire reconnaître leur talent d'écrivain. Pourtant on voit mal comment il aurait pu en être autrement. L'écriture semble s'imposer à elles tout au long de leurs vies comme une évidence. Ce n'est pas un choix mais un besoin vital.

Laura EL MAKKI nous dresse un portrait complet de ces femmes, hors norme pour leur époque. Une plume sincère et sans fioriture dont certains regretteront peut être le style un peu froid, distant, mais qui je trouve, se prête très bien au documentaire et à l'objectivité necessaire à ce genre d'écrits.
C'est une belle biographie qui a le mérite de s'attacher autant au talent d'écrivain des soeurs Brontë qu'à leurs vies de femme.
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Du fond de leur Yorkshire victorien jusqu'à notre contemporanéité, les trois soeurs Brontë continuent de passionner et fasciner lecteurs et chercheurs du monde entier. Elles ont atteint par leurs oeuvres insurclassables une immortalité littéraire que peu d'auteurs ont la chance - ou le potentiel - de connaître.

L'aura El Makki, biographe entre autres de Thoreau, leur rend ici un vibrant hommage.  Si une couverture ne fait certes pas le livre, je tiens à remarquer l'esthétisme raffiné et symbolique de celle-ci. Sobre avec ses trois tulipes roses représentant chacune des soeurs, à égalité là où Anne la cadette souffre souvent d'une méconnaissance voire d'un rabaissement par rapport à ses aînées. C'est d'ailleurs un préjugé que Laura El Makki s'attache à gommer dans son bel essai. Elle montre que l'oeuvre d'Anne n'a pas à souffrir d'infériorité. Pas plus que son existence qui paraît souvent si effacée devant Emily et surtout Charlotte.

Autre point important qu'elle soulève : la force de vie qui guide ces trois femmes en dépit des épreuves, deuils et maladies. le sous-titre de l'ouvrage, "La force d'exister", souligne bien ce fait et se retrouve tout au long des chapitres, sources à l'appui. Leur existence n'a certes pas été un chemin de roses. Pourtant, les soeurs Brontë ont su surmonter et même transcender leurs peines grâce à l'écriture. Cet acte apparaît pour elles aussi nécessaire que le boire et le manger.

Laura El Makki combine aux connaissances liées à son sujet une qualité d'écriture et de réflexion indéniable. Sa biographie se lit - se dévore - comme un roman passionnant, s'efforcant de ranimer sous nos yeux trois jeunes femmes si tôt disparues mais si géniales. Sans oublier le père, Patrick, figure tutélaire attaché à sa famille, aux arts et à la culture, à ses devoirs de pasteur dans un Yorkshire en proie aux velléités de soulèvements contre l'industrialisation qui met tant d'ouvriers au chômage. Et Branwell bien sûr, le frère maudit, arrogant, sûr de son génie mais attendant qu'il tombe du ciel.

Ce livre ravira les lecteurs des soeurs Brontë. Et me donne grande envie de replonger encore et encore dans Les Hauts de Hurlevent, relire Agnès Grey ou La Recluse de Wildfell Hall et découvrir Shirley et Villette. Il y a tant à (re)trouver chez ces plumes magistrales de Haworth!
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Charlotte, Emily, Anne...
2 ans d'écart entre elles, et une bibliographie qui se démarque dans une société littéraire anglaise où les femmes tiennent alors peu de place.

Elles sont longtemps restées, dans la connaissance commune des soeurs Brontë, l'image d'austères parangons de vertu, filles de pasteur froid et rigoriste, petites souris grises et industrieuses dans un presbytère glacial du Yorkshire.

Laura El Makki nous fait découvrir d'autres femmes, toute une tribu élargie aux parents, aînées, frère, dans un combat déterminé pour la vie. Une famille aimante, des parents attentifs, un cercle domestique portant haut les valeurs d'amour et d'éducation.
On les découvre joyeuses, aimant la vie au grand air, curieuses de tout, avides de s'instruire, constituant en vase clos une pépinière d'idées et de créativité.
Pourtant tant d'épreuves, tant de pertes, tant de combats personnels pour exister, jusqu'à l'ultime défaite devant la maladie, bien trop précoce.

Au-delà de l'émergence de leur talent littéraire, c'est une reconstitution argumentée de la situation économique et sanitaire de l'Angleterre du 19e, l'immersion dans le quotidien d'une classe sociale confrontée à l'insoluble, quand il faut associer manque de finances et éducation des filles.

Ce conteste éclaire ainsi les oeuvres littéraires, nourries de l'expérience et des drames vécus. le plus touchante est sans doute de découvrir une famille soudée, attentive à l'autre dans le cercle intime, participant à l'émulation créative pour en faire immerger le meilleur.
Plus insolite de découvrir la vie dissolue d'un frère sans envergure, au tempérament faible. Et surprenant aussi d'apprendre que Charlotte, seule survivante de la fratrie, a pu être le conservateur sélectif de l'oeuvre de ses deux soeurs.

S'appuyant sur une solide documentation, Laura El Makki sait rendre vivante et fort attachante cette triple biographie, qui se lit comme un roman.
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Pour tous les inconditionnels des soeurs Brontë. Cette superbe biographie nous montre comment Charlotte, Emily et Anne sont devenues les auteures que l'on connaît. A lire.
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C'est avec un grand plaisir que je me suis replongée dans la biographie des Soeurs Brontë et là je dois avouer que Laura El Makki nous a présenté un superbe écrit comme on a envie de les lire.
Bien évidemment il faut être adepte de la littérature Anglaise et se sentir proche de toutes ces femmes auteures qui ont eu une dure vie au XIXè pour percer les entrailles des éditeurs de l'époque.
Cela dit, je me suis sentie tellement bien en lisant cette biographie que j'avais l'impression d'y être aussi, les reprises des romans, les poèmes et lettres ont été plus qu'un hommage qu'on pourrait rendre à Charlotte, Emily et Anne pour leurs oeuvres.
Encore une fois, leurs romans ne sont pas dénués de sens puisqu'ils sont tous biographiques et autobiographiques, on peut donc les qualifier comme des mémoires romancées.
De vrais chefs d'oeuvres...
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Qu'on le veuille ou non, les soeurs Brontë sont fascinantes… Tout en elles et dans leurs destins appelle à la fascination, chaque facette paraît propice à la légende en même temps qu'au mystère.
Moi, les soeurs de Haworth m'interpellent depuis que j'ai découvert, encore adolescente, la noirceur et la beauté de Heathcliff et des "Hauts de Hurlevent" et la sensibilité de "Jane Eyre"; depuis que j'ai découvert leurs notices biographiques. Comment ne pas se passionner et se questionner sur ces trois jeunes filles fauchées avant leur trente ans pour deux d'entre elles, ayant grandi dans la solitude et l'âpreté des landes du Yorkshire et écrits des romans d'une telle puissance, d'une telle force, alors qu'elles ne devaient pas savoir grand chose de la vie et des passions humaines, alors qu'elles n'avaient pas vécu?
Longtemps, nourrie uniquement de la biographie d'Elizabeth Gaskell, du "Monde infernal de Branwell Brontë" et du film d'André Téchiné (ce casting...!), je me suis complu dans une vision fort romantique, voire gothique de la vie de Charlotte, Emily et Anne, sans doute parce que c'est la piste qui paraît la plus romanesque, qui épouse le plus joliment le fantasme des artistes maudites et tourmentées. Sans doute aussi parce que c'est le roman d'Emily que je préfère et qu'il est le plus torturé de tous et à mon sens le plus complexe...

Ainsi, j'avais en tête un père distant voire inquiétant, un frère vaguement tortionnaire, une famille peut-être légèrement malsaine, toxique avec une en son sein une douce petite Anne, une Emily farouche comme la lande en hiver et une Charlotte accommodante.
Avec la magnifique biographie que consacre Laura El Makki à ces génies de la littérature, j'ai découvert autre chose. La réalité est peut-être moins gothique, moins obscure, elle n'en est pas moins passionnante. le cortège de noirceurs est toujours là, mais il est plus complexe, moins caricatural, sa tragédie s'en trouve renforcée, et pour une fois ce qui semble être le réel est plus captivant que le fantasme ou la fiction (c'est assez rare pour être souligné!).

Ainsi, le révérend Brontë est loin d'être l'homme froid et antipathique décrit par Gaskell mais se révèle un père certes exigeant, mais aimant. Anne était sans doute la plus moderne de sa fratrie et la douce Charlotte avait ses côtés sombres...
Grâce à une solide documentation et à des recherches poussées, Laura El Makki retrace pour nous la trajectoire du révérend et de son épouse pour nous donner à voir et à comprendre la vie de ses filles, de leurs premières inspirations aux premiers deuils, de leurs rêves à leurs projets, de leur affection à la douleur de grandir et c'est aussi brillant qu'écrit avec beaucoup de talent et de finesse. La langue et le style sont beaux dans ce texte qui prend le parti de parler d'Anne autant que de ses deux aînées, partant du principe -extrêmement pertinent- qu'on ne peut évoquer une Brontë sans faire mention de ses soeurs, tant elles étaient liées, ce qui n'exclut pas des tensions toutefois, des non-dits et un rien d'amertume et de sortir les filles de Haworth de leur étiquette gothique pour les rendre le plus authentique, le plus vrai possible.
Elles en ressortent plus humaines mais pas moins passionnantes.
On en ressort avec quelques clefs en plus autour de son trousseau, mais toujours aussi fasciné.
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Si comme moi vous avez déjà suivi Laura El Makki pendant les étés de France Inter, vous serez sans doute intéressé par ce livre.
J'aime la façon qu'elle a de présenter les choses, son regard, son questionnement par rapport aux écrivains et j'ai aimé la suivre sur les landes du Yorkshire et dans le presbytère d'Haworth à la recherche de ces trois femmes hors du commun que furent les soeurs Brontë.
En juillet prochain on fêtera le bicentenaire de la naissance d'Emily Brontë, cette année devrait voir éclore pas mal de livre à leur sujet.
Laura El Makki restitue la vie des trois soeurs et bien entendu du frère qui, si il n'est jamais nommé, est pourtant partout en filigrane.
L'auteur restitue parfaitement cette vie dans ce qu'elle a d'ordinaire, une vie sous l'oeil du père, un homme sévère mais pas du tout la caricature que l'on a bien voulu longtemps faire de lui.
Car après tout c'est lui qui a transmis à ses enfants l'envie et l'ambition de se réaliser dans l'art ou l'écriture.
Les trois jeunes femmes sont pleines de vie et parfois font preuve d'une révolte inattendue. Elles se sont à la fois soutenues mais elles ont aussi été en compétition les unes avec les autres.
Le frère ici est le moins intéressant des personnages, autant le père est réhabilité autant Branwell apparait veule et faible malgré des dons indéniables.
A la lecture des différents romans des soeurs Brontë on les imagine privées de tout, sombres, mais Laura El Makki balaye cette image et nous les présente plutôt comme assoiffées de vivre, de savoir, d'envie d'écrire.
Sans détailler la vie des trois soeurs au jour le jour, j'ai appris pas mal de détails que j'ignorais et qui éclairent bien les portraits que l'on se fait d'elles.
J'ai aimé en particulier les jeux de l'enfance avec les histoires imaginaires composées pour occupées les soirs d'ennui.
J'ai apprécié aussi de pouvoir croiser mes lectures avec la vie réelle, en particulier les expériences de Charlotte à Bruxelles ou d'Anne comme gouvernante.
Le succès n'a profité réellement qu'à Charlotte et encore très peu de temps. La disparition successive de Branwell, Emily et Anne est assez saisissante, au final ce sera un père qui restera seul alors qu'est né un véritable mythe littéraire.
Si vous n'avez jamais lu de biographie ou si comme moi vous vous étiez contenté des films sur le sujet, ce livre est parfait.
Simple, bien documenté, clair et qu'on ne peut que recommander aux lecteurs et qui donne bien entendu une furieuse envie de lire et relire les romans de ces soeurs exceptionnelles.




Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Les Soeurs Brontë font partie des plus brillants écrivains de tous les temps. Si Jane Eyre occupe une place spéciale dans mon coeur (Edward Rochester n'y est pas pour rien), Les Hauts de Hurlevent m'a émue par sa puissance et son histoire intemporelle tandis que j'ai trouvé Agnes Grey et La Châtelaine de Wildfell Hall d'une justesse et d'une force incroyables. Pour cette raison, la vie -ô combien fascinante- de la famille Brontë m'a toujours intéressée, que ce soit au travers de biographies (comme le très brillant le Monde infernal de Branwell Brontë, de Daphné du Maurier), de recueils de lettres, de films ou tout simplement d'écrits de fiction. C'est ainsi que j'ai commencé Les Soeurs Brontë : la force d'exister, de Laura El Makki.

Cette biographie est passionnante pour de multiples raisons : sa présentation, par ordre chronologique n'omettant aucun détail ni fait établi de la vie de la famille Brontë ; mais aussi, car Laura El Makki s'appuie sur des documents (lettres, extraits de romans, peintures, témoignages…) pour retracer le destin de ces trois femmes aux caractères bien différents (Charlotte, sérieuse et ambitieuse ; Emily, sauvage et effrontée ; Anne, tranquille et douce) mais unies par des liens indestructibles renforcés par le même amour de la lande, la même soif de connaissances et la même passion pour les mots. N'oublions pas non plus l'influence laissée par Branwell, le frère maudit, l'espoir de la famille qui n'a jamais su s'adapter au monde extérieur.

Alors que je pensais connaitre les grandes lignes de la vie de Charlotte, Emily et Anne, j'ai découvert des éléments qui m'étaient inconnus et qui m'ont surprise, comme le fait que Charlotte dénigrait souvent le travail d'Anne (en particulier après la mort de celle-ci) ou encore que Patrick Brontë souhaitât se remarier après la mort de sa femme (mère des Brontë) sans jamais y parvenir !

Enfin, j'adresse une reconnaissance éternelle à Laura El Makki pour avoir ainsi mis en valeur Anne Brontë, la benjamine, la discrète Anne, mais dont le talent et l'imagination égalaient ceux de ses soeurs…

Quel plaisir de se replonger dans la vie de 3 de mes auteures préférées qui, le temps de leur courte vie, ont marqué à jamais la littérature. Merci Anne, merci Charlotte et merci Emily !

A lire !
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