J'ai énormément apprécié ce très beau livre qui recense des lieux improbables. Il y en a en tout une bonne cinquantaine. Les notices font entre 2 et 4 pages. Il y a, à chaque fois, un court texte, une magnifique carte, très esthétique ( un des gros points forts du livre qui ravira ceux qui ont pu rêver sur des atlas par exemple !) due à l'un des coauteurs du livre, et qui est à elle seule une invitation au voyage. Et puis également une photo, généralement, sur une demi page, une ou deux pages.
Alors que sont ces lieux improbables ? Il y a des "rêves réalisés" comme Auroville à Pondichéry en Inde, sorte de rêve babacool, des lieux désertés comme une ancienne prison cubaine, des curiosités comme ces incroyables vrais faux-ponts de l'euro à Rotterdam, très étonnants mais que je ne me risquerai pas à tenter d'expliquer !!
Il y a également des mondes flottants tout aussi surprenants tel Ross Island, ancienne colonie pénitentiaire de l'Empire des Indes, sans oublier des royaumes souterrains comme ce métro de Cincinnati qui ne fut jamais achevé. Ce que ces lieux racontent sur le plan historique est ainsi loin d'être négligeable.
de tout les lieux évoqués par le livre, je n'en connaissais que deux ou trois, tout le reste est particulièrement étonnant et passionnant. Il y a des lieux liés la guerre froide, d'autres liés à l'industrie minière.
Lire ou feuilleter ce livre constitue en tout cas un moment particulièrement agréable, photos, cartes et textes concourant à en faire un bel objet mais pas que...
Il s'agit ici de l'édition française d'un livre anglais, d'où la fréquence des lieux liés à la culture anglo-saxonne, mais l'éditeur français, la Martinière semble avoir fait un bien joli travail !
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Les théologiens de diverses religions sont confrontés depuis longtemps à la question de l'enfer. Depuis deux millénaires, voire plus, ils se demandent en effet où celui-ci se situe, quelle est sa taille et quels sont les péchés qui justifient qu'on se retrouve précipité pour l'éternité dans ses fosses, pour la plupart ardentes. Ils s'interrogent également sur le type de contrat que le diable a pu conclure avec son fournisseur d'énergie afin de pouvoir faire rôtir les damnés au feu d'une flamme qui «brûle éternellement».
Mais au jour de 1944, l'une de ses bourgades les plus modestes, Oradour-sur-Glane, un village comptant douze cafés et situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Limoges, fut victimes de l'une des pires atrocités commises sur le sol français au cours du XX siècle. Pour des raisons qui n'ont toujours pas été élucidées ni comprises, mais qui de toute façon sont indéfendables, une unité de la 2 division SS "Das Reich" y massacra ce jour-là 646 personnes.
À Jeleznogorsk, le maître mot est "secret". Cette ville, fondée en 1950 sur les rives du Inenisseï, fut pendant des décennies absente de toutes les cartes officielles et connue uniquement sous la dénomination postale de Krasnoïarsk-26. L'existence de ce centre de production du plutonium ne fut révélée qu'en 1992.
C'est sans conteste l'un des repaires de méchants les plus saisissants et les plus sinistres des films de James Bond. Chose peut-être plus incroyable encore, l'île de Silva existe vraiment, même si des répliques fabriquées en studio ont permis de la rendre plus impressionnante encore à l'écran.
En ce temps-là, de vastes parties du monde n'avaient pas encore été cartographiées. Voyager signifiait donc bien souvent aller à la rencontre d'un lieu inconnu, mal défini ou susctant de folle spéculation. Nul n'était certain d'atteindre la destination en question, ni d'en revenir vivant.