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Critique de maylibel


Le titre de ce roman peut s'avérer au début de la lecture assez trompeur car dans ce premier volume, George Eliot nous raconte davantage l'histoire de Gwendolen Harleth, jeune fille ruinée dont le héros éponyme fait la connaissance au cours de l'incipit : elle joue à la roulette tandis que lui l'observe. Au-delà de ces personnages, l'auteure nous brosse d'ailleurs un fascinant tableau de la société victorienne en donnant vie à de nombreux personnages secondaires : ainsi, Daniel sauve la vie d'une jeune fille juive, Mirah, alors qu'elle tente de se noyer, introduisant peu à peu dans son ouvrage une réflexion sur ce qu'est qu'être juif. Gwendolen est quant à elle courtisée par un héritier, M. Grandcourt, qui s'avère avoir déjà une amante et quatre enfants, ce qui permet à George Eliot d'évoquer le sort difficile des femmes ayant eu des enfants hors mariage à cette époque.

Les cinq cents pages du premier volume comportent des longueurs, notamment dans les descriptions. le personnage de Gwendolen est étonnant d'orgueil, mais non dénué de courage ; quant à celui de Daniel Deronda, il apparaît comme juste et bon, assez intéressant mais il faut sans doute se reporter au deuxième volume pour en apprendre davantage. C'est ce à quoi je vais m'atteler désormais.
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