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Enquêtes de Amelia Peabody tome 2 sur 17

Gérard de Chergé (Traducteur)
EAN : 9782253144793
380 pages
Le Livre de Poche (01/09/1998)
3.87/5   114 notes
Résumé :
C'était bien l'intention de Sir Henry de poursuivre ses fouilles à Louxor jusqu'aux fondations de l'édifice pour s'assurer que la sépulture n'avait pas été découverte lors de la précédente expédition. Et de fait, à peine les ouvriers s'étaient-ils mis à l'œuvre, que leurs pelles dégagèrent la première marche d'un escalier taillé dans le roc. Le Times en fit un compte rendu détaillé en page trois. La dépêche suivante, en provenance de Louxor, eut droit en revanche à ... >Voir plus
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"C'est étrange, je ne sais pas ce qui m'arrive ce soir
Je vois cette tombe comme pour la première fois
-Encore des fouilles, toujours des fouilles, les mêmes excavations"
(Pardon Dalida l'Egyptienne :) Suite des enquêtes d'Amélia Peabody!

Lord Baskerville est mort, suite à la découverte d'une tombe royale. Avec un "Uraeus" ensanglanté ( dessin d'un cobra royal )sur le front: c'est la malédiction des Pharaons!)

"Les souvenirs se fanent aussi quand on les oublie
Tu es comme le vent qui fait chanter les pyramides
Et emporte au loin le parfum des roses."
Amélia et Radcliffe ( son mari: Oui Un crocodile sur un banc de sable avec une ombrelle/ voir le Tome 1, a réussi à attraper un... époux) vont enquêter ensemble...

"Si tu savais comme j'ai envie d'un peu de silence
-Tu es pour moi la seule musique qui fait danser les étoiles sur les dunes."
Les 2 époux continuent à se disputer, malgré leur amour. Avec son ombrelle, Amélia a un couteau, un pistolet et tire même sur Radcliffe!

Amélia maîtrise aussi la langue arabe:
"Fils de chameau borgne et rejeton de chèvre crevée..." Heu, c'est une version raccourcie, la langue arabe d'origine est trop imagée ...

"Ecoute-moi. Je t'en prie. Je te jure
-Encore des paroles au vent du désert"...
Lady Baskerville, un Iman squelettique, l'héritier de Lord Baskerville, Ali Hassan un scélérat, Mme Berengeria une ivrogne, O'Connell un journaliste et 3 morts.
Plus Bastet la chatte. Une chatte? C'est ...
La malédiction des Pharaons, vous dis -je!
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Egypte début du 20ème siècle.
Louxor
Sir Henry Baskerville en est certain, cette fois-ci c'est la bonne, la tombe est royale et n'a pas été violée.
La veille de l'ouverture de cette tombe, devant public et presse, il s'endort pour ne plus se réveiller. Mort naturelle, assassinat? Plutôt assassinat mais la cause du décès est inconnue, d'autant que son visage porte les stigmates de l'épouvante et qu'un uraeus, cobra royal femelle des pharaons, est grossièrement dessiné sur son front.
La presse titre "La malédiction des Pharaons" a encore frappé!
Cela suffit amplement à effrayer les ouvriers locaux.
Lady Baskerville sursoit à l'ouverture de la tombe.

Plus tard, comme le souhaitait Sir Henry, c'est Radcliffe Emerson accompagné de sa pétulante épouse, Amelia Peabody, qui reprend les fouilles. Cela ne va pas du tout se passer comme prévu.

Ce que l'on peut reprocher à cette histoire c'est que le côté archéologique est laissé de côté. Il s'agit plutôt d'un thriller se passant en Egypte.
Certes Emerson fouille et dégage un tunnel mais c'est surtout cette fichue malédiction qui tombe sur le couple et son entourage.
C'est très rafraichissant comme tous les épisodes des aventures du couple Emerson-Peabody, auquel il faut ajouter leur rejeton, le bouillant "Ramses" 4 ans environ, resté à la maison mais déjà prenant bien la place dans les pages de Mme Peters.

Je me suis beaucoup amusé en lisant ce bouquin, l'humour britannique est bien là et les chamailleries du couple sont aux petits oignons. A déguster sans modération.
L'intrigue est bien montée et (je n'ai pas cherché) je n'ai pas découvert l'âme damnée qui intrigue et fait planer ladite malédiction.

J'aime le sable égyptien et la truculence de la romancière, donc ce n'est que du bonheur.
Je le fais partager...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Livre lu en ebook. Suite de notre lecture commune avec Tinaju, nous lisons un tome par mois de cette série.

Nous retrouvons donc Amelia Peabody 5 ans plus tard. Qu'est donc devenu sa vie entre temps ? Est-elle toujours à la recherche d'énigmes à résoudre concernant l'Égypte et ses Pharaons ? Grâce au tome 9, j'avais déjà rencontré Ramsès, fils de nos deux héros. J'ai été ravie de le retrouver bébé et d'en apprendre plus sur lui, il a très bon caractère, comme ses parents d'ailleurs. le couple Peabody-Emerson est au mieux de sa forme et ils ont l'art d'attirer des personnages très hétéroclites et atypiques. Leurs joutes verbales font un bien fou et sont souvent jouissives tant elles peuvent paraître absurdes. Dans ce tome, l'enquête policière avance doucement et on a un peu plus de fouilles archéologiques même si elles sont réduites au couloir d'accès d'une tombe (royale?). Jusqu'au bout, je n'aurais su dire qui était le meurtrier et son mobile possible. Les incidents et les accidents arrivent régulièrement en présence du couple Peabody-Emerson. Déduire de ceux-ci les éléments de l'enquête du couple est chose impossible tant les possibilités sont infinies et alambiquées du fait des différents personnages. Peut-être que la prochaine fois, nous aurons droit à de vraies fouilles archéologiques. L'Égypte n'est finalement qu'un fond original pour le moment sans avoir beaucoup d'informations sur l'archéologie et l'Égypte ancienne. Comme pour le précédent, je ne me suis pas ennuyée durant toutes leurs pérégrinations.

Comme vous l'aurez compris, ce deuxième tome a été un coup de coeur, comme les deux autres. le couple Peabody-Emerson est au mieux de sa forme et leur complicité se passe de commentaires. Il me tarde de les retrouver pour de prochaines aventures et peut-être que Ramsès sera de la fête. Les moments que j'attendais le plus étaient les prises de becs entre le couple et les personnages secondaires. Pour ceux qui veulent se détendre en cette période particulière, je vous conseille très fortement de découvrir cette série et ses personnages hauts en couleur.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Avec Witchblade, nous continuons la lecture de cette série en LC à raison d'un livre par mois.
Ce fut un vrai plaisir de retrouver notre couple Peabody/Emerson. J'adore leur relation cimentée par un bel amour. Un nouveau personnage est arrivé : Leur fils Ramses. Un beau mélange de 2 très fortes personnalités. S'il grandit comme je l'espère, cela nous promet de belles pages dans les tomes suivants.
Par contre, comme pour le 1er tome, les fouilles archéologiques ne servent que de toile de fond aux aventures de nos héros. Je le regrette un peu. J'aimerais un peu plus "d'égyptologie". Mais je ne dois pas faire ma mauvaise tête et j'avoue volontiers que je me régale à la lecture de cette série. Les personnages principaux sont vraiment savoureux et on a quelques belles perles en personnages secondaires.
L'enquête policière est bien ficelée et l'auteure nous ballade de suspicions en révélations.
Et l'écriture est toujours aussi alerte et fluide. L'humour est rafraîchissant, surtout quand il émane d'Amelia.
Bref, une très bonne lecture et hop ! Je mets vite le tome suivant dans ma PAL pour le lire le mois prochain.
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La Malédiction des Pharaons, The Curse of the Pharaohs dans la version originale parue en 1981, a été publié par les éditions Librairie Générale Française en 1998. le style, un tant soit peu emphatique, est recherché mais tout à fait lisible, avec un tant soit peu d'attention: "L'article que je cherchais n'était plus en première page du journal, bien qu'il eût occupé un certain temps cette position. Je ne puis mieux faire que de rapporter ce que je savais de l'affaire à ce moment-là, comme si j'écrivais une oeuvre de fiction ; en effet, si cette histoire n'avait été publiée dans les pages du vénérable Times, j'aurais pu croire qu'il s'agissait d'une ingénieuse intrigue inventée par Herr Ebers ou M. Rider Haggard, auteurs dont j'étais, je l'avoue, très friande. J'implore donc votre patience, cher lecteur, si nous commençons par un sobre exposé des faits. C'est une étape nécessaire pour vous faire comprendre les événements ultérieurs ; et je vous promets que vous aurez, le moment venu, votre lot de sensations."(Page 278)..."Une fois encore, mon fils – exaspérant mais utile – me débarrassa d'une invitée indésirable. Nos visites à Ramsès, juste avant le coucher, étaient une tradition bien établie. Emerson lui faisait la lecture, et j'avais également mon rôle à jouer. Ce soir, nous avions du retard, or la patience n'est pas la vertu cardinale de Ramsès. Estimant avoir attendu suffisamment longtemps, il venait donc nous quérir. J'ignore comment il avait trompé la vigilance de sa nounou et des autres domestiques, mais il avait élevé l'évasion au rang d'oeuvre d'art. Les portes du salon s'ouvrirent toutes grandes, avec une telle force qu'on se fût attendu à voir paraître un Hercule."(Page 295).
Fil rouge: l'humour au travers des relations explosives entre Amélia et son mari dans des dialogues et des situations comiques: " Elle a promis de revenir en Égypte avec nous une fois que les enfants seraient à l'école.— Oui, mais pour quand est-ce ? Elle produit les bébés à la chaîne et ne paraît nullement décidée à s'arrêter. J'aime beaucoup mon frère et sa femme, mais la procréation ininterrompue de petites Evelyn et de petits Walter me paraît un peu excessive. L'espèce humaine…Dès que l'espèce humaine intervient dans la conversation, je cesse d'écouter. Emerson est capable de disserter sur ce sujet pendant des heures." (Page 320)..."Calmez-vous, Emerson, lui dis-je. Vous aurez une crise cardiaque, un de ces quatre matins. Nous aurions dû prévoir cela ; voilà déjà plusieurs jours que le problème se serait présenté, si votre personnalité charismatique n'avait pas pesé sur les ouvriers. La bouche d'Emerson se referma avec un claquement sec.— Me calmer ? répéta-t-il. Me calmer ? Je ne saurais dire ce qui vous fait supposer que je ne suis pas parfaitement calme. Veuillez m'excuser un moment, mesdames. Je m'en vais parler calmement à mes hommes et leur faire observer calmement que, s'ils ne se préparent pas sur-le-champ à reprendre le travail, je les assommerai calmement, l'un après l'autre. Sur ce, il s'éloigna d'un pas lent et majestueux. Quand je le vis ouvrir la porte de notre chambre, je me perdis en conjectures ; puis je compris qu'il empruntait l'itinéraire le plus direct en passant par la fenêtre. Je me pris à espérer que, dans son irrésistible avancée, il n'irait pas marcher sur le chat ou piétiner mes affaires de toilette."(Page 466)

1892. Cinq années se sont écoulées depuis les événements racontés dans Un Crocodile sur un Banc de Sable. Amélia et Radcliffe, désormais mariés et parents d'un petit garçon âgé de quatre ans, vivent en Angleterre, dans le Kent, non loin de Chalfont Castle, propriété d'Evelyn où elle vit avec Walter, son mari, et leurs enfants. Exceptée une saison de fouilles à Saqqarah quatre ans plus tôt, ils ont abandonné l'archéologie de terrain, à leur grand regret.
Quelques mois plus tôt, le riche mécène Henry Baskerville, qui a découvert une tombe à Louxor, meurt dans des circonstances mystérieuses. Aussitôt, la presse évoque la malédiction qui pèse sur tous ceux qui oseraient profaner la tombe: "Au cours de la semaine suivante, l'un des gentlemen qui avaient assisté à l'ouverture officielle de la tombe fut terrassé par une forte fièvre ; et, à Karnak, un ouvrier tomba d'un pylône, se brisant le cou. « La Malédiction fait de nouvelles victimes ! proclama le Daily Yell. À qui le tour ? » Après la chute de l'homme du pylône (où il était occupé à prélever des fragments de sculptures pour les vendre aux marchands d'antiquités illégales), ses collègues refusèrent d'approcher de la tombe. Depuis le décès de sir Henry, les travaux étaient au point mort." (Page 285)
C'est alors que lady Baskerville demande à Emerson de reprendre les rênes du chantier et d'élucider la mort de son mari. Les deux époux saisissent l'occasion de renouer avec leur passion pour l'égyptologie et l'aventure. Sans se douter des obstacles qu'ils devront surmonter et des dangers qu'ils devront affronter afin de résoudre cette nouvelle énigme: "Quelqu'un était déterminé à empêcher Emerson de poursuivre la tâche entreprise par lord Baskerville. Que la mort de sir Henry eût fait partie de son plan, ou que le scélérat anonyme eût exploité un tragique accident à des fins personnelles inavouables, je ne pouvais encore le déterminer. Ce dont j'étais sûre, en revanche, c'est que mon mari serait la cible de nouvelles tentatives. "(Page 334)
Et où est passé Alan Armadale, archéologue en titre de sir Henry, disparu après la mort de son mécène? Est-il l'assassin ou une autre victime?

La Malédiction des Pharaons propose une délicieuse immersion au coeur de l'ambiance particulière des chantiers de fouilles dans l'Egypte de la fin du XIXe siècle: les superstitions des villageois, la façon dont le Service des Antiquités était géré, les impondérables dûs aux divers incidents comme éboulis, destruction volontaire de tombes, vols d'objets, convoitises, querelles entre spécialistes, caprices des riches mécènes qui faisaient alors la pluie et le beau temps, concurrence entre les égyptologues. Elizabeth Peters fait revivre tout un monde avec beaucoup d'intelligence et de finesse.
Le +: les nombreux clins d'oeil ou apostrophes au lecteur: une subtile façon de le faire participer à l'aventure, à l'intégrer à l'intrigue: "Là encore, je renvoie le lecteur aux publications techniques qui paraîtront prochainement. Nous eûmes une discussion animée et extrêmement plaisante sur des matières d'ordre professionnel. Mary, elle aussi, parut y prendre plaisir ; ses timides questions se révélèrent fort pertinentes. Visiblement à regret, elle finit par se lever en déclarant qu'elle devait rentrer."(Page 505).
Un second tome très vivant, une lecture agréable et instructive. Un voyage dans le temps qui ne vous laissera pas indifférent.
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Incipit

Les événements que je vais vous relater commencèrent par un après-midi de décembre, jour où j’avais convié Lady Harold Carrington et certaines de ses amies à prendre le thé.
Ne vous laissez pas abuser, aimable lecteur, par cette déclaration liminaire. Elle est exacte, certes (comme le sont toutes mes déclarations), mais si vous nourrissez l'espoir de lire un récit de simplicité pastorale, agrémenté de commérages sur la haute société du comté, vous serez cruellement déçu. La paix bucolique n'est point mon élément, et l'organisation de goûters n'est en aucun cas ma distraction favorite. Pour tout dire, je préférerais être pourchassée dans le désert par une bande de derviches sauvages armés de lances et assoiffés de sang. J'aimerais mieux être poursuivie par un chien enragé et contrainte de me réfugier dans un arbre, ou me retrouver face à une momie sortie de son tombeau. J'aimerais mieux affronter des poignards, des pistolets, des serpents venimeux ou la malédiction d'un roi trépassé depuis des siècles.
Quitte à être accusée d’exagération, permettez-moi de souligner que j'ai connu toutes ces expériences, à l'exception d'une seule. Remarquez, Emerson a déclaré un jour que si je devais réellement rencontrer une bande de derviches, même les plus pacifiques d'entre eux seraient enclins à me massacrer au bout de cinq minutes, excédés par mes incessantes récriminations.
Pour Emerson, il s'agit là d'une remarque spirituelle.
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_ Fils de chameau borgne et rejeton de chèvre crevée, retenez votre langue souillée de faire des commentaires sur ceux qui valent mieux que vous !
( Je vous livre là une traduction édulcorée, l'arabe d'origine étant bien trop imagé pour être restitué dans un anglais décent.)
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Je n'en étais pas moins malade de remords et désarroi. Conscient de mon émotion, Emerson me prit dans ses bras.
_ Tout va bien, Peabody ?
_ Je suis malade de remords et de désarroi.
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