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Inspecteur Lynley tome 17 sur 21
EAN : 9782266240604
832 pages
Pocket (10/10/2013)
3.6/5   320 notes
Résumé :
Ian Cresswell, neveu et héritier du richissime Lord Bernard Fairclough, est retrouvé mort noyé. Envoyé en Cumbria, la région des lacs qui inspira tant d'artistes et écrivains, pour enquêter en toute discrétion sur cette tragédie, l'inspecteur Lynley va devoir se frotter aux « bonnes mœurs » de la haute société anglaise.
Un fils drogué repenti et sa sulfureuse femme, des sœurs jumelles instables... Avec son flair légendaire, Lynley pourrait bien mettre au jou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (61) Voir plus Ajouter une critique
3,6

sur 320 notes
Entre montagnes, lacs et sables mouvants, le comté de Cumbria, au Nord-Ouest de l'Angleterre, attire les randonneurs en quête de paysages sauvages et d'air pur. Pourtant, quand l'inspecteur Thomas Linley arrive dans la région, ce n'est pas pour faire du tourisme. Il est là, missionné par l'adjoint au préfet de police, pour faire toute la lumière sur le décès de Ian Cresswell, mort noyé après une chute dans les eaux glaciales de son débarcadère privé. Un malheureux accident du à la vétusté des lieux ? C'est ce qu'ont conclu les autorités locales. Oui mais, Bernard Fairclough, l'oncle de Ian veut être sûr qu'on n'a pas assassiné son potentiel successeur à la tête de la rentable entreprise familiale. Fairclough est lord, Fairclough a des relations à Scotland Yard, Fairclough obtient une enquête discrète et officieuse. Flanqué du couple Saint-James toujours prêt à l'aider, Linley s'introduit dans les petits secrets d'une famille en vue où l'harmonie est loin de régner.

Après la New Forest du Hampshire, Elizabeth George nous emmène dans le rural et marécageux Cumbria où elle perd son inspecteur fétiche dans les méandres de la famille Fairclough et les brouillards de Lake district. Un homme est mort, meurtre ou accident, à Linley de le découvrir alors que les suspects ne manquent pas, de l'ex-femme revancharde à la cousine qui a peur de se faire couper les vivres. Dans cette famille où l'argent coule à flots, les sentiments semblent tenir les seconds rôles. Secrets, mensonges, faux-semblants, trahisons et chantage, voilà le lot des Fairclough chez lesquels une enquête de police fait souffler un vent de panique.
Voilà pour la partie policière qui, sans être époustouflante, réserve quelques surprenantes révélations.
Côté vie privée, Linley entretient toujours une relation purement sexuelle avec sa supérieure mais son escapade dans le Cumbria pourrait bien sonner le glas de cette liaison, la commissaire intérimaire ne supportant pas d'être tenue à l'écart. Le couple Saint-James est lui aussi dans la tourmente, miné par leur impossible désir d'enfant. Entre adoption et GPA, leurs coeurs balancent et leurs vues divergent. C'est le sergent Havers qui apporte la touche d'humour à cet opus plutôt sombre. Toujours aux prises avec son relooking imposé, Barbara va se frotter à un visagiste de Knightsbridge, aidée par Angelina, la compagne de son voisin Azhar, fraîchement revenue de son ''voyage au Canada''...
En bref, La ronde des mensonges est un pavé un peu longuet où le suspense n'est pas franchement haletant. Elizabeth George a choisi la lenteur pour approfondir la personnalité de ses nombreux personnages, aborder quelques thèmes très sérieux (le désir d'enfant, la GPA, la pédophilie, la presse people, la désintoxication, l'homosexualité,etc.) et nous promener dans une des plus belles régions d'Angleterre. Un opus qui plaira aux fans heureux de retrouver Linley et compagnie mais pourra déconcerter les non initiés à la plume de l'auteure.
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«  J'ai menti au départ parce que le mensonge m'est naturel , parce que pour nous , mentir c'est vivre, nous sommes forcées de mentir si nous voulons être acceptées ... »

Extrait de ce gros roman : 660 pages dont je dirai simplement : qui se cache derrière cette intrigue?
Et pourquoi une telle lenteur ?
Il faut attendre la fin de ce conte cruel aux allures d'escargot pour enfin démêler les ramifications de cette histoire banale au début ..
Un homme est retrouvé noyé : Ian Cresswell, en glissant sur la dalle mal scellée d'un débarcadère privé sur le lac Windermere .
S'agirait- il d'une mort accidentelle ?
Coroner et police concluent rapidement à l'accident ..
Ian Cresswell est le neveu de Sir Bernard Fairclough propriétaire d'une boîte industrielle importante, richissime et anobli il y a peu ....
Discrètement un inspecteur de Scotland Yard , l'inspecteur Linley enquête ...
L'histoire est puissante.
Elle recèle de subtiles ramifications : les suspects sont nombreux, de tous les milieux sociaux , homosexuels méprisés , transsexuel, lourd secrets familiaux....héritier ancien drogué , sa femme ravissante originaire d'Argentine dont il est profondément épris, désirs d'enfants .....
Tous ces personnages ont quelque chose à cacher et surtout tout le monde ment à tout le monde. Je n'en dirai pas plus....
Faux semblants, pistes mensongères , suspense, rebondissements mais aussi réflexion sur le couple , sur les enfants aimés, adoptés délaissés ,violentés, sur la famille et le couple, mensonges au coeur des secrets de l'establishment britannique ....
Les bouleversements et les révélations vous font au final oublier l'extrême langueur, lenteur , paresse du début ...

Mais quand même !

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« Les mensonges, ça fait pourrir le coeur. » C'est ce que je disais à mes enfants pour les convaincre de dire la vérité.

Ce que tu gardes à l'intérieur te reste sur le coeur… C'est ce qui est arrivé dans la famille Fairclough où va enquêter l'inspecteur Linley, un tissu de mensonges qui gâte l'ensemble des relations familiales au point d'y suspecter un assassin.

Cette ronde des mensonges n'est pas une danse endiablée, c'est plutôt une valse lente, très lente, une histoire qui se traîne sur plus de 650 pages en grand format. Peut-être l'ai-je trouvée longue parce que j'avais du mal à croire à l'intrigue de départ, l'homme trouvé noyé dans le hangar à bateau.


J'ai apprécié quand même de retrouver la tribu des personnages d'Elizabeth George et de me promener dans le décor mélancolique la région des lacs, près de la frontière de l'Écosse.

Tout n'est pas que tranquillité dans ce cadre bucolique, on y retrouvera une panoplie de drames humains : un homme qui a rompu avec sa femme pour vivre avec un autre homme, un adolescent perturbé, des enfants illégitimes et des femmes tourmentées par le désir d'enfant, des couples qui se forment et se défont.

À vous de décider si vous voulez entrer dans la ronde…
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C'est un gros roman (660 pages), qui déconcerte un peu : longtemps, on se demande ce qui se cache derrière cette intrigue assez modeste. Un homme est mort noyé en glissant sur la dalle mal scellée d'un débarcadère privé sur le Lac Windermere. La Police locale et le Coroner ont conclu à un accident.
Mais il est le neveu et collaborateur du patron d'une boîte industrielle : Sir Bernard, récemment anobli, a des doutes et obtient de ses relations londoniennes qu'un inspecteur de Scotland Yard vienne enquêter discrètement . Noblesse oblige, le héros récurrent d'Elizabeth George, l'improbable Inspecteur-Comte Lynley sera dépêché sur place, c'est à dire dans le district de Cumbria, superbe contrée du Nord de l'Angleterre, prise entre marées géantes et montagnes primaires.
Notre homme et ses assistants, que l'on croyait pourtant habiles, vont faire beaucoup de dégâts dans une famille névrosée, ou chacun a quelque pauvre secret à cacher.

L'auteur saisit cette occasion pour traiter des plaies de l'Angleterre et de l'Europe moderne : la presse à sensation, ici représentée par un journaliste désopilant de naïveté, l'influence de l'argent, la violation de la vie privée, la démobilisation de la Police, et, bien pire, la maltraitance des enfants, dans la veine de Charles Dickens.

La dramatique fin du roman signe le grand art de l'auteure : imagination, suspense, bouleversements vous font oublier la relative langueur du début. Nul ne doute du succès de ce livre.
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Ian Cresswell se noie dans le Cumbria.
La police locale conclue sans hésitation à un accident.
L'histoire pourrait s'arrêter là.
Mais Bernard Fairclough, riche industriel et oncle de la victime use de ses relations londoniennes pour mandater une contre enquête officieuse de la Met.
L'inspecteur Lynley est la personne toute trouvée pour mener discrètement à bien cette mission.
Il se fait accompagner dans cette enquête par ses fidèles amis de toujours Simon et Deborah Saint-James.
A eux 3, réussiront-ils à dérouler l'écheveau trouble de cette sombre histoire familiale ?

La reine née Elizabeth tisse sa toile et campe ses personnages dans le décor théâtral du Cumbria.
Impression de théâtralité renforcée dans le roman par un découpage sous forme de courtes scènes mettant en avant certains personnages dans une unité temporel, de lieu et d'action.

Elizabeth George réussit une fois de plus le tour de force litteraire d'associer un style d'écriture puissant à une histoire prenante aux multiples thématiques.

La Ronde des Mensonges (Believing the lie en américain, ce qui pourrait se traduire par "croire aux mensonges") est un livre sur le mensonge.
Le mensonge à soi même et aussi bien entendu celui qu'on fait aux autres.

Ce roman est une vaste mystification.
Tout le monde ment à tout le monde.
A commencer par l'auteure qui nous ment à nous lecteur en nous faisant croire que nous allons lire un roman policier alors qu'il s'agit en fait d'une étude de moeurs.

Pêle-mêle, on trouve dans ce livre :
- une réflexion sur le "couple", diversement représentée par : Zed Benjamin (& Yaffa Shaw), Ian Cresswell & Kaveh Mehran, Thomas Lynley & Isabelle Ardery, Bernard et Valérie Fairclough, Angelina Upman & Taymullah Azhar, Alatea & Nicholas Fairclough, Deborah & Simon Saint-James, Manette & Freddie McGhie
- une réflexion sur les enfants, qu'on a, qu'on n'a pas, qu'on souhaiterai, qu'on abandonne, qu'on enlève, qu'on violente; qui aiment leurs parents, les déteste, les ignore, etc.
- une réflexion sur l'identité sexuée.

Beaucoup des personnages qui peuplent ce livre, sont à un moment charnière de leur vie et se posent les questions existentielles suivantes : Qui suis-je ? Et qu'est-ce que je souhaite pour la suite de ma vie ?
Finalement n'est-ce pas la retranscription literaire de la Vie ? Et des questions que tout un chacun peut se poser à un moment donné de son existence.

Pour clore cette "critique" :

Quelques points "négatifs" :

La relation Zed/Yaffa que je trouve gentiment "gnian-gnian".
Le rebondissement final de la relation Manette/Freddie, qui est bâclé de mon point de vue par rapport au reste du livre.
Surement à cause de ce côté mièvre, vaguement "Happy End" qui dénote par rapport à la teneur général du message assez sombre véhiculé par le livre.

Et positifs :

Un plaisir toujours renouvelé de faire la connaissance de nouvelles personnalités "georgiennes" et de retrouver les personnages principaux qui ont fait le succès mérité de cette série très attachante.
Un final plutôt bien amené, avec une sorte de Cliffhanger qui fait espérer une suite aux (mes)aventures de nos "héros".
Mais je n'en dis pas plus et je vous laisse le lire par vous même.




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critiques presse (1)
LeFigaro
16 novembre 2012
Ce nouveau roman de Miss George amplifie encore le dispositif qui a fait son succès: les ramifications de plus en plus subtiles de son conte cruel aux allures de fait divers nous entraînent avec une lenteur exaspérante vers le cœur du labyrinthe.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Saint James ne put s’empêcher de songer à une Mater Dolorosa, à ce que la maternité apportait, et à ce qu’elle n’apportait pas, à une femme assez courageuse pour s’y engager corps et âme. Cet engagement ne se terminait pas lors de l’entrée de l’enfant dans l’âge adulte, mais se prolongeait jusqu’à la mort de l’un des deux,
(Presses de la Cité, p.388)
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— Les choses sont compliquées, reprit-il. Elles le sont toujours, n’est-ce-pas?

— Après un certain âge, oui. Le passé est un bagage lourd à porter.

(Presses de la Cité, p.92)
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— La mort, c’est sexy, reprit-il. Je pensais que tu trouverais ça tout seul, mais apparemment je me suis planté. Tu sais, Zedekiah, ce boulot n’est peut-être pas pour toi.
Zed le dévisagea, regarda ensuite le mur, puis le sol.
— La mort, c’est sexy, articula-t-il si lentement que Rodney se demanda si son cerveau n’avait pas pris le chemin de ses pieds.
Au lieu de chaussures convenables, il portait de bizarres sandales à semelles en pneus de voiture avec des chaussettes rayées qui avaient l’air d’avoir été tricotées à la main avec des restes de pelotes de laine.
— Je t’ai dit que ton papier manquait de sex-appeal. Tu es retourné là-bas pour y remédier. Que tu aies fait chou blanc, entendu. Ce que je trouve inconcevable, c’est que tu n’aies pas saisi l’aubaine quand elle s’est présentée. Tu aurais dû accourir ici ventre à terre en criant eurêka ! Tu n’as même pas vu la perche qui t’était tendue. Elle aurait pu te sauver la mise et le journal n’aurait pas regretté les sommes folles que lui a coûté ton reportage. T’as loupé le coche. C’est moi qui au final l’ai découvert, et ce n’est pas normal, Zed… Pire, c’est préoccupant.
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«  Les cinq fenêtres de l’âme en cette vie
Déforment les cieux de pôle en pôle ,
Et vous poussent à croire au mensonge
Lorsque vous voyez avec, et non à travers , l’oeil . »
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Dès que Lynley prononça le nom de Fairclough, Barbara sut de quoi il retournait. Et, curieusement, ce n'était pas parce qu'elle prenait le pouls de la vie de chacun des bénéficiaires d'un titre de noblesse au Royaume-Uni. En fait, elle était une lectrice passionnée quoique clandestine de The Source. Cela faisait des années qu'elle était accro à ce tabloïd, ensorcelée par les gros titres racoleurs et les photos délicieusement compromettantes. Dès qu'elle passait devant un porte-affiche de presse sur le trottoir criant son actualité brûlante, ses pas la menaient d'eux-mêmes à l'intérieur de la boutique, elle tendait son argent à la caisse, après quoi elle pouvait envisager de passer le reste de son après-midi à se délecter de ce torchon accompagné d'une tasse de thé et de toasts briochés. C'est ainsi que le nom de Fairclough lui était familier, non seulement parce qu'il était celui du baron d'Ireleth et de son usine de W-C - laquelle fournissait depuis des années les journalistes en bonnes rigolades -, mais aussi parce qu'il désignait l'héritier qui avait mal tourné, à savoir Nicholas.
Ainsi, elle sut immédiatement où se trouvait Lynley : dans le Cumbria, où étaient domiciliés les Fairclough et Fairclough Industries. Ce qu'elle ignorait, c'était comment Hillier avait connu les Fairclough et ce qu'il avait demandé à Lynley de faire en rapport avec cette famille. En d'autres termes, devaient-ils agir "pour" ou "contre" eux ? Sauf que vu qu'il s'agissait d'aristocrates, il y avait de fortes chances pour que Hillier oeuvre dans leur camp. Hillier étant branché sur les titres de noblesse, surtout quand leurs porteurs étaient d'une condition supérieure à la sienne, ce qui était de règle.
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