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EAN : 9781090175212
Serge Safran éditeur (21/08/2014)
3.29/5   12 notes
Résumé :
Bakatov et Gloucester grandissent dans un orphelinat pour enfants handicapés. Le premier a le crâne difforme, le second est bossu. Moqueries, insultes, humiliations sont leur lot quotidien.
On leur permet malgré tout, un jour, d’entrer dans la vie active. Bakatov devient plombier, Gloucester pianiste, il a la bosse de la musique, un vrai Mozart ! Or, Bakatov, depuis son enfance, se laisse pousser les ongles, les ronge et, avec force incantations secrètes, man... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Le roman est à l'image de son titre : énigmatique, déjanté, insolite. Habité par une forme de tragédie fantaisiste, le récit s'intéresse à deux pauvres bougres que les bonnes fées ont abandonnés dés le berceau et qui vont se retrouver projetés dans des vies bien trop grandes pour eux.
Dos bossu crâne difforme, Gloucester et Bakatov échouent dans un orphelinat effrayant pour enfants handicapés. La cruauté et la bêtise des adultes qui y règnent vont les souder dans une étrange fraternité mêlant rituels divinatoires et solidarité transcendante. Inséparables dés l'enfance, ils le resteront lorsqu'à leurs dix-huit ans ils seront considérés aptes à la vie urbaine et bons pour le lycée technique. Seulement arrivés à la gare, il n'y a personne pour les accompagner jusqu'à leur nouveau foyer…


De mésaventures en rencontres plus ou moins heureuses, c'est une vie trépidante qui s'ouvre à eux, avec l'espoir de connaître l'ivresse de la réussite qu'un mystérieux talent musical et la Russie postsoviétique laissent entrevoir.
Mais il faut compter sur Mikhaïl Elizarov pour engager le récit dans une voie déroutante, un roman tout ensemble onirique et féroce, ténébreux et réaliste. Avec une narration dopée à coups d'images insensées, une écriture ensorcelée de vieux conteur, l'auteur russe offre une vision hallucinée du réel. Chaque fois que la réalité se montre sous son visage le plus sordide, elle se pare du masque protecteur du fantastique et se reconfigure de manière déconcertante. le roman est même effrayant car en adoptant un format court, il laisse le sentiment de lire des vies fulgurantes, broyées par ce qui les dépasse, à l'image de la Russie postcommuniste, brutale, chaotique, laissant peu de place aux plus vulnérables. Et au plaisir de la lecture. le roman est court, bien trop court pour véritablement conquérir le lecteur ...Néanmoins auteur prometteur.
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Ce roman, qui semblait prometteur (comprendre par prometteur « particulièrement bizarre »), m'a cruellement laissée sur ma faim.

Les Ongles est un ouvrage traduit du russe vaguement fantastique et un soupçon poétique qui suit le parcours de deux enfants handicapés, deux amis, deux frères, qui vont, l'un devenir pianiste, l'autre devenir plombier.

Il n'est jamais aisé, quand on est éditeur, de faire la présentation d'un ouvrage. (Je peux en témoigner en connaissance de cause.) Quand on le sait de qualité moyenne, on est contraint d'agir comme le ferait un professeur optimiste face aux parents d'un élève un peu benêt : on les rassure et on tâche de mettre en avant les points forts du futur redoublant. Mais, quoi qu'il arrive, on ne peut pas et on ne doit pas essayer de faire passer un crétin pour un génie.

L'éditeur nous vend le roman en ces termes : « Sous l'influence de Limonov ou Sorokine, Elizarov offre une évocation picaresque et hallucinée du monde né de la dé-soviétisation. Les vingt-quatre étapes de ce parcours initiatique lâchent les deux gamins dans les soubassements d'une mégalopole livrée au règne de la grande débrouille. Splendeur de l'écriture, richesse métaphorique constante, justesse assassine des notations, tout dans ce bref et magistral premier roman tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière ligne. Une des poétisations les plus originales, captivantes et sombres de la Russie de la “transition” entre périodes soviétique et actuelle. »

Cette présentation, extrêmement enthousiaste et plutôt accrocheuse, même si elle n'échappe pas à certains poncifs (laissons les évocations hallucinées à William Burroughs), a le malheur de donner des attentes de lecture beaucoup trop élevées en regard de ce récit qui, pourtant, se défendrait bien sans cela. Je m'explique : déçue par ma lecture, je ne l'ai noté que trois étoiles, mais si sa présentation avait été plus sobre et m'avait laissée le découvrir sans tout ce fatras d'a priori, je lui en aurais probablement mis quatre.

Le roman est tout simplement trop court (167 pages) pour tenir toutes ces belles promesses. On me vend la peinture d'une époque : les descriptions manquant cruellement il m'est bien difficile de me satisfaire sur ce point d'un lavis si pâle qu'on en devine à peine la couleur. En présentant Les Ongles comme un roman à la fois initiatique et picaresque, l'éditeur fait l'erreur de mettre en avant des potentialités du texte dont l'auteur n'a justement pas su ou pas pu tirer parti en si peu de pages. Les épisodes sont trop brefs pour passionner et s'enchaînent de façon hasardeuse ; les personnages manquent d'épaisseur, d'individualité alors même qu'ils sont supposés être atypiques. C'est le reproche principal que je ferais à ce livre : l'auteur n'a pas su exploiter des idées de départ pourtant originales. Bakatov, meilleur ami du narrateur, plombier difforme pratiquant la divination dans les rognures d'ongles – personnage le plus intéressant donc – est quasi absent du texte, tout comme la mythologie inquiétante liée à ce rituel de divination. de la même façon, quel intérêt l'auteur avait-il à choisir des personnages de marginaux ayant grandi confinés dans une institution spécialisée si, et bien qu'il fasse de l'un d'eux le narrateur du récit, il ne met pas en place un décalage ironique entre la vision de ses personnages et la réalité de l'univers dans lequel il les fait évoluer ? Ce choix de personnages me laissait également espérer un style plus excentrique, plus oral aussi, ce qui aurait été pleinement justifié par la narration à la première personne.

Le roman n'est pas poétique de bout en bout. Bien écrit, il est dans l'ensemble assez sobre, mais il faut avouer qu'il a ses moments. La plume de l'auteur nous surprend de temps à autre par un éclat poétique aussi bref qu'intense quand le texte prend la musique pour objet. Des passages qui nous laissent entrevoir le talent de l'auteur et disent sans doute possible celui de son traducteur.

Merci à Serge Safran et à Babelio pour cette découverte. Premier roman, Les Ongles a ses défauts mais laisse présager une belle carrière à son auteur.

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L'histoire : Deux jeunes enfants sont placés en pouponnière dès leur plus jeune âge et leurs anomalies physiques et psychologiques résultent du comportement de leurs mères qui ne semblaient pas verser dans la sobriété alcoolique. Sitôt accueillis dans ce lieu, l'un se voit affublé du nom de Bakatov et son comparse est nommé Gloucester. Ces deux-là étant tout de même dotés de certaines capacités intellectuelles, ils réussissent à bénéficier d'un enseignement un peu plus élevé que celui qui consiste à colorier des abécédaires. Une fois adultes et après certaines péripéties, le duo retrouve enfin un établissement pour les accueillir et leur donner une formation. Un jour, Gloucester, musicien, intrigué par des sons qui proviennent d'un établissement, en franchit les portes pour aller passer une audition à laquelle il ne s'était bien évidemment pas inscrit. Dès lors, sa vie va prendre un tournant.



Mon avis : j'ai beaucoup aimé ce roman où l'auteur donne la voix à Gloucester, lequel fait le récit de leur vie en faisant preuve de distanciation. En effet, il décrit de façon froide des événements tragiques comme s'ils ne pouvaient ressentir une quelconque tristesse face à ce qui est commis. Dans la majorité des cas, il utilise un ton sarcastique, caustique, que j'ai vraiment beaucoup aimé et bien souvent j'ai souri à l'évocation de certaines scènes alors même que l'auteur aurait pu choisir de prendre une voie plus larmoyante.

La seconde partie du livre prend un tout autre chemin et bascule dans le registre des émotions, des sensations, des sentiments, de la prodigalité. J'ai d'ailleurs été émue et ai versé quelques larmes à l'évocation d'un événement à la fin du roman.
Un minime bémol à donner pour les toutes dernières lignes du roman : je n'ai pas aimé ce bref passage qui ne m'aurait pas manqué s'il n'avait pas été là ; pour autant, j'en ai bien compris le sens et la légitimité à le trouver.

Je remercie Babelio et les éditions Serge Safran grâce auxquels j'ai eu ce livre dans le cadre de la dernière masse critique organisée
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1985, Russie post - soviétique: Bakatov et le narrateur, Gloucester, sont placés dans une pouponnière. L'un a le crâne déformé et bave constamment tandis que l'autre est bossu. Bel héritage de l'alcoolisme parental sans doute…
Moqués et chahutés, ils parviennent tant bien que mal à apprendre à lire et à écrire.
A six ans, ils sont transférés dans un pensionnat spécialisé : La Guirlande. « le pensionnat accueillait un peu plus d'une centaine d'enfants, une quinzaine ou une vingtaine de trisomiques, une douzaine d'hydrocéphales avec des crânes de potiron; des dystrophiques avec des ventres renflés d'arachnide, des corps étiques, des membres osseux, une vingtaine environ ; sans oublier toute une masse d'oligophrènes à des degrés divers. Tel était l'imbécile contingent du pensionnat spécial « La Guirlande » ou, selon la poétique dénomination du directeur, « Les Grosses Têtes ». On voit tout de suite l'humour du bonhomme !
Une nourrice place un bonnet de tricot sur la bosse de Gloucester tandis que Bakatov se calme en se rongeant les ongles, toujours de la même façon : de l'auriculaire au pouce. Lorsqu'il recrache les demi-lunes translucides sur du papier journal, il se penche au-dessus, et devine l'avenir. Un vrai cérémonial. Un jour que Gloucester voulut en savoir plus, il vit parmi les ongles un puits noir attirant et un chien terrible qui lui fit perdre connaissance.
Depuis, il a compris : il laisse son ami, l'idiot visionnaire, se livrer seul à son rituel et ne s'approche surtout pas.
La vie n'est pas excitante dans cet orphelinat où les enfants « mouraient en silence, sans se faire remarquer ». Ils sont enterrés, les uns après les autres, dans le petit cimetière, « fierté domestique d'Ignat Borissovitch » qui prend grand soin des petites tombes.
Le narrateur tue le temps en cherchant à dévisser les boules à la tête et au pied de son lit. Bakatov s'y met lui aussi puis décroche au bout de deux ans, jugeant l'activité dépourvue de sens. Pourtant, Gloucester considère que « dévisser l'indévissable » peut avoir « un sens profond »… Quand on s'ennuie…
Parfois, lorsque les jeunes chercheurs de l'Institut de médecine travaillent sur des questions de pédagogie pour les handicapés mentaux, les cours deviennent passionnants. Puis, les maîtres habituels reprennent le flambeau et « après être allés boire un coup avec Ignat Borissovitch, ils passaient l'essentiel de la leçon immobiles et muets près de la fenêtre. Certains, au contraire, s'animaient et au lieu de géographie ou de botanique, comme prévu, ils se mettaient à nous parler de l'existence, à faire des confidences, comme s'ils avaient eu le vide en face d'eux. »
Ce terrible quotidien bien noir raconté sur un ton satirique et faussement léger parfois rappelle de façon effrayante ce qu'ont pu endurer des milliers d'enfants et d'adolescents handicapés livrés à la perversion de leurs soi-disant éducateurs dans certains pays totalitaires…
Pour s'échapper de cet univers glauque et vulgaire, Gloucester lit de la poésie, tombe amoureux des vers et un jour, poussant une porte inconnue, il découvre un piano…
Étrange histoire, me direz-vous. Effectivement, ce petit roman nous entraîne dans le parcours initiatique de deux enfants inséparables et volontaires au coeur d'un univers extrêmement réaliste et fantastique à la fois, volontiers grotesque.
On découvre un quotidien de violence, de débrouille dans une ville livrée aux truands, un univers hostile où tout est manipulation et où terminent broyés les êtres sensibles.
A cela, se mêlent heureusement de nombreux éléments irrationnels et poétiques qui confèrent à cette fable une dimension quasi mythique.
Avec, en plus, de l'humour, celui du désespoir sans doute ! Un vrai texte russe, selon moi…

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Gloucester et Bakatov, deux jeunes inséparables qui ont grandi à l'orphelinat pour enfants handicapés, découvrent la société post-soviétique.

Le premier, Bakatov, a le crâne déformé. le second, Gloucester, est bossu et nous raconte leur histoire. Inséparables, solidaires en tout, ils ont grandi dans un orphelinat de banlieue, abandonné par les pouvoirs publics. Toute leur vie, les enfants de l'orphelinat, handicapés, attardés mentaux ou simplement trop laids pour être aimés, n'ont connu que la maltraitance et les humiliations, parqués comme des bêtes sans stimulation intellectuelle ni activités ludiques.

Mais dans cette vie rude, l'un et l'autre ont développé un don hors du commun. Bakatov manifeste des pouvoirs étranges grâce à des incantations pendant lesquelles il se ronge les ongles. Quant à Gloucester, il a la bosse de la musique, au sens propre. Intelligents et autodidactes, ils savent de temps en temps tourner à leur avantage le fait d'être considérés comme des débiles.

À dix-huit ans, ils sont lâchés en ville. Les voilà embarqués dans le monde qui leur est totalement inconnu. La chance leur sourit, du moins pour un temps.

Dans les romans courts, soit l'effet est saisissant et fulgurant, soit il tombe à l'eau. le potentiel était pourtant énorme. Imaginez un orphelinat russe, un de ceux qui peuplent notre vision de la Russie soviétique qui rationalise l'existence humaine ; prenez ces deux enfants, extrêmement doués, presque surnaturels, soudés dans la galère et le mépris. Mais leur ascension et leur chute est si prompte que leur souvenir s'efface bien vite après avoir refermé le livre, d'autant que la fin est étrange et bâclée. Les thèmes (la discrimination par l'intelligence et la différence, l'abandon) aussi sont à peine effleurés, insuffisamment exploités.

Surtout, Les Ongles est un (premier) roman agaçant surtout à cause de son style recherché, voire précieux, composé de périphrases appelant des mots savants, et haché par une ponctuation qui laisse perplexe. La mise à distance à coup de périphrases censées être ironiques anéantit la profondeur psychologique et l'empathie envers les personnages, et échoue à créer véritablement les dimensions humoristique, glauque et fantasque voulues du roman. Certaines expressions et syntaxes sont bizarres, presque incorrectes, ce qui fait tomber à plat toute la volonté poétique. L'ensemble fait calculé, étudié, et froid, en fin de compte. Difficile d'éprouver de l'empathie envers l'histoire et les personnages. Texte original ou traduction trop léchée ? Notez tout de même le catalogue de littérature étrangère de Serge Safran éditeur, dont les petits livres sont élégants et confortables à lire.

L'article sur Bibliolingus :
http://www.bibliolingus.fr/les-ongles-mikhail-elizarov-a113042530
Lien : http://www.bibliolingus.fr/l..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le poétique Bakatov produisait des réponses étonnantes. Tel son récit de l'histoire de la poule aux œufs d'or, dont le propriétaire décide que son gallinacé regorge de métal précieux et l'égorge pour découvrir qu'il n'en est rien - le genre d'histoire qu'on nous lisait.
Bakatov tournait l'histoire à sa façon : "Un fermier, aviculteur de son état, avec un fort penchant pour la propriété privée, nonobstant le fait que sa poule pondait des œufs en or, métal d'importance certaine sur le marché international et d'un secours non négligeable pour l’industrie rurale, égorgea l'animal, en contradiction avec la morale qui veut que l'on agisse pas comme un barbare en recherchant ce qui n'est pas."
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Pour le deuxième morceau j'avais complètement assimilé le clavier. Je me lançais dans la mélodie avec assez de vitesse pour que le contrôle puisse en être pris par mon dos. Comme un aveugle je relevai la tête. La vue m'abandonna, mais pour me lier au musicien imaginaire que je logeais dans ma bosse. Celui-ci se saisit de l'air, le prit en main, et les friches de ma sombre existence s'éclaboussèrent de nouveaux sons, ruisselant par mes doigts sur le clavier d'une sonate dorso-cérébrale.
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Le pensionnat accueillait plus d'une centaine d'enfants : une quinzaine ou une vingtaine de trisomiques ; une douzaine d'hydrocéphales avec des crânes de potiron ; des dystrophiques avec des ventres renflés d'arachnide, des corps étiques, des membres osseux : une vingtaine environ ; sans oublier toute une masse d'oligophrènes à des degrés divers. Tel était l'imbécile contingent du pensionnat spécial "La Guirlande" ou, selon la poétique dénomination du directeur, "Les Grosses Têtes".
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Bakatov et moi, on s'est fréquentés tous les deux dès la pouponnière. Sans bien nous rendre compte, du reste, de cette fréquentation : nous étions vieux alors de quelques mois seulement. Ma première perception consciente de Bakatov ne s'est produite que plus tard, à la section de thérapie réparatrice, salle des enfants attardés. Depuis tout petit, Bakatov savait donner une impression pénible de l'état de son intellect - la faute à la forme chiffonnée de son crâne, à sa manière aussi de baver tout le temps.
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Le même soir, un chef de quelque chose jeta un œil dans notre cave. De la rue il se mit à crier : "Vous allez fiche le camp d'ici, bande de tarlouzes !"
À coups de pied et de poing il réveilla la horde affamée des humanosaures, qui se levèrent sans une plainte. J'étais certain que dans la tête des fossiles il n'y avait pas l'ombre de la pensée que c'était un être humain qui les chassait de leur souterraine oasis : avec ses éclats de voix et son ton batailleur, il leur apparaissait sans doute comme quelque catastrophe météorologique.
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Vidéo de Mikhaïl Elizarov
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