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Citations sur The Shakespeare sisters, tome 1 : Les promesses de l'été (12)

« – Vous vous moquez de moi ? gronda-t-elle d’une voix empâtée. Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle.
La scène était pourtant cocasse. Sam, retiré du monde dans la maison de ses parents, s’appliquait à dominer la petite boule de feu qui l’exécrait ouvertement. Comme dans un drame Shakespearien dont Sam serait le héros déchu, il était contraint d’affronter son ennemi juré, incarné par Cesca Shakespeare, la jolie et furieuse dramaturge incapable d’écrire.
Il ne reconnut pas le rire qui jaillit de ses lèvres. La tête penchée, il s’efforça de s’en expliquer la nature. Au bout d’une minute de réflexion, il trouva la réponse : il n’avait pas ri d’aussi bon cœur depuis une éternité.
Auparavant, il s’esclaffait à tout bout de champ. Sans que des attentes, des jugements ou des révélations ne musellent sa gaieté. Bien sûr, il lui était arrivé de rire au cours des six dernières années. Il était acteur tout de même. Mais contrairement à Varenne, à L.A., chaque sourire devait rester mesuré.
En cet instant, San redevint le garçonnet qui évoluait jadis entre ces murs. Il n’était plus le Sam adulte qui avait tout raté à force de ses plier aux attentes d’autrui.
– Si, c’est amusant, parvint-il à riposter entre deux éclats de rire. Même carrément hilarant.
Le coin de la bouche de Cesca se retroussa. Un infime mouvement qui attira néanmoins l’attention de Sam. Il voyait bien qu’elle luttait pour dompter son amusement. Et perdait lentement la bataille.
Puis elle pouffa, elle aussi. Un gloussement entrecoupé de hoquets secoua son buste. Elle s’effondra sur le sol, ses fesses heurtèrent le carrelage, ses mains hâlées camouflèrent son visage.
– C’est votre faute, tout ça, bredouille-t-elle. Saloperie de beau mec envahisseur ! Espèce d’empêcheur de tourner en rond !
Même ses insultes maladroites étaient amusantes à leur façon… »
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- Vous vous moquez de moi ? gronda-t-elle d’une voix empâtée. Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle.
La scène était pourtant cocasse. Sam, retiré du monde dans la maison de ses parents, s’appliquait à dominer la petite boule de feu qui l’exécrait ouvertement. Comme dans un drame Shakespearien dont Sam serait le héros déchu, il était contraint d’affronter son ennemi juré, incarné par Cesca Shakespeare, la jolie et furieuse dramaturge incapable d’écrire. Il ne reconnut pas le rire qui jaillit de ses lèvres. La tête penchée, il s’efforça de s’en expliquer la nature. Au bout d’une minute de réflexion, il trouva la réponse : il n’avait pas ri d’aussi bon cœur depuis une éternité. Auparavant, il s’esclaffait à tout bout de champ. Sans que des attentes, des jugements ou des révélations ne musellent sa gaieté. Bien sûr, il lui était arrivé de rire au cours des six dernières années. Il était acteur tout de même. Mais contrairement à Varenne, à L.A., chaque sourire devait rester mesuré. En cet instant, Sam redevint le garçonnet qui évoluait jadis entre ces murs. Il n’était plus le Sam adulte qui avait tout raté à force de se plier aux attentes d’autrui.
- Si, c’est amusant, parvint-il à riposter entre deux éclats de rire. Même carrément hilarant.
Le coin de la bouche de Cesca se retroussa. Un infime mouvement qui attira néanmoins l’attention de Sam. Il voyait bien qu’elle luttait pour dompter son amusement. Et perdait lentement la bataille. Puis elle pouffa, elle aussi. Un gloussement entrecoupé de hoquets secoua son buste. Elle s’effondra sur le sol, ses fesses heurtèrent le carrelage, ses mains hâlées camouflèrent son visage.
- C’est votre faute, tout ça, bredouille-t-elle. Saloperie de beau mec envahisseur ! Espèce d’empêcheur de tourner en rond !
Même ses insultes maladroites étaient amusantes à leur façon…
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Ecrire, c'est tellement solitaire. On passe ses journées face à un écran vide, avec des voix dans la tête qui réclament à cor et à cri d'en sortir. (p 166)
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Quand elle butait sur un passage, elle continuait d'écrire, probablement des futilités qu'elle supprimerait à la première relecture. Le processus créatif, le geste qui consistait à retranscrire des mots en tapant sur le clavier, tout en assistant à la naissance du texte, voilà qui était exaltant. Et même addictif. (p 127)
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Il continuait de l’examiner, les yeux écarquillés, bouche ouverte, comme s’il était physiquement attiré par elle. Comme un aimant, elle sentait son emprise et, à en croire la tension musculaire qui émanait de lui, l’attirance était réciproque. L’air miroitait comme si la force de leur besoin transformait les molécules autour deux.
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L'espoir fait vivre même si nous avons tous perdu il suffit juste d'y croire ...
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C’était fou d’avoir aussi peu à perdre. Dans la vie, tout un chacun est un jour amené à choisir entre accepter sa vie telle qu’elle est et prendre son destin en main, en se fixant une direction.
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Elle était déchirée à un point presque douloureux. Une partie d’elle aspirait à bondir de joie, à laisser éclater son excitation et remercier son sauveur. L’autre partie, aux commandes de sa vie depuis six ans, lui susurrait que c’était trop beau pour être vrai, qu’elle ne méritait pas ce genre d’aubaine. Elle s’était tant préparée à la chute qu’une fois de plus, elle ne pouvait que faire faux bond à son parrain.
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Regarde ta mère. Tu as le théâtre dans la peau, elle te l’a transmis. Ignore-le autant que tu voudras, c’est en toi. Ta mère était née pour devenir comédienne et elle a eu une carrière admirable. Tu es faite pour écrire, et ta première pièce était magnifique. Elle a été primée. Ne laisse pas les actes d’un bellâtre immature te priver d’exploiter ton potentiel.
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L’amour est comme un enfant qui désire tout ce qu’il peut obtenir .
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