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EAN : 9781503964372
384 pages
AmazonCrossing (17/11/2015)
3.45/5   11 notes
Résumé :
Il y a onze ans, l’assassin des étudiantes a tué neuf jeunes femmes sur le campus de l’université d’État de l’Oregon. Lacey Campbell a échappé de justesse à sa propre agression, mais y a perdu sa meilleure amie, dont la dépouille n’a jamais été retrouvée. En tant qu’unique victime rescapée, Lacey a contribué à faire condamner le tueur en série sadique à perpétuité.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
A la découverte d'ossements dans le vide sanitaire d'un immeuble, l'anthropologue Victoria Peres fait appel à odontologue Lacey Campell pour l'assister dans l'identification de la victime. Très rapidement grâce aux bridges cette dernière à l'impression de les avoir déjà vu. La découverte un collier va lui permettre d'identifier l'une de ses amies enlevée par un sérial killer quelques années auparavant. Un enlèvement qui s'est déroulée alors qu'elle se rendait ensemble dans un restaurant après une épreuve de gymnastique. Très rapidement les meurtres de personnes ayant eu un rôle dans le procès du criminel en série sont l'objet de meurtres. Qui est l'assassin : un fan du tueur décédé ou un membre de sa famille qui veut le venger.

Le postulat de départ est assez simple en fait et l'on est plus clairement dans un roman policier plutôt que dans un thriller.

L'enquête a un peu de mal à se développer, la police régionale a qui a été confié l'enquête semble un peu dépassé par les faits, et ce n'est que grâce à un journaliste d'investigation qu'elle se développe. Dés l'identification de la victime découverte sous l'immeuble et l'identification comme étant l'une des victimes d'un sérial-killer aujourd'hui décédé on ne comprend pas pourquoi l'enquête n'a pas été comme il se doit confié au FBI. On a presque l'impression que l'auteure n' a jamais suivi une affaire ou qu'elle ne s'est pas, par paresse peut-être, documentée au préalable. Ce qui se confirme sur le final avec une équipe d'intervention qui ne boucle pas sa zone d'intervention hermétiquement.

Si le peut reprocher sur le fond la manière dont se déroule l'enquête sur la forme elle reste intéressante à suivre même si l'on peut tout de même reprocher quelle soit tout ce qu'il y a de plus classique.

Le deuxième point qui nous chiffonne un peu c'est qu'en fait qu'elle ne serve que de prétexte qu'a introduire une romance qui apparaît dès la fin du premier chapitre et qui déséquilibre la ratio entre l'enquête et ladite romance. L'auteur nous gratifie également d'une scène de sexe dont on se serait bien passé. Comme remarqué sur un avis d'un site VPC l'on est clairement plus dans un roman à l'eau de rose que dans un roman policier. C'est dommage car si l'auteure n'avait pas autant insisté sur le côté guimauve et sans atteindre les sommets on aurait pu avoir un policier plaisant à lire.

Dans la conduite de l'enquête l'auteure s'efforce d'assez belle manière tout de même de maintenir le suspense mais la romance de premier plan nuit fortement à l'atmosphère qui s'en trouve par trop allégée, et l'on perd presque entièrement le côté noir qui font les bons polars.

Même si l'on n'est pas adepte de ce style de roman, le style de l'auteure, à la fois simple et direct, permet de s'immerger pleinement dans le récit.

Il s'agit d'un premier roman et cela s'en ressent fortement dans la personnalité des personnages, dans la manière un peu téléphonée d'amener les rebondissements, et dans les scènes trop peu fréquentes où le tueur apparaît. Des scènes un peu trop édulcorées. En effet les tortures infligées aux victimes ne sont que sous-entendues, et c'est dommage car si le lecteur avait pu les suivre en direct, la tension aurait été plus forte et aurait en même temps peut être relégué au second plan la romance.







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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Il s’était focalisé sur son cerveau à l’école, prenant des cours avancés et même des cours à l’université quand il n’était qu’en première année de lycée. Il ne pouvait rien faire au sujet de sa taille, mais il pouvait dépasser tout le monde d’une autre façon. L’intelligence. Pour lui, l’école avait représenté un instrument à exploiter. Il avait ciblé des professeurs, des bibliothécaires, tous ceux qu’il estimait pouvoir lui apporter quelque chose, tous ceux qui pouvaient lui enseigner une compétence unique, quoi qu’il en coûte pour se surpasser. Il avait appris à être beau parleur, manipulateur, vendeur. Mais il avait détesté les élèves. En particulier les autres garçons. Ils l’avaient fait trébucher, avaient jeté ses cahiers et fait de lui la proie de toutes les mauvaises blagues dans un annuaire de lycée diabolique. Il avait ressenti une envie dévorante de tous leur tirer dessus. Il avait rêvé d’une vengeance sur les trous-du-cul qui avaient rendu ses années d’adolescence si épouvantables.
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L’avocat était un homme grand. Contrairement à lui. Sa taille avait constitué un gigantesque obstacle toute sa vie. La société préférait la hauteur chez un homme. Il détestait le fait de ne pas être grand. Il n’employait jamais le mot petit. Ou minus. Il les avait trop souvent entendus au cours de sa vie. Et pas dans des termes sympathiques. Mais il leur montrerait à tous. Bientôt, ils le regarderaient avec stupeur, sa taille n’ayant plus d’importance.
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Les gens se plaignaient partout en ville si les poses leur semblaient trop osées. Dos arqués, membres dénudés, ce genre de choses. Quand on n’est pas habitué à regarder régulièrement des compétitions de gymnastique, les justaucorps et les jambes nues sont un peu trop durs à digérer pour une ville conservatrice.
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Foutus crétins. Ils lavent le cerveau des femmes. Leur disent que la polygamie permet aux hommes de ne plus se sentir attirés par l’adultère.
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Dans l’ensemble, peu de femmes sont des tueuses en série. Et quand elles tuent, leurs méthodes sont moins… gores. Le poison est généralement l’arme de prédilection d’une femme.
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