Bateman est un salopard de la pire espèce. Homme sans sentiment, réduit aux pulsions les plus viles et les plus basses, il possède les moyens de s'offrir tout ce dont il a envie, y compris la mort et quelle mort ! Entre dégoût et répulsion on navigue, sans cesse, du moins dans la seconde partie du bouquin, entre l'envie de, soit virer le livre par la fenêtre, soit aller casser la tronche de cake de Ellis, qui, rappelons-le à écrit ce bouquin sur commande de son éditeur.
Ce qui est dommage dans cette affaire, c'est que l'écriture est remarquable, il y a du talent dans ce récit, dans le déroulement de l'intrigue et la construction de l'histoire. Alors, bien sûr, on peut sauter les passages scabreux, ce que je fis, pour certains, l'engrenage jouant cependant, le macabre l'emporte quand même sur la raison. Les descriptions hyper réalistes font de certains auteurs habituels du fait,
Chattam, Grangé..., des enfants de choeur.
Lire ce livre m'a suffi, pour moi, Ellis, c'est terminé, même si il y a qualité d'écriture. J'ai donné et ne m'en prend qu'à moi même, personne ne m'ayant obligé à lire
American Psycho.
La fin est surprenante et est pour beaucoup, à mon avis, dans le mauvais accueil reçu par cet ouvrage à sa parution.
Quant-à donner une note ?
3,5/5 pour l'écriture et 0,5/5 pour l'intrigue, l'histoire et l'intrigue, soit une moyenne de 2/5.
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