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Critique de DOMS


John Tallow est flic à New-York. C'est l'archétype même du flic désabusé, solitaire et peu soucieux de son travail, alors que son équipier, James Rosato, est au contraire l'image du parfait policier, apprécié par tous. Dans la cage d'escalier de son immeuble de Pearl Street au sud de Manhattan, un forcené complétement nu tire sur tout ce qui bouge. Les deux équipiers sont appelés en intervention. Rosato se fait descendre, et Tallow, impuissant, décharge son flingue sur le forcené. Les techniciens de scène de crime arrivés sur place sont intrigués par un appartement voisin dans lequel une décharge a traversé le mur, mais personne ne répond et la porte est impossible à ouvrir. Tallow décide de défoncer le mur de l'appartement. Et les voilà face à une quantité incroyable d'armes de toutes sortes, fixées sur les murs, du sol au plafond... un premier rapport balistique portant sur quelques armes prises au hasard montre qu'elles correspondent à des armes utilisées lors d'affaires de meurtres non élucidées.
Convoqué par sa supérieure, Tallow passe un mauvais quart d'heure : non seulement son super équipier est mort, mais en plus les voilà avec un arsenal d'armes, et de ce fait sans doute un montagne de « cold cases » à comprendre et à résoudre. C'est une affaire qui s'annonce bien compliquée. Et d'ailleurs qui sait s'il faut réellement la résoudre. Tallow va devoir mener l'enquête avec l'aide de deux techniciens à première vue assez peu fiables.
Le voilà sur les traces des premier bâtisseurs de la cité de Manhattan, des tribus amérindiennes et de leurs sortilèges. Et surtout face à un tueur en série, un tueur fou à lier, qui évolue dans un monde parallèle, celui de cette autre Manhattan des premiers temps, celle des peaux rouges et de la suprématie de la nature sur l'homme. Mais face à un « chasseur » qui est en fait un tueur azimuté qui agit dans l'ombre depuis de très nombreuses années sans se faire prendre.
On y croise aussi des chefs de la police un peu véreux, des chefs d'entreprise corrompus, des agents de la police technique et scientifique complétement allumés mais particulièrement doués cependant pour résoudre une affaire impossible. Malgré tous ces morts, ces évènements sanglants et cette litanie de meurtres et de crimes diffusée en particulier, et comme un rappel de l'horreur, sur le canal radio de la police, le livre est écrit avec une forme d'humour et un rythme tout à fait particulier qui fait qu'on s'y attache et qu'on a envie d'en connaître l'issue. Même si le scénario de ce tueur en série est au final bien peu crédible. le récit et les dialogues aux traits quelque peu exagérés nous permettent d'imaginer Tallow et son « chasseur » l'arme à la main, façon BD et Comics, la spécialité de l'auteur, on parcourt avec eux les rues d'une Manhattan inconnue et mystérieuse.
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