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EAN : 9782351787731
464 pages
Gallmeister (01/04/2021)
4.21/5   434 notes
Résumé :
"The Turtle Warrior", paru en 2004 en langue originale. Traduit en français sous le titre "Wisconsin" en 2007, puis sous le titre "Le guerrier tortue" en 2021.

La famille Lucas vit dans le nord du Wisconsin, belle terre oubliée peuplée d'ouvriers européens immigrés et d'Indiens ojibwés. En 1967, le père, John Lucas, miné par l'alcool, laisse leur ferme se délabrer et s'acharne violemment contre sa femme et ses deux fils; l'aîné, James, fuit les coups ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (99) Voir plus Ajouter une critique
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Je trouve que la force d'un livre c'est le pouvoir qu'il a de nous bousculer, de nous remuer, de nous sentir vivant à travers les émotions qu'il nous envoie .
Dans le Wisconsin, terre âpre du middle west vit la famille Lucas et le couple Morriseau.
John Lucas fermier alcoolique et violent, sa femme Claire qui porte à bout de bras l'exploitation familiale, les deux enfants James et Bill. Claire se fane petit à petit sous les coups de son sauvage de mari .
Nous sommes en 1967 en pleine guerre du Vietnam, autre endroit autre violence.
James et le petit Bill ont pris l'habitude d'aller chez les Morriseau, Ernie et Rosemary. Les deux enfants trouveront beaucoup d'amour et un peut de stabilité parmi ce couple en mal d'enfant.
Le récit commence par le départ de James pour le Vietnam et du soulagement du père de se débarrasser de ce fils encombrant .
On entre en enfer avec le désespoir De Claire, la solitude de Bill sans son frère, la folie de John.
Ernie et Rosemary seront la lumière qui chassera la tempête.
Mary Relindes Ellis nous raconte des vies brisées, le désespoir, la violence, le poids de la culpabilité sans jamais tomber dans le larmoyant.
Ce roman n'est pas une histoire mais des histoires, des vies disséquées, faites de combats intérieurs, d'introspection.
Ce livre m'a bousculé, comment ne pas être insensible à tant de détresse.
La violence conjugale, les enfants battus.
Wisconsin est un roman qui nous fait réfléchir et ouvrir les yeux.
Une belle lecture, dure et éprouvante mais nécessaire.
.
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Voilà un premier roman fort sensible, une saga familiale qui nous fait suivre les Lucas et leurs voisins les Morriseau.
La narration se fait chorale, à cinq voix, passant du « je » au « il » pour explorer toutes les nuances de la violence qu'elle soit guerrière ( on suit Jimmy Lucas, 18 ans, engagé volontaire dans la guerre du Vietnam, chapitres très réussis alors que ce ce thème a été multi-traité) ou familiale ( Jimmy, son petit frère Bill et leur mère Claire doivent porter le fardeau d'un père / mari irrémédiablement violent et alcoolique ).

Il y a beaucoup de profondeur pour mettre en lumière le pouvoir de l'amour rédempteur qui transcende la souffrance. Certains passages sont superbes et d'une grande justesse comme lorsqu'il s'agit d'évoquer la psyché féminine ou comment deux femmes qui se méfient l'une de l'autre peuvent se rencontrer et en quelques minutes devenir assez intimes pour parler de leurs douleurs et sauver un autre cher qu'elles ont en commun. On se tient là, tout près des personnages et on les sent vibrer.

Est-il donc nécessaire de faire monter les enchères concernant des révélations de plus en plus terribles ? Dans le dernier quart du roman, j'ai malheureusement été un peu gênée par une de ces révélations qui jouent trop sur le pathos. le récit était déjà suffisamment puissant pour l'amener vers plus de mesure.

Lu dans le cadre de l'US book challenge du groupe Facebook du même nom ( livre 3 : lire un roman portant le nom d'un Etat USA ) https://www.facebook.com/groups/294204934564565/
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Quoi de mieux qu'un bouquin plein de promesses ? Un bouquin qui les tient ! Et là , avec ce premier roman , Ellis place deja la barre tres haut . Une superbe chronique familiale ou tragédies et nature se partagent les premiers roles...

En lisant la 4e de couv' , l'on se dit que pour les barres de rire , on repassera . Ce roman possede la force comique d'un Damien Saez et d'un Miossec réunis . Rappelant furieusement le Winter's Bone de Woodrell , l'on y retrouve une famille miséreuse traçant irrémédiablement son noir sillon , promesse inégalable d'une récolte riche en amertume et en désillusion . Theme peu ragoutant de prime abord , au second non plus d'ailleurs . Je dis ok . de plus , des livres traitant de tels sujets , il en existe des caisses et l'exercice peut sembler éculé . Re-ok . Seulement voilà , c'était sans compter sur l'écriture d'Ellis ! L'auteure , dotée d'une plume sensible et juste , vous embarque instantanément dans cette région du Midwest Américain en vous dressant le tableau intimiste de deux familles voisines , portraits s'enracinant en pleine guerre du Vietnam et magnifiquement dépeints sur un peu plus de trois décennies !
A ma droite , les Lucas . Claire , maman courageuse devant supporter vaillamment les cuites à répétition de son John de mari qui ne vénere que deux choses au monde : l'alcool à outrance et les taloches prodiguées à l'envie sur toute personne passant à portée de paluche ! Bon à rien , mauvais en tout ! Mauvais pere , mauvais mari , élu chef de famille irresponsable 8 années consécutives ! Ses seuls trophées...
De cette triste union naitront James , l'ainé , et Bill . Sortes de Tom Sawyer et Hucklberry Finn toujours partant quand il s'agit de faire une bétise .
A ma gauche , les Morriseau . Vieux couple touchant ayant bravé les interdits . Une blanche et un sang mélé s'étant juré fidélité ad vitam eternam . Ernie , parfaite antithese de John , ancien vétéran , fait prospérer une ferme qu'il gere de main de maitre . Rosemary , elle , doit vivre au jour le jour avec cette idée qui la ronge de ne jamais pouvoir enfanter . C'est pourquoi , tout naturellement , James et Bill y trouveront , chez eux , un second foyer empli de tendresse et d'amour.
Deux familles dissemblables , deux parcours de vie chaotiques forgés par la guerre et se retrouvant , à des degrés moindres , dans la douleur d'un apre quotidien .

Ellis évoque magistralement le manque , l'absence provoquée par le départ de James , engagé volontaire pour aller "bouffer" du jaune mais surtout pour fuir ce pere qu'il déteste et laisser Bill se construire comme il peut dans son nouveau rôle de soutien protecteur . Quoi de pire que la mort d'un soldat si ce n'est l'annonce de sa disparition . Pas de corps à pleurer , juste l'espoir ténu d'un possible miracle . Ce livre est une longue plainte saisissante . Celle d'une mere ayant le sentiment d'avoir été à coté de la plaque toute sa vie . Celle d'un frere déchiré , semblant avoir hérité des genes du pere , qui pleure autant qu'il boit sa moitié disparue . Celle d'un vieux couple qui assiste , impuissant , à la longue descente aux enfers de cette famille dévastée et qui ne peut se résoudre à accepter l'inéluctable mort d'un p'tit gars qu'ils considéraient comme leur propre fils . Les émotions ne sont que tristesse et désespoir . Elles jaillissent à chaque page et vous éclaboussent de leur noirceur contagieuse ! Ellis maitrise à la perfection une narration qui s'enfonce graduellement dans le cafardeux et le mélancolique . Une misere sociale et morale accablantes .L'auteure verse dans le douloureux sans jamais en faire de trop . Objectivité du récit , sincérité du verbe . Un récit empreint d'une désespérance omniprésente , magnifié par la description de ces paysages d'une beauté sauvage époustouflante . le tout , dans un contexte de guerre oppressant m'invitant à aller réecouter sur le champ ( de mines ) ces bons vieux standards anti Vietnam que sont Born In The USA du Boss ou bien encore Star Spangled Banner et Machine Gun d'un Hendrix survolté .
Si les themes que constituent la perte d'un etre cher , l'enfance maltraitée , l'hérédité , la solitude , vous titillent , laissez-vous emporter par cette berceuse vénéneuse...

Wisconsin , la beauté déprimante et ténébreuse d'un coucher de soleil hivernal...
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Résilience, destin, humanité, fraternité, souffle... Je n'aime pas les grands mots, mais je ne vois pas comment les éviter ici, tant ils représentent ce roman magnifique, tendre et fort.

Wisconsin, c'est le nom d'un Etat américain au sol aride, aux distractions rares et aux habitants souvent frustres. L'Etat où vit Billy, un petit garçon rêveur dont le père est alcoolique et violent et la mère folle de malheur.

Heureusement, pour oublier tout ça, Billy peut compter sur son grand-frère Jimmy, protecteur et blagueur, mais aussi sur la tendresse et les gâteaux au chocolat des fermiers voisins, ou encore sur les promenades dans la nature ou les jeux avec son bouclier en carapace de tortue...

Forcément, le monde de Billy bascule quand Jimmy part combattre au Vietnam et que sa mère les isole encore plus dans les angoisses et la souffrance. Commence alors pour lui un long chemin de croix.

C'est cette histoire de souffrances et d'espoirs, de solitude et de rencontres, d'alcool et de neige que retrace Wisconsin. Et c'est là que je me heurte à l'écueil de la grandiloquence ! Car le roman parle à merveille de la vie, de l'amour fraternel, de la nature, de l'humanité, du besoin d'être aimé et entouré, des petites lumières qui apparaissent parfois au fin fond du désespoir et de la possibilité de grandir et de se construire même après des événements terribles.

Ce livre est poignant, il donne envie de pleurer et de rire, d'appeler tous ceux qu'on aime pour les remercier, de partir dans le Wisconsin voir les prés, les forêts et les rivières, ou simplement de dire un mot gentil aux gens un peu paumés qu'on peut croiser.

Challenge Atout Prix 8/xx, avec le Prix Littéraire de la Région PACA
Merci Canel pour le conseil, j'ai adoré cette lecture.
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Attention, un énorme ♥ pour ce roman ! le titre n'est pas la traduction littérale du titre original, The turtle warrior, que je trouve plus poétique et qui, une fois le livre lu, nous parle plus. Mais il est vrai que l'auteur dresse ici un portrait du Wisconsin tel qu'il mérite d'en devenir le titre.

Mary Relindes Ellis commence son roman en l'an 2000, mais très vite elle nous fait remonter le temps – au milieu des années 60, dans les contrées méconnues du nord du Wisconsin où une famille survit, en vase clos (ou presque) depuis des années. La mère, dont la déchéance la pousse à l'excès et parfois à la limite de la folie, le père, un homme alcoolique et violent et les deux fils, qui conjurent à leur manière la violence familiale en se réfugiant dans une nature nourricière et protectrice.
Pour fuir les accès de colère du père, les fils ont pris l'habitude d'aller se réfugier dans les bois ou près de la rivière. Car ces terres leur offrent un sanctuaire où ils peuvent se ressourcer et s'y sentir protégés. Ils y pansent leurs blessures, physiques et psychologiques. L'ainé, James, grandit vite, toujours flanqué de son meilleur ami, il aime faire les quatre cents coups. Au grand désarroi du petit frère, Bill, un garçon très émotif – il recueille tous les animaux blessés ou abandonnés, des souris aux couleuvres, sa chambre se transforme en infirmerie. Les deux frères ont sept ans d'écart et l'ainé n'a qu'une idée : s'évader le plus vite de cet enfer familial.

Chaque jour est une épreuve : le retour de l'usine de son père, ou plus exactement d'un bar où le père va dépenser sa paie en boissons. Incapable de labourer la terre, celui-ci est parti travailler en ville. Une moindre remarque de sa part est impensable, le mari ayant la main leste. Ainsi, son épouse, esseulée, a peu à peu laissé mourir en elle l'espoir d'une vie meilleure. Son seul échappatoire est lorsque ses enfants et son mari sont absents, elle en profite pour parcourir une partie de ses terres en parlant à voix haute. Ce comportement étrange a alerté les Morrisseau, les seuls voisins de la famille. Ces derniers forment un couple fusionnel mais dont la vie a refusé de leur donner un enfant. le mari, de sang mêlé (indien) et son épouse ont peu à peu pris sous leurs ailes James et Bill face au désoeuvrement parental. Ils leur offrent tout l'amour et la bienveillance dont ils ont besoin mais cet équilibre fragile va éclater.

James, l'ainé, est surnommé Elvis car il ne jure que par sa musique et celles de Roy Orbison ou encore de Jerry Lee Lewis ce qui énerve profondément son père qui ne se reconnaît pas dans ce fils trop soucieux de son apparence et qui ose lui tenir tête. Depuis peu, l'ainé prend la défense de sa mère. Aussi le père est-il ravi d'annoncer au Morrisseau que James s'est engagé dans l'armée, comme lui auparavant en son temps. Mais nous sommes en 1968….Un jour, on vient frapper à la porte et on annonce à une mère que son fils est porté disparu. le petit Bill a tout entendu. Son monde s'écroule.

La narratrice, c'est désormais elle. Elle qui raconte sa vie, sa jeunesse, son école privée, son physique plutôt agréable et puis sa rencontre avec cet homme à un bal organisé pour les vétérans, le charme de ce brun ténébreux, les promesses d'une vie facile et heureuse et puis peu à peu la déchéance, l'isolement, les premiers coups. Et on comprend peu à peu que la folie est parfois le seul refuge à la cruauté humaine.

Mary Relindes Ellis livre un roman magnifique, sublime et profondément humain. J'ai eu peur, je l'avoue, de tomber dans le mélodrame, mais c'est l'opposé qui se passe. L'écrivain ne tombe jamais dans le pathos ou la guimauve, autre écueil de ce genre de roman. Ici, on est en Amérique et les hommes restent des hommes : on chasse, on parle peu et on grandit sans se plaindre. C'est ainsi que Bill grandit, le jeune homme est un géant, près de deux mètres – les années passent mais l'ombre de James continue de planer sur les deux fermes et la vie n'a jamais repris son cours.

Je n'en dirais pas plus mais sachez que la rédemption viendra – inattendue et moment très fort du roman.

Je dois avouer, j'ai aimé ce roman de bout en bout, qui n'est fait que de moments forts 🙂

Un roman qui m'a littéralement pris aux tripes, une déclaration d'amour sublime à la vie et à son pouvoir de rédemption, à la résilience. Une chronique humaine d'une profondeur qui m'a vraiment impressionnée et une maîtrise du récit de bout en bout. Une ode à la nature et à son pouvoir guérisseur.

Un roman choral maitrisé où chaque voix a son rôle – moi qui suis si sensible à cet exercice, ici je suis impressionnée. Chaque personnage a été travaillé, étudié et animé avec un tel amour, j'en reste pantois.

Un premier roman impétueux et obsédant – oui, obsédant – je suis partie dans les terres du Wisconsin et je ne les ai pas quittées.

J'ai dévoré le roman en à peine une journée, incapable de reposer le livre, incapable de quitter ces êtres écorchés vifs mais terriblement émouvants.

Un roman à lire, très vite.
Lien : http://www.tombeeduciel.com/..
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Citations et extraits (130) Voir plus Ajouter une citation
Je n'avais pas l'habitude d'écrire. [...] Mais au Vietnam, le courrier, c'était le truc qu'on espérait tous. Qu'on appelait de tous nos voeux. Il n'y avait pas de cabines téléphoniques. Si on voulait recevoir une lettre, il fallait d'abord en expédier une. Je me montrais prudent lorsque j'écrivais à ma mère. Je ne voulais pas l'inquiéter ; ce que je ne pouvais pas lui dire, je le disais à [mon petit frère] Bill. Et pour la première fois de ma vie, j'ai terminé mes courriers par "Je t'aime". (p. 84)
Même quand j'écrivais à maman et à Bill, terminer par "Je t'aime" ne me paraissait pas suffisant. Voilà ce que je ne savais pas : on peut aimer quelqu'un au point de ne pas avoir assez de mots pour l'exprimer. (p. 86)
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- USA, 1967 -
Tous ces slogans stupides [pour s'engager dans les Marines]... « Vous pouvez servir votre pays et voir le monde. Découvrez de nouvelles cultures. » Celui que je détestais le plus figurait sur l'affiche de propagande que j'avais dénichée dans la chambre de [mon fils] Jimmy peu après son départ. « Les Marines font de vous des hommes. » Quelle ironie ! Comme si je n'avais été là que pour lui donner la vie, sachant qu'ils feraient de lui un homme. Comme si ceux qui ne rejoignaient pas leurs rangs n'étaient pas vraiment des hommes.
(p. 148-149)
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Je ne croyais plus aux contes de fées après la trahison [de mon premier amant]. Pour moi, l'amour se construisait et se consolidait petit à petit, comme une maison que l'on doit entretenir et réaménager au fil du temps. Le désir, c'était différent. Il aidait à mieux supporter les nuits de solitude, au même titre qu'un bon vin ; c'était juste un emplâtre temporaire sur le cerveau et une source de plaisir entre les cuisses. Mais lorsque j'ai posé les yeux sur Ernie et entendu sa voix, bon nombre de mes certitudes se sont volatilisées. J'ai compris que j'avais rencontré mon futur mari. [...] A cette époque, on parlait de destin ; aujourd'hui, on invoque plutôt la chimie ou les phéromones. (p. 332-333)
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Je n'avais jamais douté du retour de mon fils [du Vietnam] - sinon vivant, du moins mort. C'étaient les termes de ce marché innommable : il devait rentrer, d'une façon ou d'une autre. A aucun moment il ne m'était venu à l'esprit qu'il pouvait disparaître, tout simplement. Or j'avais besoin de son corps. J'avais besoin d'embrasser ses paupières pour les fermer, tout comme je le faisais au moment de le border quand il était petit, en lui disant que mes baisers chasseraient les mauvais rêves. (p. 125)
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"Tu as fait ce que tu avais à faire [à la guerre] (...) Tu n'es pas devenu mauvais pour autant."
[Son père] avait ensuite prononcé des paroles qui allaient à l'encontre de celles qu'Ernie avait dû répéter pendant toute sa formation militaire.
"Ceci, avait-il ajouté en tapotant d'un doigt calleux le canon du fusil d'Ernie, est juste un outil, rien de plus. Ce n'est pas une partie de toi. Réfléchis bien avant de t'en servir, et surtout, ne te prends pas d'affection pour lui. Ainsi, tu ne tueras pas aveuglément. Seuls les idiots et les faibles, avait-il chuchoté dans la pénombre de la cuisine, aiment leurs armes."
(p. 293)
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