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Critique de Ppab


Bret Easton Ellis a définitivement perdu son minimalisme dépouillé qui le caractérisait tant dans ses deux premiers romans « moins que zéro » et « les lois de l'attraction ». Lunar Park, publié en 2005 est son 5ème roman et l'auteur annonce dès le premier chapitre qu'il souhaite retourner vers cette simplicité d'écriture qui le caractérisait à ses débuts.

BEE nous livre ici un roman qui prend dans son premier chapitre l'aspect de mémoires, en apparence édifiant de sincérité tant ces dernières sont crues et dures à son égard. En apparence seulement car on se rend ensuite compte que ce n'est pas une biographie mais bien un roman que nous avons dans les mains et dont Bret Easton Ellis est le personnage principal. Il joue ainsi avec son lecteur entre la réalité et le fictif, mélange que savoure notre auteur, le piège ouvert au premier chapitre se refermant peu à peu sur le lecteur.

Il y a comme à chaque fois avec BEE beaucoup d'alcool et de drogues, et nouveauté ici même les enfants sont tous sous anti-dépresseurs. En filigrane la relation père-fils qui peut parfois tant faire souffrir.

Farfelu, trituré, parfois loufoque, le récit perd peu à peu de sa substance pour sombrer dans le délire et la folie, laissant ainsi le peu de sens s'évanouir au fil des pages. Bref, après Glamorama, c'est pour moi une nouvelle grande déception de la part de cet écrivain qui a pourtant une plume toujours autant affûtée.

Qu'on est loin de moins que zéro.....


A noter l'excellente traduction par Pierre Guglielmina.
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