En d'autres temps, Sylvie et sa fille auraient peut-être été brûlées comme sorcières pensait Claudia. Elle ne savait pas exactement d'où lui venait cette idée, si ce n'est que les femmes vivant seules avaient toujours éveillé craintes et soupçons.
"Qu'est-ce que je dois faire, Sylvie ?" demanda-t-elle, car on cherche aussi conseil auprès de ces femmes solitaires, lorsqu'on n'est pas occupé à les installer sur un bûcher.
Les hommes et les femmes sont des êtres incompatibles qui passent beaucoup trop de temps en compagnie les uns des autres.
En fait, elle vouait au magasin Harrods un véritable culte. Elle s'y rendait comme on va à l'église : lors d'un événement heureux, pour le fêter, lors d'un événement malheureux, pour se consoler, et le reste du temps pour s'assurer du caractère immuable des choses.
Evvie n'aimait pas le moment où les hommes rentraient à la maison. Ils jetaient toujours un froid. Les hommes étaient des casse-pieds absolus, il n'y en avait pas un pour racheter l'autre.
Alice Thomas Ellis : un réveillon mortel
Olivier BARROT, en visite en Corse, évoque le
roman policier "Un réveillon mortel" d'
Alice Thomas ELLIS. Il est filmé devant une belle demeure d'un village Corse transformée en café-restaurant.