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EAN : 9782355841958
544 pages
Sonatine (03/10/2013)
3.9/5   668 notes
Résumé :
Texas, 1964. Après l'assassinat de leur mère, Elliott et Clarence passent de maisons de correction en établissements pénitentiaires pour mineurs. Le jour où Earl Sheridan les prend en otages, les deux adolescents se trouvent embarqués dans un périple meurtrier. Alors que Sheridan sème la terreur sur leur route, une sanglante et terrible partie se met en place entre les trois protagonistes. On retrouve dans Mauvaise étoile tout l'art de l'auteur de Seul le silence : ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (124) Voir plus Ajouter une critique
3,9

sur 668 notes

Après avoir délaissé Ellory quelques années durant, j'ai saisi immédiatement l'opportunité d'emprunter « Mauvaise étoile » dont on m'avait dit le plus grand bien.

Alors que j'avais encore en mémoire le souvenir du très poétique « Seul le silence » ou encore du diabolique « Les anonymes », ce neuvième roman de l'auteur anglais emprunte encore un autre genre du polar, le road-movie meurtrier.

Même si Ellory peut être considéré comme un poids lourd du roman noir, il ose tout de même se confronter à deux grands classiques du genre : « de sang froid » de Truman Capote et «Voleurs » de Christopher Cook qui chacun à leur manière restent pour moi des références du polar.

Ellory réussira-t-il à me faire oublier ces deux histoires si marquantes ? Un mort dès la première page, les cinq cent pages du roman seront-elles à la hauteur de ce début tambour battant ? Bref, n'ai-je affaire à une étoile filante du roman noir ?

Assurément non …

Nés sous une mauvaise étoile, Elliot et Clarence, deux demi-frères inséparables, perdent leur mère et le père de Clarence en une seule journée.

Leur mère Carole meurt sous les coups de la batte de base-ball de son mari Jimmy, et ce dernier se prend une bastos dans le corps quelques heures plus tard en tentant de voler quelques dollars dans une boutique d'alcool.

Bilan de la sombre journée, les deux frères vont découvrir à l'avenir la rudesse des orphelinats aux Etats-Unis dans les années 60. Quelques temps plus tard, après avoir tenté en vain de s'échapper de l'orphelinat de Bartow, ils vont rencontrer l'enfer en personne dans la maison de redressement d'Hesperia.

Un enfer qui changera le cours de leur vie à jamais et sans aucune porte de sortie vers le paradis…

Noir, ultra violent, sanglant, toujours haletant. En un mot passionnant.

Il y a certains romans de cinq cent pages qui devraient en faire trois cent de moins pour abréger les souffrances du lecteur. A l'inverse, j'aurais adoré que « Mauvaise étoile » puisse durer encore mille pages de plus si c'était possible.

Malheureusement, les habitants de Tucson, van horn ou d'autres villes du sud des Etats-Unis n'auraient pas pu tenir longtemps après les atrocités qu'ils ont subies durant cette folie meurtrière.

Franchement, depuis quand le confort des personnages secondaires d'un livre passe avant le plaisir du lecteur ? On peut légitimement penser que, morts et tristement célèbres, ces personnages resteront somme toute secondaires même si Ellory fait toujours l'effort de décrire en plusieurs pages les pauvres innocents qui vont passer à la casserole très prochainement.

Si vous ne supportez pas le ketchup à toute heure de la journée, ce roman n'est pas fait pour vous.

Si vous voulez rencontrer en personne le diable incarné, avec une double dose en cadeau, vous ne pouvez passer à coté de ce livre d'Ellory.

Foncez, courez, volez pour décrocher « La mauvaise étoile » dont la lumière noire vous restera gravée en mémoire pour un bon bout de temps…
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Elliott et Clarence, unis dans la fraternité comme dans la douleur.
Un passé familial tourmenté et c'est le guide des établissements pour jeunes délinquants qu'ils se proposent de feuilleter, n'attendant rien de la vie si ce n'est une nouvelle incarcération visant à expier leurs dernières fautes, avant de remettre le couvert.

Earl Sheridan, celui par qui tout commence et tout finit.
Un modèle de bestialité pour Elliott, un allumé de la cafetière pour son jeune frangin.
Ils vont tracer la route, un moment. le temps de se faire un nom dans le petit monde feutré du serial killer. le temps de se trouver une ligne de conduite pour ses deux jeunes acolytes. le temps de fuir pour sauver sa peau, à défaut de la faire à qui oserait s'immiscer entre un tout jeune fugitif et son noir destin...

Ellory nous la joue tour operator pour ce road-movie nerveux et sanguinolent à travers l'Amérique des sixties.
Un voyage d'une violence inouïe où animalité et quête de rédemption se taillent la part du lion.
Deux frangins, deux trajectoires, deux destinées estampillées poisse de compet' ascendant chaos.

Ellory, une fois n'est pas coutume, y va franco du début à la fin. Point mort, connait pas. le gars démarre en sixième et trouve encore le moyen de pousser le bolide dans ses derniers retranchements une fois le drapeau à damier abaissé.

C'est beau et tragique à la fois.
Certaines scènes, pourtant à la limite de l'insoutenable, possèdent la beauté du diable.
Véritable maelström d'émotions contradictoires, ce récit assure comme rarement sans faire montre de réelle faiblesse scenaristique.
Mauvaise Etoile est visuellement d'une efficacité redoutable et pourrait facilement faire la nique à un Tueurs Nés, voire un Bonnie and Clyde pour peu qu'un réalisateur digne de ce nom daigne se pencher sur ce petit bijou d'(in)humanité. Max Pécas, si tu me lis...
4.689/5


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R.J. Ellory a un talent protéiforme, un immense don qui éclabousse chaque mot de ce nouveau roman.

Aucun livre de l'auteur ne se ressemble, il se renouvelle à chaque récit. Cette fois-ci, tout au long de cet incroyable road movie, il nous fait suivre les pérégrinations de personnages étonnants.

N'y allons par quatre chemins, ce nouveau Ellory est un petit chef d'oeuvre ! Une éblouissante réussite et, à mon sens, la quintessence de son talent.

On se retrouve pris dans la nasse dès les premières pages, et on en reste prisonnier tout au long de ces 535 pages, qui se lisent avec avidité, même s'il convient d'en savourer chaque ligne.

« Mauvaise étoile » est sans doute le roman à la fois le plus expressif et le plus violent de l'auteur, d'une grande noirceur mais d'une profonde humanité.

Un voyage en plongée dans l'Amérique profonde des 60′s (étonnante de précision pour un auteur anglais), à la suite de deux frères et des personnages qu'ils rencontrent sur leur passage.

Une histoire aux multiples ramifications et aux thématiques puissantes ; récits sur la prédestination ou le libre choix, sur les conséquences d'une enfance dévoyée, sur l'amour (fraternel ou autre), sur les influences bonnes ou mauvaises… (j'en passe tant les thèmes sont nombreux et forts).

Ou comment on peut, selon les situations, son passé et sa personnalité, tomber (ou non) sous la coupe d'un mentor et plonger dans l'horreur.

Ou comment les rencontres et les événements (liés au hasard, la destinée ou à une mauvaise étoile) peuvent engendrer un enchaînement inattendu d'expériences désastreuses.

Une chaîne d'événements qui va entraîner des personnages d'une incroyable complexité le long d'un parcours semé d'imprévus. Tranches de vie, histoires de rencontres (avec des personnages annexes d'une belle étoffe), ce livre est également l'histoire d'une quête initiatique et une leçon de vie en accéléré.

Voilà pour la richesse des thèmes abordés, mais il faut mettre l'accent sur l'admirable travail psychologique réalisé par Ellory et sur l'émotion à fleur de peau qui suinte par tous les pores de ses mots.

Grâce à son écriture à la fois poétique, éloquente et expressive, il nous plonge profondément dans la personnalité (l'âme ?) de ses protagonistes. le boulot réalisé sur la psychologie des personnages, principaux comme secondaires (ou même simplement de passage) est tout bonnement prodigieux, une réussite de très haut vol.

A noter l'excellent travail de traduction réalisé par Fabrice Pointeau (habitué de l'auteur et également en charge des deux derniers et fabuleux romans de Paul Cleave).

Au final, un roman noir, tout en subtilité même s'il utilise parfois le rythme d'un thriller ; une histoire sombre mais aussi (surtout ?) une étonnante histoire d'amour.

Suivez donc la bonne étoile qu'est ce petit chef d'oeuvre qui risque fort de vous marquer pour un long moment. Pour moi, LE polar de l'année, à ce jour.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Les personnages:

Clay et Elliot sont deux frères réunis, formant une symbiose complémentaire. Un grain de sable va pourtant s'insérer dans la fratrie, et comme c'est le Mal en personne, le Big Bang n'est forcement pas loin. Entre êtres humains imparfaits et choix diamétralement opposé, nous observons la lente distorsion d'un lien unique.

Ce que j'ai ressenti:

Une Mauvaise étoile influence-t-elle une vie? Est-ce que le droit chemin est éclairé par une bonne fée? « Dis moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es »…..Nombres de questionnements auront leur réponses dans ses pages…

Ce road trip à deux vitesses montre les deux différents chemins qu'il nous faut emprunter dans une vie: celui du Bien ou celui du Mal. Avec les mêmes chances et un passé violent, deux frères se retrouvent à emprunter deux voies différentes, nous prouvant que seule la volonté décide de notre voie. Cette double vision était des plus intéressantes. Suivre Clay ou Digger, c'est passer du chaud au froid, connaitre l'enfer lumineux, combattre l'espoir ténébreux. C'était aussi violent, que ce que c'était doux. Une alchimie pimenté/sucré qui déménage en esprit, servie par une plume excellente. Ellory possède un grand talent!

L'état fusionnel entre deux êtres est un thème récurrent chez l'auteur, mais ici, l'avoir fait naitre chez des demi frères, ça ajoute une substance sanguine, qui prend encore plus aux tripes. Il y a presque une évidence à cette union, mais aussi la jalousie fraternelle qui se mêlent, et ça donne de suite un mélange d'autant plus sulfureux.

Quand je me tourne vers les étoiles, j'aime y voir celle qui nous influence. Je ne crois pas qu'il puisse y en avoir de plus mauvaise que d'autres, je les trouve juste parfaites, apaisantes et réconfortantes. C'est sur que dès fois, on se dit que certains ont vraiment eu la Fée Bleue (cf Pinocchio) qui ont veillé sur eux, pour les autres, je les invite à regarder d'autant mieux ses milliards d'éclats fabuleux qui illumine les ténèbres nocturnes comme autant de chances à saisir pour devenir à l'intérieur de leur vie, de leur corps, de leur âme, un spectacle de lumière.


En bref, une bien jolie lecture qui nous entraine vers le chemin de la vie et ses multiples choix. A vous de le lire!!!!!

Lien : https://fairystelphique.word..
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Le titre "Mauvaise étoile" colle bien à ce roman car pas moyen de le trouver dans mes bouquineries préférées ! Durant plus d'un an, je l'ai cherché, pensant que ma bonne étoile m'avait lâchée sur ce coup là. Pour finir, c'est ma liseuse qui m'a sorti du pétrin et j'ai enfin pu lire ce roman qui me faisait de l'oeil depuis sa sortie en 2013.

Doublement heureuse je suis. Pour plusieurs raisons, la première étant que le roman m'a emporté dans un voyage à la fois dantesque et féérique. Je m'explique…

Dantesque de par la nature de la "bloody road" que mènera un des protagonistes, semant tellement de cadavres sur sa route qu'à côté de lui, Jack The Ripper fait petit joueur. Un peu comme dans "Au delà du mal" de Shane Stevens, mais différent. Mieux !

Féérique de par l'autre voyage, celui d'un jeune garçon de 17 ans et d'une gamine de 15 ans, eux aussi nés sous une mauvaise étoile, ayant tout perdu, mais animé d'une volonté farouche d'y arriver et de s'en sortir.

L'alternance des deux récits ajoute du plaisir à la lecture, mêlant adroitement les moments "calmes" avec les plus violents, où les coïncidences sont si nombreuses qu'on se dit que dans la vraie vie, il faudrait l'ingérence du Divin… ou du Malin (il est dit que "Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito", le diable pourrait le faire aussi).

À un moment donné du récit, j'ai eu un peu peur, pensant que l'auteur venait de se tirer une balle dans le pied en faisant "dévier" le scénario après l'attaque de la banque.

Pensant que tout était plié, j'ai fait la moue, mais c'était sans compter le talent de conteur d'Ellory (faudra que je songe à lui faire une grosse bise, tiens) qui ricoche comme une balle de fusil et continue sa course dans une tout autre direction totalement imprévue, semant la mort et la désolation, mais faisant battre mon coeur à tout rompre.

Il m'a surprise et j'aime ça. Pour le final aussi, j'ai eu ma dose de surprise, ayant pensé à 10.000 scénarios possibles mais pas à celui-là. Oui, faudra vraiment que je l'embrasse, lui !

De plus, l'auteur est un sadique, annonçant dans son récit les faits qui vont se dérouler dans le chapitre, genre "ils n'auraient jamais dû croiser sa route", qui ne laisse aucun doute sur l'issue mortelle pour certains personnages. C'est vache, mais j'adore.

Puisqu'on parle d'eux, la palette des personnages est bien esquissée, le Méchant étant réussi et diaboliquement sadique… D'ailleurs, je verrai bien le personnage de T-Bag de "Prison Break" dans le rôle de Earl Sheridan (l'acteur Robert Knepper).

Quand aux autres, leur évolution varie, mais pas toujours dans le bon sens. L'un d'eux étant même d'une mauvaise foi crasse.

Autre avantage du livre, c'est que le récit se passe en 1964… et moi, j'adore les romans qui se déroulent dans un monde sans smartphone, sans GSM, sans le Net et avec des méthodes d'investigations qui feraient tomber Horatio Caine dans les pommes.

Ah, si une femme n'avait pas écarté les cuisses devant n'importe qui… si les pères étaient restés… si un homme n'avait pas planté un couteau dans sa femme… si on avait fait un peu plus de cas des orphelins… si les flics ne s'étaient pas arrêtés pour passer la nuit dans un établissement pénitentiaire pour mineurs… et bien, avec tout ces "si", nous n'aurions pas eu droit à ce superbe récit.

Un roman au suspense implacable qui m'a donné des palpitations cardiaques, un roman à la noirceur absolue digne d'un trou noir, l'auteur nous livrant un magnifique récit sur le Mal dans toute son horreur.

Il est dit que les étoiles les plus brillantes attirent les ombres les plus sombres… Mais les étoiles les plus sombres dévorent le peu d'humanité qui reste dans les étoiles aux lumières chancelantes.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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critiques presse (1)
LaPresse
09 décembre 2013
Mauvaise étoile est aussi une réflexion sur la violence qui contamine littéralement tout sur son passage et le refus de multiplier les morts anonymes comme le font films et jeux d'action.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (109) Voir plus Ajouter une citation
On dit qu’il faut une année complète pour accepter la perte d’un être aimé. Qu’il faut survivre une fois à chaque célébration — anniversaire, Noël, toutes les occasions spéciales. Que si on tient le coup tout ce temps, alors on a des chances de s’en sortir.
(Poche, p. 168)
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Les gens disent qu’il y a les types mauvais, et les types vraiment mauvais. Ceux du second groupe sont à peu près irrécupérables. Autant les descendre sur place. Et autant le faire la première fois qu’on les croise. Sinon ça n’entrainera qu’un paquet de chagrin pour tout le monde. Clarence appartenait peut-être à la première catégorie, et Elliott aussi, mais les personnes qui influenceraient le plus le cours de leur vie appartiendraient assurément à la seconde.
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Ses mains éclaboussées de sang serraient le volant de toutes leurs forces, ses lèvres retroussées laissaient voir ses dents, son corps était tendu comme un ressort.
Digger se tourna vers Clay. Clay ne croisa pas son regard. Il tentait d'être invisible.
"T'aurais dû voir ça, dit Digger d'un ton excité, les mots franchissant ses lèvres à toute allure. T'aurais dû voir ça... il pissait le sang. Le gros porc... il pissait le sang..."
Il se mit à rire comme un dément, regarda Earl, la route. C'est alors qu'il prit conscience de son odeur, de l'urine qui avait imprégné son pantalon. Digger baissa la tête, puis il regarda Clay, et il y avait quelque chose de terrifiant dans son regard. Comme s'il avait désormais peur de lui-même mais était allé trop loin pour faire machine arrière.
Clay tendit la main vers l'épaule de son frêre. Digger la repoussa d'une gifle.
"Fous-moi la paix, dit-il. Fous-moi la paix, Clay..."
Clay fixa Digger du regard comme pour lui faire passer un message. Tu as le choix. Il n'est pas trop tard. On peut s'en sortir. On a survécu à tout jusqu'à maintenant. Laisse-moi t'aider. Ne fais pas ça, Digger... ne fais pas ça...
Mais Digger ne l'entendit pas.
Il se contenta de lancer à son frère un regard à la fois honteux et haineux... un regard mauvais.
Quelque chose s'était produit en Digger et Clay ne le reconnaissait plus.
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Une autre fois : "Etre intelligent, c'est pas juste savoir comment se sortir des emmerdes. La véritable intelligence, c'est jamais s'attirer d'emmerdes. Et le malheur ? Le malheur, c'est comme un sédiment. On sait pas qu'il est là jusqu'à ce qu'on a vidé tout le reste. Et quand on pense que quelque chose de bien va arriver, il faut y aller doucement. Prendre son temps. Faut pas boire d'un coup sinon on se retrouve inévitablement avec un goût amer dans la bouche.
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« C’est un truc que je n’ai jamais compris, dit-elle.

— Quoi?

— La peine de mort. Enfin quoi, est-ce que c’est en tuant quelqu’un qu’on prouve que tuer est mal?

(Poche, p. 210)
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" Un très grand auteur de polar ! C'est addictif !" - Valérie Expert. "Une grande finesse de la psychologie noire. C'est un véritable page Turner !" - Gerard Collard. ""Le dernier R.J. Ellory ! le plus francophile des anglais ! Un roman noir qui se passe au fin fond des États-Unis, dans les Appalaches. Ellory excelle dans cette écriture noire et descriptive qui vous plonge dans une ambiance noire, moite et chaude des petites villes pauvres américaines. Une fin complètement inattendue ! " - Jean-Edgar Casel
Avec ce thriller magistral, qui évoque autant True Detective que Top of the Lake, R. J. Ellory cumule une intrigue au suspense implacable et une histoire familiale d'une émotion rare.
https://www.lagriffenoire.com/au-nord-de-la-frontiere.html
#polar #lagriffenoire
+ Lire la suite
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